Conseils municipaux 1789/1942

 

Page 1  de 1789  à 1870

Page 2  de 1871  à 1936

 

Les maires, adjoints et conseillers municipaux de 1789 à 1855

 

1789-1791

 Pierre Bernis Miramon 1er jurat au moment de la révolution et jurat sous l’ancien régime depuis 1773 devient le 1er agent municipal de la commune .

      Les agents municipaux  sont élus  au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

 

1ère République 1792/1804

1792:  Pierre Bordenave est élu agent municipal

                             Le 20 septembre 1792, le registre des naissances, des mariages et des décès tenu par le curé de la paroisse passa sous la responsabilité d'un officier public élu

1793: Jean Laban Moussempes qui était déjà sous l’ancien régime dans les assemblées communales est élu officier public membre du conseil général de la commune d’Arros le 16 janvier 1793 pour rédiger les actes destinés à constater les naissances, mariages et décès des citoyens.

An II: Jean Sassus est élu le 24 prairial (12 juin 1794) officier public membre du conseil général de la commune d’Arros pour rédiger les actes de l’état civil

Jean Laban Moussempes; officier public 

An III:  Jean Laban Moussempes est officier public de la commune provisoire le 27 ventose ( 15 mars 1795) et réelu le 1er floréal ( 20 avril)

An IV: Jean Sassus est élu en 1796 agent municipal faisant les fonctions d’officier public en conformité avec les nouvelles lois .

Joseph Miramon 1er adjoint (fils de Pierre Bernis Miramon)

An V, An VI: Jean Sassus est agent municipal (1797, 1798)

Joseph Miramon est adjoint officier public de l’état civil en conformité avec la loi du vingt septembre 1792. (mariage civil et procédure de divorce)

An VII, An VIII: Les mêmes que dessus.

Avec la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), l’appellation de maire revient, qui remplace celle d’agent municipal.                                 

        La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l'élection du maire et l'adjoint, qui sont désormais nommés par le préfet pour les communes de moins de 5000 habitants.

          Il n'y a  aucun mariage de célébré  à Arros ; Le président de l’administration municipale du canton de Nay est chargé de rédiger les actes de mariages des citoyens du canton d'après La loi du 23 fructidor An VI (30 Aout 1798) qui institue l'obligation de célébrer les mariages les jours de décadi (dernier jour d'une décade dans le calendrier révolutionnaire) au chef-lieu du canton. Cette loi restera effective entre le 1er vendémiaire an VII (22 septembre 1798) et le 7 Thermidor an VIII (26 Juillet 1800).

 

Consulat  novembre 1799 / mai 1804

An VIII, An IX: Jean Grilhou fils, maire nommé par le préfet, Joseph Miramon, adjoint 

Jean Caballé dit Hourcade (ancien instituteur) nommé secrétaire,   Puyou dit Trauqué nommé trésorier

Conseillers municipaux: D'Espalungue, Juppé, Bordenave,  Poulit fils, Cambel, Lassus, Cazamayou, Bonnemaizon

   À compter du 2 pluviôse an IX () le maire est chargé seul de l’administration de la commune et les conseillers ne sont consultés que lorsqu’il le juge utile. Le maire exerce ce pouvoir absolu jusqu’en 1867.

4 février 1801: vote à scrutin  secret pour la nomination du président du bureau à la vérification des comptes dont le résultat a été en faveur du citoyen Espalungue qui sur dix voix en a réuni neuf. En conséquence il a été proclamé président et ensuite le président et le conseil ont choisi le citoyen Bernis Miramon pour secrétaire. 

An X, An XI (1802): Jean Grilhou fils, maire,   Joseph Miramon, adjoint

Conseillers municipaux: J. Baptiste d'Espalungue, Pierre Sallanabe, Jean Lassus, Bernis Miramon, Pierre Juppé, Bordenave, André Cambel, Pierre Poulit et Jean Bonnemazou.

An XII, 1804: Jean Grilhou fils, maire, Joseph Miramon, adjoint

Le 4 février 1804: Nomination des nouveaux membres du conseil.  Renouvellement de la moitié des membres composant le conseil municipal.

