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Lieux dits d'Arros

 

page 1   Chemin de Larroundade

page 2  Le pilastre d'espalungue

page 3  L'avenue du château

page 4  Les Labassères

page 5  La tour du moulin d'Espalungue

page 6  Les quartiers d'Arros en 1791


Mais c’est quoi une « roundade » ?

        Une des rue du village porte ce nom à l’accent très béarnais mais qu’aucun dictionnaire récent ou ancien n’en donne une définition. On trouve ainsi le nom de cette rue diversement appelé « chemin de La Roundade ou rue de roundade » sur de nombreuses cartes, sites touristiques comme l’office de tourisme de Nay vantant ce chemin comme une voie cyclable mais aussi dans le compte rendu du conseil municipal d'Arros dans son bulletin municipal du mois de mai 2015.

       Ce chemin semble être très certainement une ancienne voie de communication entre Arros et Baliros traversant Saint Abit et Pardies peut être même antérieure au chemin de Pau ouvert seulement à la fin du 18ème siècle. La proximité des deux rues toujours parallèles jamais très éloignées et sans utilité particulière reliant le centre des villages de Pardies et Baliros peut laisser favorablement croire à cette hypothèse.

      Les premiers plans du cadastre de 1826 ne mentionnent pas le nom de cette voie à Arros mais dans sa continuité à Saint Abit, Pardies et Baliros, elle porte pour chacun des tronçons le même nom dans les trois villages de « chemin de Larroundade » écrit cette fois en un seul mot. Là encore il n’existe à priori aucun mot béarnais se rapprochant de près ou de loin donnant une définition à une «Larroundade ». Comme pour beaucoup de noms de rue de nos communes, celui d’un de ses habitants devait surement en être à l’origine. Cependant aucun individu dans les quatre communes en question ne porte ce nom qui n'apparait dans aucun des registres paroissiaux ou d’état civil et ce n'est que dans les archives de Gan que l'on peut y trouver le nom d'un certain Jean Laroundade de Pardies et de sa femme Jeanne Lapassade (des Lapassade vivent à Arros à la même époque) en 1672 certainement à l’origine du nom de notre petite rue chère aux cyclotouristes et autres promeneurs. La famille Laroundade n'a pas laissé d'autres traces mais elle partage avec plusieurs familles d’Arros une très ancienne et lourde particularité béarnaise qui sera l’objet d’un article ultérieur.

       Il n’y a donc pas plus de rue de Roundade que de La Roundade et les rédacteurs du bulletin municipal n’en connaissaient manifestement pas son origine (CQFD)

 

késako!

     Les arrosiens passent devant depuis toujours sans jamais y prêter attention. Qui se doute pourtant que ce pilastre planté contre le mur de la maison faisant l’angle entre l’avenue du château et la rue des Pyrénées n’est là que par pur hasard et n' est rien d'autre qu'un simple élément d'ancien décor urbain. Il semble bien et même certain qu’il n’est autre qu’ un des anciens pilastres qui matérialisaient sous l'ancien régime les extrémités de l’avenue appartenant, jusqu’à sa donation, à la famille du baron d’Espalungue, sur ceux là même que le dit baron exigea qu’il y fut inscrit son nom dès 1802 dans ses conditions concernant l' ouverture en passage public de la dite avenue. Et qui sait, peut être pourrait-on trouver encore gravé dans la pierre son ancien nom sous le mortier recouvrant ce vestige de l’ancien régime à Arros. L’ autre pilastre du coté de la route départementale ayant disparu lui surement depuis de nombreuses années. Ce n’est peut être qu’un pilastre mais il mérite d’être reconnu et protégé au titre de très vieille pierre d’Arros que l’on on ne peut pas vraiment dater mais qui est certainement bien antérieure à tous ce qui l’entoure aujourd'hui. ( sur la photo)

Ok

 

 « L’avenue du château » 1ère partie

 

      Il est une rue à Arros pas comme les autres qui semble avoir été ouverte il y a très longtemps et  dont l’histoire peut être en grande partie retracée grâce aux archives municipales et notariales  jusqu' sa création plutôt surprenante.

    Cette artère rectiligne  qui relie la route de Pau à la place devant l’entrée du château d’Arros était auparavant appelée plus simplement « l’avenue » par les habitants  du village. Les plus anciens se souviennent certainement que cette rue était encore bordée d’arbres au début des années 60 comme le témoigne une photo aérienne prise à cette époque où aucune maison, ni ferme n’y trouvait alors son entrée laissant supposer ainsi d’une origine particulière et unique. Il y avait sur tout sa longueur  seulement des terrains agricoles et les jardins des propriétés de l’actuelle  rue du Plantier qui au 19ème siècle était encore appelé rue de Cazalis à l’exception d’un grand bâtiment agricole et ancienne propriété de la « noble » famille de l’avocat du même nom, transformé en salle de classe de école libre vers 1880 par la congrégation des sœurs de la Croix d’Igon.

     Au milieu du 19ème l’avenue n’est curieusement pas présente sur les plans dits d’état major du département  ce qui tendrait à prouver que cette voie de communication n’était alors pas considérée comme les autres rues du village mais plutôt comme un espace ouvert certainement au public mais toujours propriété du Baron d’Espalungue. L’avenue ne deviendra l’entière propriété de la commune d’Arros qu’  entre 1850 et 1880.  

   Sur les premiers plans réalisés par un architecte pour la construction de l’église  en 1834, elle  y est appelée « allée en propriété du Baron » (Jean Baptiste d’Espalungue le maire d’Arros depuis 1809 sans interruption et qui mourut cette année là). On retrouve en 1827, dans la première matrice cadastrale de la commune, le terrain noté sous la côte A97 qui  faisait partie des nombreuses  propriétés du  Baron et considéré cette fois comme  « terrain vague » où la future rue Passadet n’aboutissait pas encore.

     Quelques années auparavant et alors qu’il n’ était encore que conseiller municipal en 1802 le citoyen d’Espalungue avait fait alors le vœu de donner entre autres son « avenue » (contre l’enclos de l’église et du cimetière) pour l’usage des habitants à la condition de la convertir en rue publique bordée d’arbres sur toute sa longueur avec à chaque extrémité un pilastre sur lequel serait inscrit son nom (celui en face de  l’entrée du château s’y trouve toujours). Compte tenu des informations précédentes il semble bien que cette donation n’est jamais aboutie et qu’une fois les années révolutionnaires passées et ses titres retrouvés, le Baron d’Arros  devenu entre temps  Maire du village  (nommé jusqu’à sa mort par le préfet des Basses Pyrénées) abandonna ses généreuses promesses et retrouva en grande partie ses privilèges et titres de propriété issus de l’ancien régime.

Les origines de l’avenue ici bientôt

 
 

Les Labassères d’Arros

     Voici un petit article tiré des particularités des villages de l’abbé Bonnecaze en 1772 qui va changer quelque peu la vision que l’on a du territoire d’Arros et de remettre en question l’idée de ses anciens quartiers. Ce témoignage est très intéressant et apporte ici des réponses à certaines interrogations concernant la formation du village tel qu’on le connait aujourd’hui et qui semble à l’origine avoir été bien plus restreint et cela jusqu’à la révolution.

LES BOUSCASSES

(par l'abbé Bonnecaze en 1772)

      "Le quartier de ce nom, appartient au Bosdarros, mais il en est très éloigné. Il y a 15 ou 16 paysans qui se sont établis dans ce désert qu’on a extirpé et qu’on extirpe et cultive de jour en jour de sorte que ce terroir sera bientôt presqu’entièrement cultivé. Il est assez étendu et ceux qui l’habitent, à cause de l’éloignement de la paroisse vont à la messe à Arros ou à Nay. Ils sont au moins à deux heures de leur église. Ils eurent autrefois un procès avec leur curé, ils le gagnèrent et obtinrent le droit d’être secourus en santé ou en maladie pour le spirituel par le curé d’Arros."