Sont nommés les citoyens, Harclup, Méniche, Porte, Ladebat fils et Pelohy en remplacement des citoyens Bernis-Miramon (décédé), Lassus, Cambel, Bonnamazou fils et Cazamajou sortants 

 

1er Empire 1804/1815

1805: Jean grilhou maire jusqu'en juillet 1805

Pierre Bordenave, maire provisoire à partir de aout 1805,  Joseph Miramon, adjoint

1806: Jean Grilhou,  maire  décédé le 21 aout 1806 

Octobre 1806: Joseph Miramon, maire,  Jean Bonnemazou, adjoint

       Le 13ème jour de mars 1806 le conseil municipal de la commune d’Arros duement assemblé dans la maison commune pour des raisons de sa compétence dans la dite assemblée, il a été fait par au dit conseil de l’arrêté du Préfet en date du 25 frimaire an 14 par lequel le dit préfet a nommé le Sieur Jacques Séris dit Cauhapé membre du conseil en remplacement du Sieur Salenave décédé. Ensuite le sus dit Seris dit Cauhapé ayant été appelé à la dite maison commune ou il lui a été fait part de sa nomination, lequel ayant accepté. Et ensuite s’étant rendu à son poste et approuvé le préalable serment par lui prêter en main du sus dit maire a promis remplir  les fonctions que la loi lui attribue en homme de probité et d' honneur et a signé

                            

An 1807 : Joseph Miramon, maire , Jean Bonnemazou, adjoint ,  Jean Hourcade , secrétaire

Conseillers communaux: Juppé, Bordenave, Poulit, Harclup, Méniche, Porte, Ladebat, Séris dit Cauhapé et Bonnemazou.           

An 1808:  Ladebat Jean maire jusqu’en février 1809

Lassus Jean adjoint jusqu’en 1815

An 1809 / 1834 :  Espalungue Jean Baptiste maire jusqu’à son décès le 13 novembre 1834

An 1811:  Joseph Miramon,  Pierre Bordenave,  Jean Harclup, Raymond Méniche, Jean Porte Pierre Poulit : conseillers municipaux

 

Restauration 1815/1830

        L’an mil huit cent seize et le dix may, nous, Henry d’Espalungue baron d’Arros et maire actuel, vu l’arrêté de M le Préfet en date du 4 courant par lequel il nous réintègre dans la fonction de maire de la commune d’Arros, après nous être transporté dans la maison commune avons prêté le serment dont la teneur suit :

    « Je jure et promets à Dieu  de garder obéissance et fidélité au Roi, de n’avoir aucune intelligence, de n’assister à aucun conseil, de n’entretenir aucune Ligue qui serait contraire à son autorité et si dans le ressort de mes fonctions ou ailleurs j’apprenais qu’il se trame quelque chose à son préjudice, je le ferais connaitre au Roi »                         

   Signé d’Espalungue

     D’après le même arrêté, nous sus dit Maire avons procédé à l’installation du Sieur Joseph Miramon pour remplir les fonctions d’adjoint, lequel à prêté en nos mains le serment dont la teneur suit :

   « Je jure et promets à Dieu de garder obéissance et fidélité au Roi, de n’avoir aucune intelligence, de n’assister  à aucun conseil, de n’entretenir aucune Ligue  qui serait contraire à son autorité  et si dans le ressort de mes fonctions ou ailleurs j’apprenais qu’il se trame quelque chose à son préjudice, je le ferais connaitre au roi »                   

1816/1823:  Joseph Miramon adjoint

1818:  Le vingt quatre juin mil huit cent dix huit, nous, Jean Baptiste d’Espalungue maire de la commune d’Arros, en exécution de l’arrêté de M le Préfet du 15 avril dernier, à nous adressé, portant nomination du Sieur Pierre Moussempez aussi d’Arros, pour remplir les fonctions de membre du conseil municipal de cette commune en remplacement du Sieur Poulit démissionnaire, procédant à son installation conformément aux dispositions du dit arrêté à suite de quoi le dit Moussempez a prêté le serment prescrit par le même arrêté, qui par nous a été reçu, de tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal.

   Suit le serment ci-dessous prêté par Sr Moussempez :

      «  Je jure fidélité au Roi, obéissance à la chartre constitutionnelle et aux lois du royaume »             

     Le seize juillet mil huit cent dix huit, nous, Jean Baptiste d’Espalungue maire de la commune d’Arros en exécution de l’arrêté de M le Préfet du six du courant à nous adressé, portant nomination du Sieur Jean Bordenave fils aussi d’Arros pour remplir les fonctions de membre du conseil municipal de cette commune, en remplacement du Sieur Seris dit Cauhapé qui a changé de domicile ; procédant à son installation conformément aux dispositions du dit arrêté, à suite de quoi le dit Jean Bordenave a prêté le serment prescrit par le même arrêté qui par nous a été reçu, de tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal.