    Le dit quartier des Bouscassés correspond aujourd’hui à celui des Labassères qui au 18ème siècle n’appartenait donc pas encore à la paroisse d’Arros tout comme celui du « petit hameau ». Les fermes isolées que l’on trouve sur ces territoires font sous l’ancien régime encore partie de Bosdarros . Une confirmation en est donnée par la liste  du livre terrier de 1716 des familles payant au curé d’Arros en 1750 la prémice pacaire ou n’apparaissent alors aucun des noms de ses paysans peuplant ces quartiers. Le rattachement de ces familles à Arros pendant la révolution explique aussi en grande partie l’accroissement rapide de la population de la commune au début du 19ème siècle. L’abbé Bonnecaze avance d’une situation très ancienne du rapprochement de ces habitants à Arros et l’on en trouve une autre preuve dans la réunion d’Arros et des Bouscassés déjà en 1678 en ce qui concerne les soldats qu’ils doivent fournir communément à la compagnie de Livron Espalungue des bandes béarnaises. Dans les actes paroissiaux de nay aux 17ème et 18ème siècle les noms de Labernadie, Bouzom, Bacabara, Leme, Subercaze, Ourthe, Lacrouts, Palocq, Coumet, Bees, Habarna, Lombre, Laragnoiet, Cazemajou, Bouriat et Blanquet entre autres sont dits habitants de Bosdarros tandis qu’en 1806 ils se retrouvent tous citoyens d’Arros dont le territoire s'est agrandi ainsi considérablement.

Les Labassères

   On peut lire parfois sur certains sites quelques lignes  présentant le quartier d’Arros des Labassères comme très ancien et  dont la notoriété aurait été amplifiée au cours du XIXème siècle par l’exploitation des carrières. Tous laisse pourtant penser qu’il n’en était rien  jusqu’au nom même du lieu qui n’apparait pour la première fois dans les archives (selon mes recherches) qu’au moment du projet de la construction de l’école  mixte dans les premières années du XXème siècle. Ce dit quartier que les anciens nommés « les Boscassés » n’existait pas avant la deuxième moitié du XIXème  et n’appartenait d’ailleurs même pas à la paroisse d’Arros avant l’époque révolutionnaire. Longtemps après 1789  un large terrain s’étendant jusqu’à la commune de Nay restait  d’ailleurs toujours  propriété de celle de Bosdarros  et pourtant sur le territoire de la commune d’Arros. Il y avait bien à cet endroit  quelques fermes isolées çà et là mais certainement pas de hameau proprement dit dans cet espace où il n’y avait toujours pas  de route digne de ce nom jusqu’en 1864. Tous le quartier semble donc avoir été créé pour et grâce aux carrières de labasses qui firent travailler bon nombre d’habitants d’Arros alors que l’activité de tisserand qui avait été une source principale de revenu dans les familles modestes depuis plusieurs siècles,  disparaissait alors  définitivement. Il vint aussi des villages aux alentours de nombreux jeunes hommes sans terres qui trouvèrent là du travail, s’y installèrent   et se marièrent parfois  avec les jeunes filles du village faisant ainsi grossir rapidement la population du village. En résumé les Labassères n’existaient  pas encore et n’avaient donc  jamais eut aucune forme de « notoriété »  avant cette époque.

 

Sur les routes des Labassères….