   Suit le serment ci-dessous prêté par le Sr Bordenave

« Je jure fidélité au Roi, obéissance à la chartre constitutionnelle et aux lois du royaume »

1820: Jean Bordenave, Jean Moussempez, Jean Harclup, Raymond Méniche, Jean Caballé, Jean Porte, André Cambel, Jean Ladebat : conseillers municipaux.

   Le trois septembre 1820 : nomination du sieur Pierre Juppé comme membre du conseil municipal en remplacement de son père décédé et de Pierre Domecq qui remplace le Sieur Harclup.

1821:

Département des Basses Pyrénées

A Pau le 19 juin 1821

    Nous, préfet du département des Basses Pyrénées, officier de l’ordre royal de la légion d’honneur.

    En exécution de l’ordonnance du Roy du 13 janvier 1816 procédant au renouvellement quinquennal des maires et adjoint des communes du département en dessous de 5000 âmes.

    Renomons les Sieurs d’Espalungue Jean Baptiste, Henri, Martin, propriétaire rentier, pour remplir les fonctions de maire de la commune d’Arros et le Sieur Joseph Miramon cultivateur pour remplir celle d’adjoint au maire dans la même circonscription.

Lesquels se présenteront à la maison commune pour être installés dans leurs fonctions, après avoir prêté serment d’après la formule suivante :

   « Je jure fidélité au Roy, obéissance à la charte constitutionnelle et au lois du royaume »

  Il sera dressé procès verbal de la dite installation sur le registre de la commune. Une expédition en sera adressée dans la huitaine au Sieur préfet

  La présente nomination sera pareillement transcrite sur le registre.

      Le onze juillet mil huit cent vingt et un. Nous, Jean Porte, membre du conseil municipal de la présente commune, délégué par arrêté de M le préfet des Basses Pyrénées en date du 19 juin dernier, comme premier membre du sus dit conseil municipal, pour procéder à l’installation de M.M les maire et adjoint de la même présente commune, constatons avoir reçu le serment de M d’Espalungue maire renouvelé, ainsi que celui du Sieur Joseph miramon adjoint, aussi renouvelé dont la formule suit :

     « Je jure fidélité au roi, obéissance à la charte constitutionnelle et lois du royaume», lesquels MM d’Espalungue et Miramon ont par nous été installé pour remplir les fonctions qui leur sont déléguées par le sus dit arrêté, de tout quoi, nous avons dressé le présent procès verbal que les sus dits fonctionnaires publiques ont signé avec nous.

1821 et le 21 juin les Sieurs Jean Porte et Jean Ladebat donnent leur démission en désaccord avec le traitement du curé imposé par le Préfet.

Autres démissions du conseil municipal

A  Pau le 17 aout 1821

        Nous, préfet du département des Basses Pyrénées en vertu de la loi du 28 nivose an 8

    Nommons les Sieurs Jean Grilhon Cambel et Antoine Suberbielle Poulit aussi d’Arros cultivateur pour remplir les fonctions de membre du conseil municipal en remplacement des Sieur Cambel et Méniche d’Arros démissionnaires.

Lesquels se présenteront à la maison commune pour être installés dans leurs fonctions après avoir prêté serment d’après les formes suivantes :

   "Je jure fidélité au Roy obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du royaume".

 Il sera dressé procès verbal de la dite installation sur le registre de la mairie. Une expédition en sera adressée dans la huitaine au sous préfet.

La présente nomination sera pareillement transcrite sur le registre de la dite commune.

        Le dix septembre mil huit cent vingt et un, Nous, Jean Baptiste d’Espalungue, maire de la commune d’Arros en exécution de l’arrêté de M le Préfet du 17 aout dernier à nous adressé portant nomination des sieurs Jean Grilhou Cambel et Antoine Suberbielle Poulit aussi d’Arros pour remplir les fonctions de membre du conseil municipal en remplacement des Sieurs Cambel et Méniche démissionnaires procédant à leur installation, conformément aux dispositions du dit arrêté à suite de quoi les dits Grilhon Cambel et Suberbielle Poulit ont prêté  le serment prescrit par le sus dit arrêté qui par nous a été reçu, de tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal.

1823/1831: Jean Bordenave fils adjoint

1829/1830 Maire, Jean Baptiste d’Espalungue Adjoint, Jean Miramon

 

Monarchie de Juillet 1830/1848

Les élections législatives à Arros en 1830

     Après l’espérance des années révolutionnaires,  l’administration sous la restauration avait restreint plus encore que sous l’ancien régime les droits  des français de prendre en main leur destinée dans les affaires publiques à tous les échelons. Les habitants des communes n’ont alors plus le droit de d’élire leurs conseillers municipaux et encore moins les adjoints et maires. Dans les communes de moins de 5000 habitants comme  à Arros, c’est le préfet qui  les nomme désormais avec le droit aussi de les suspendre de leur fonction. Les conseillers d’arrondissement et généraux des départements sont eux directement à la nomination du roi

    Une loi en 1820 institut le suffrage censitaire ou pour être électeur il fallait alors payer des impôts directs à la hauteur de 300 francs ou seuls les plus riches pouvaient voter  et même pour les plus fortunés d’entre eux déposer  deux bulletins dans les urnes.

   Ce système, peu démocratique, eut pour conséquence qu’il n’y eut pour les élections de la chambre des députés en 1830 seulement 90 électeurs dans tous l’arrondissement de Pau dont  5 pour les deux cantons de Nay ; 1 à Asson, 1 à Arthez, 1 à Coarraze, 1 à  Pardies et un seul à Arros  (certainement le baron d’Espalungue qui cumulait les fonctions de maire et de conseiller général depuis 1807 jusqu’à sa démission en 1830) et pas un seul dans les 19 autres communes  y compris à Nay. Le dépouillement n’avait surement pas été très difficile à mettre en oeuvre.

Après les nouvelles lois électorales  de 1848, il y aura 6900 électeurs pour les deux cantons de Nay aux  élections législatives  de 1877 entachées par la corruption dans plusieurs  villages  

1830/1834 Maire : Jean Baptiste d’Espalungue Adjoint : Jean Miramon

Décès de J.B d’Espalungue le 13 novembre 1834 à 46 ans

(avril)1834/1837 Maire : Jean Miramon Adjoint : Jean Pareilh

1838 Maire : Jean Miramon fils Adjoint : Pierre Capadou

Conseillers municipaux : Casalis, Grilhou, Lassus, Suberbielle, Poulit, Casaux fils, Harclup, Juppé, Hoursans, Moussempes, Domenjolle.

1840/1842

Election municipale de Juillet 1840.

Sont élus : Pierre Capadou, Jean Pareilh, Jean Moussempez, Jean Horgue, Jacques Casalis et Bernard Somprou. Casalis démissionne de ses fonctions et le 15 aout 1840 Davancens officier de santé est élu à sa place

Jean Miramon et Pierre Capadou sont nommés par le préfet maire et adjoint et prêtent serment de fidélité à la constitution et au Roi le 1er septembre 1840

 

 Procès verbal de l’installation des conseillers municipaux

      Le 5 juillet 1840, nous soussigné, maire de la commune d’Arros, procédant en vertu de l’art 52 de la loi du 21 mars 1831 et des instructions de M. le Préfet en date du 30 juin dernier, avons convoqué les sieur Pierre Capadou, Jean Pareilh, Jean Moussempes, Jean Horgues, Jacques Casalis et Bernard Somprou élus conseillers municipaux dans les opérations électorales qui ont eut lieu dans cette commune le 14 juin dernier. Nous leur avons déclaré que nous étions chargé à procéder à leur installation. Nous avons en conséquence reçu leur serment que chacun d’eux à prêté dans les termes suivant excepté M. Casalis qui a refusé de se rendre à la convocation et qui a déclaré par écrit ne pas accepter les fonctions de membre du conseil municipal.

« Je jure fidélité au Roi des français, obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du Royaume »  

 

1843/1845

Election de juillet 1843

Sont élus conseillers municipaux : Jean Miramon, Jean Grilhou, Pierre Juppé, Pierre Harclup, Barthélémy Lassus et Jean Casaux fils

Maire : Jean Miramon Adjoint : Pierre Capadou

1846/1848

Election de septembre 1846

Sont élus : Davancens, Pareilh, Capadou, Moussempes, Bordenave fils, horgues, d’Espalungue

Jean Miramon et Pierre Capadou sont renommés à leur poste par le préfet

 