    Quelques années avant l’ouverture de l’école et des cabarets le conseil général des Basses Pyrénées présentait plusieurs projets de chemins d’intérêt commun qui deviendront plus tard les départementales pour facilité en grande partie le transport des pierres qui jusque là étaient acheminées par d’anciens chemins ne répondant plus vraiment aux besoins et exigences des carriers et dont plus tard la commune d’Arros voulu quelques fois même se désengager financièrement pour leur entretien prétextant  une utilité  toute relative pour les simples habitants du lieu. Un réseau routier du quartier qui  n’avait certainement pas changé depuis des siècles allait en quelques années prendre la  forme  que nous lui connaissons encore aujourd’hui. Ce qui deviendra plus tard  la départementale 288 a été créé à partir de plusieurs  tronçons déjà existants et d’autres ouverts à l’occasion. Jusqu’au milieu du siècle, les fermes isolés du quartier n’étaient encore accessibles que par des chemins de terre, parfois recouverts de galets du gave déposés par les habitants au cours des siècles et  très difficile à entretenir  et le carrefour principal se trouvait alors à quelques centaines de mètres en aval  du croisement actuel des routes  vers Lys et Nay à l’intersection du chemin de la Bazie (Ourthe) d’où en partaient plusieurs autres. Depuis Arros en suivant le  chemin des carrières d’abord  on y arrivait ensuite par une portion du « chemin royal » entre Nay et Rébénacq de deux cents mètres environ avant de bifurquer à gauche après le pont dit de Barrère pour emprunter le chemin du même nom sur l’actuel route départementale 288 sur le coté gauche du Luz  qui se terminait alors au dit carrefour. Pour aller plus loin vers ce qui deviendra les Labassères il fallait passer de l’autre coté du ruisseau par un pont ou un gué  puis longer un chemin en direction du moulin de Blanquet où il fallait encore traverser le cour d’eau (le pont de Horgues n'existant pas encore) pour se retrouver dans le quartier actuel des Labassères. Le tracés de l’actuel RD 288 sur environ deux kilomètres n’existait pas encore et pour reprendre la direction de Lys un peu plus loin sur le chemin de Casterat à Nay qui se prolongeait jusqu’au dit carrefour  il fallait suivre une portion de  chemin qui n’existe plus aujourd’hui et dont on peut encore en  voir les traces sur une photo aérienne prise dans les années 50. Un autre chemin partait toujours de cette intersection dans la même direction que le précédent de l’autre coté du  ruisseau dit de Lourau. Enfin et très certainement le plus ancien de tous, le chemin d’Ossau  qui longeant le Luz coté droit et le moulin de Tourné croisait plus loin le chemin royal en direction du haut de Nay. Ce chemin était très certainement un vestige de la très ancienne voie ossalienne sur laquelle transhumaient les pasteurs de la vallée d’Ossau qui traversaient Ste Colome pour rejoindre Arros dès le bas moyen âge menant ainsi leurs troupeaux vers le pont-long ou le plateau de Ger. Cet axe fut aussi quelques siècles plus tard très certainement une voie secondaire vers St Jacques de Compostelle, ceci étant une probable  explication dans le choix du nom de Jacques comme patron de l’église d’Arros.

   A partir de 1864  et durant une décennie les travaux de construction de la route eurent lieux alors que l’activité des carrières tournait à  plein régime à un moment où de nombreuses  nouvelles constructions voyaient le jour  dans les  villages de la plaine de Nay. Les pierres transitaient toujours par les anciennes routes que les lourdes charges endommageaient régulièrement jusqu’en 1894 où il fut l’objet d’un programme au conseil général de crée la liaison entre les départementales 287 et 288 par la cote de Pareilh qui devait faciliter ainsi l’acheminement des pierres depuis les  carrières  jusqu’à   la nouvelle ligne de chemin de fer. Les travaux débutèrent après l’expropriation de 43 ares 60 centiares de nature de sol, chemin et d’inculte sur les parcelles 464, 466, 467 et 472 de la section  C du plan cadastral de la commune situés dans le quartier de « la peyreres » Ces terrains appartenant en 1828  à Crouseille de Nay et la commune de Bosdarros  furent indemnisés moyennant la somme de 3800 francs pour la rectification du chemin vicinal ordinaire dit des carrières  de la commune.       

A suivre

 

La tour du moulin d’Espalungue

     A ce stade des recherches , en l’absence d’information sérieuse sur l’origine et la destination primaire de l’édifice et même si tous laisse penser à première vue qu’il s’agit d’un pigeonnier, on ne peut faire pour l’instant que des hypothèses concernant l'existance  d’une telle construction à cet endroit précis. Compte tenu de la présence de boulins aussi bien à l’intérieur qu' étrangement à l’extérieur de ses murs il semble certain que cette tour ait bien servi de pigeonnier peut être aux habitants du moulin et les Christy qui furent, semble t-il, les derniers meuniers du lieu et ce jusqu’au début du 20ème siècle. Si le Baron était encore propriétaire des moulins et de la tour longtemps après la révolution, avec l’abolition des privilèges le 4 aout 1789 qui donnait à tous le droit de posséder un colombier, il se peut alors que les différents meuniers et foulonniers qui exploitèrent les usines sur le canal de l’Escourre en profitèrent pour transformer la bâtisse à leur disposition pour y élever librement des pigeons. Le même dit baron d’Espalungue possédant déjà sur sa propriété un des plus grand colombier du Béarn laissa surement la possibilité de créer des boulins sur l’édifice dont l’ implantation plutôt anarchique sur les deux faces des murs et sur toute la hauteur laisse penser que sa construction fut certainement antérieure à cette utilisation sous l’ancien régime et peut être avant celle des moulins eux mêmes qui remonterait au début des années 1700 et dont ils ne reste aujourd’hui plus que les ruines. La disposition des boulins contraste aussi avec l’application qu’ont eut les bâtisseurs à l’édification d’un bâtiment dans les règles de l’art avec des chainages d’angle en pierre d’Arros qui ont particulièrement bien résistés au temps et un appareillage des galets parfois dit « en arête de poisson » conférant à la maçonnerie une grande solidité où seule la façade des ouvertures en partie effondrée semble avoir été réaménagée à diverses époques. La question reste donc entière pour l’instant sur l’origine de cette mystérieuse tour qui on peut en être sur n’était pas destinée à être un simple pigeonnier et n’avait pas non plus d’utilité particulière pour le fonctionnement des moulins mais qui pourtant d’après ses dimensions laisse imaginer qu’elle avait son importance et que son implantation dans la plaine loin du bourg n’avait pas été choisi par hasard…… Des recherches complémentaires seront sans conteste nécessaires pour que « la tour d’Espalungue » nous révèle un jour tous ses secrets.