Deuxième République 1848/1852

Election d’aout 1848

Sont élus : Pareilh, Moussempes, Bordenave fils, Casenave, Casaux fils, Blanquine, Espalungue, Capadou, Miramon, Lirot, Bèes, Grilhou

Jean Grilhou et Bordenave sont nommés maire et adjoint par le préfet et prêtent serment d’obéissance à la constitution et au président

Aout 1852 Jean Miramon est nommé maire Capadou est nommé adjoint mais refuse d’accepter ses fonctions pour cause de faiblesse de sa vue et Jean Moussempes est nommé à sa place

Election de septembre 1852

Sont élus conseillers municipaux : Ladebat Jean, Salenave André, Moussempes Jean, Casaux Jean, Grilhou Jean, Juppé Pierre, Lassus Pierre, Lirot Jean, Harclup Jean, Blanquine Jean, Bordenave Tous prêtent serment d’obéissance à la constitution et au président Louis Napoléon Bonaparte

 

Second Empire 1852/1870

Proclamation de l’empire en décembre 1852

Election municipale de mars 1853

Sont élus : Juppé, Grilhou, Bordenave, Blanquine, Lassus, Salenave, Lirot, Casaux fils et Moussempes (adjoint)

Octobre 1853 Jean Ladebat est nommé adjoint et prête serment à l’Empereur

Juin 1855 sont nommés Jean Miramon, maire d’Arros et Jean Ladebat son adjoint

Aout 1855 sont élus membres du conseil municipal : Jean Grilhou, Jean Pétroix, Jean Horgue, Jean Blanquine, Jean Casaux fils, Jean Ladebat, Jean Crouseille, Jean Lirot, Pierre Juppé, Jean Moussempes, Pierre Lassus.

Les conseillers Moussempes et horgue décèdent du choléra en octobre 1855

A suivre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 
 

Corruption électorale à Arros

        Des élections législatives francaises pour la IIème legislature de la 3ème république se déroulent en octobre 1877, à la suite de la dissolution de la précédente assemblée, élu en 1876, par le président légitimiste Mac-Mahon et qui avait donnée une majorité de républicains mettant fin à la majorité royaliste de l’assemblée. Ces élections le désavouent et renforcent le camp républicain ou de nombreuses invalidations sont prononcées dont deux sur les six députés des Basses Pyrénées et notamment dans la circonscription où votent les habitants du canton de Nay. Notre député depuis 1871 était Marcel Barthe, un républicain déjà élu sous la 2ème république en 1848 est réélu en 1876 avant de perdre son fauteuil après la dissolution en 1877 au profit du légitimiste Joseph louis de Luppé. Son élection est invalidée, accusé d’abus et de corruption après une enquête parlementaire et il se retrouve à se défendre à la chambre des députés. Les débats sont houleux et le dit Luppé se retrouve face au rapporteur et à l’assemblée nationale défendu par le Comte de Perrochel qui apporte des témoignages savoureux sur les pratiques électorales dans les villages des basses Pyrénées.

   Extrait de l’intervention du Comte de Perrochel à l’assemblé à la séance du 7 mai 1877

    "Les électeurs de Mr le comte de Luppé tiendrons à montrer au pays que ce n’est pas l’argent qui les conduit, mais leur conscience qui les dirige. Aussi je n’aurai pas besoin de m’adresser à eux et de leur dire : Electeurs qui avez voté pour Mr le comte de Luppé, voilà la façon dont on vous traite, ou plutôt dont on vous maltraite. Ah ! si vous aviez votez pour Marcel Barthe, vous seriez des hommes convaincus, des citoyens honnêtes ; mais parce que dans la pleine possession de votre conscience et de votre indépendance, vos votes se sont portés sur Mr le Comte de Luppé, alors, à la face de la France, on vous attaque, on vous déshonore ! Vous n’êtes plus que des hommes qui se vendent pour une pièce de monnaie et un verre de vin ! Vous n’êtes plus que des corrompus et des ivrognes " (très bien ! à droite)

   La séance du 16 février avait mis en avant les pratiques d'une corruption à grande échelle dans tous les villages du canton de Nay et tout particulièrement à Asson et Bourdettes où le candidat légitimiste avait « arrosé » les électeurs en leur offrant argent , boissons et repas dans toutes les auberges contre leur vote , à Coarraze aussi par des détournement des fonds publiques destinés à aider les victimes des inondations pour acheter des voix ou à Montaut où le curé monte en chaire pour des sermons des plus antirépublicains etc ……