 

 

 

 

 

tour du moulin de l'Escourre

  Les quartiers d'Arros en 1791         

       L'an mil sept cents quatre vingt onze et le trente mars au lieu d'Arros et maison commune, le conseil général étant duement convoqué aux formes ordinaires dans laquelle convocation il a été fait lecture par Jean Caballé dit Hourcade secrétaire greffier de la communauté du décret de l'assemblée nationale  des 20, 22 et 23 novembre 1790 accepté par le Roi notamment du premier titre du décret, lequel article porte qu'aussitôt que les municipalités auront reçu le décret et sans attendre le mandement du directoire du district elles formeront un état indicatif du nom des différentes divisions de leur territoire s'il y en a déjà d'existantes ou de celles qu'elles détermineront s'il n'en existait déjà pas et que ces divisions s'appelleront sections, soit dans les villes soit dans les campagnes et pour nous conformer au sus dit article et d'après les connaissances que nous avons de la consistance du territoire de notre communauté situé dans la plaine nous l'avons divisé en trois sections; 
   La première appelée  la plaine basse autrement "la Cardede", située à l'orient de la paroisse contigue aux territoires des communautés de Bourdettes, Baudreix ,Boeil et Saint Abit .
   La seconde appelée la plaine haute, autrement "la lande" celle ci contigue à la première section et également aux territoires de Bourdettes et Saint Abit et herms communs de notre communauté du coté du midi.
   La troisième située à l'occident de la seconde contigue également à l'herm commun appelé "Monderey" et à un autre herm commun de notre communauté appelé de la Lus et des terres des habitants du hameau.

  Cette dernière section est traversée par un ruisseau appelé Luz lequel par les fréquentes innondations qui surviennent chaque année par ses débordements en devaste et ruine les fruits on peut dire toutes les années.
   Ces trois sections formées, nous avons divisé les hameaux en deux autres sections, à savoir: ceux appelés "culiher" et "milieu" en une section et celui des "Bouscassés" en une autre, les deux premiers contigus a la troisième section de la plaine et aux même herms communs et aux territoires du Bosdarros. Le dernier appelé  "Bouscassés"contigu au hameau du milieu du coté du septentrion et au territoire de Bruges, Asson, Bosdarros et de l'herm commun de la ville de Nay.
   Quant à nos herms nous avons l'honneur d'en donner la contenance au bas de la matrice du rolle conformément au model à nous addressé, avec l'évaluation de son revenu net qui sera faite par les commissaires qui vont être nommés conformement à l'instruction ramenée au titre deux du décret de l'assiette de la contribution foncière. Surquoi la présente délibération a été arrêté et une expédition en sera envoyée par le Sieur Jean Riumpeyrous, procureur de la commune à Messieurs les  administrateurs du directoire   du district, et d'autres copies affichées à la porte  de la maison commune et de l'église paroissiale à ce qu'aucun propriétaire ni habitant ne puisse en prétendre cause d'ignorance.
Le conseil général a signé: Bernis Miramon le maire; Salenave, Laban dit Moussempes et Busy Cambel  les officiers municipaux; Bordenave, Ladebat, Maragna, Domecq, Bonnemasou, Casaux, Harclup et somprou les notables.

 

Hameaux d'Arros