      Le comte de Perrochel se défend

    "S’il y a eu corruption dans l’arrondissement des Basses Pyrénées, ce n’est pas Mr le Comte de Luppé qui en est l’auteur. Permettez moi de vous citer ici des attestations qui peut être exciteront vos rumeurs et vos indignations

    Il lit quelques attestations dont la suivante:

  « Je soussigné Lagouarrotte, propriétaire à Arros (basses Pyrénées), déclare avoir vu donner du sieur Barthe fils la somme de 50 francs au sieur Ladebat pour acheter des voix pour son père, candidat à la députation » (rumeurs à gauche)

     Un membre :"Votre partie l’aurai fait poursuivre si véritablement la corruption avait existé?"

C’est surement la seule fois dans l’histoire de la république française que le village d’Arros est cité dans l’hémicycle du Palais Bourbon. et cet article laisse imaginer toutes les passions de nos aieux pour la politique. 

Les élections de 1876 eurent surement des dommages collatéraux jusque dans notre commune où le maire de l'époque Pierre Suberbielle dut démissionner de sa fonction en juin, démission acceptée et remplacé provisoirement par Jean Grillou, l'adjoint au maire avant de reprendre son poste en décembre.

L’élection  de Mr de Luppé a été invalidée et Marcel Barthe retrouve son siège de député


Elections à Arros sous la IIIème république

 

1896

Elections municipales 
1er tour de scrutin du 3 mai
Sont élus 5 républicains et 4 réactionnaires
Il y a 3 ballotages
Le 17 mai d'Espalungue est élu maire et Méniche comme adjoint


Elections législative en  juin 
Résultat de la 1ere circonscription de Pau
pour Arros: inscrits 277, votant 191
Cassou  républicain et député sortant 126 voix
Butel clérical 48 voix
Cassou est facilement réelu  député

 

1900

Elections municipales 
Mr Despalungue, maire sortant n'est pas candidat
Scrutin du 1er tour du 10 mai
il y a ballotage pour 5 sièges 
Dufau est élu maire, Méniche comme adjoint
1902  Dufau, Méniche, Miramont Fréderic et Ladebat sont les membres au comité républicain pour Arros 

 

Elections du 11 mai 1902 à Arros

      Malgré les réclamations longuement réitérées et pressantes de plusieurs protestataires dont deux membres du bureau de vote, deux bulletins, sur leslquels le nom de M. d’Iriart-Echepare était rayé au crayon et remplacé également au crayon par celui de M.Ariste, n’ont pas été comptés à ce dernier. Le texte de la loi, contraire à cette fausse interprétation et conforme à l’usage constamment pratiqué à Arros, a été longuement expliqué et mis sous les yeux de MM. Dufau, Méniche et Ladebat, président et membre du dit bureau, dont ils composaient la majorité. Mais ces Messieurs, dont le premier est maire, le second adjoint et le troisième, conseiller municipal, n’ont rien voulu entendre à ces observations. Heureusement que la commission de recensement est là et qu’elle réparera la manœuvre de ces scrutateurs.

 

1914

Elections législatives à Arros en avril 1914

1ère circonscription de Pau

Inscrits : 274 , votants : 223

Résultats :D’Etchepare 120, Maisonnier (libéral) 80, Lapique (socialiste) 12

Mr d’Iriart-d’Etchepare (républicain) est élu député

 

1919

Jean Dufau est élu maire d'Arros en décembre


Election au conseil général de décembre
canton de Nay-Ouest
Résultats  à Arros: Docteur Lacq 103, Guilhot 85
Lacq est élu conseiller avec 248 voix d'avance dans le canton

 

1921

Elections législatives 
Première circonscription des Basses Pyrénées
1er tour à Arros le 1 mai
inscrits: 297, votants: 182
résultats: Jacques Doléris (répulicain laïc) 87, Champetier de Ribes (gauche catholique) 84
Il y a ballotage dans la circonscription
2ème tour le 15 mai
Inscrits: 297, votants: 212
résultats: Doléris 116, Champetier de Ribes 91
Doléris est élu député

Aux élections de mai 1924 Champetier de Ribes sera élu député par un scrutin de liste assez confus et  il obtiendra à Arros  93 votes

 

1925
Elections municipales 
Scrutin du premier tour le 3 mai
12 conseillers à élire 
Sont élus:
pour la liste républicaine et des intérêts communaux:  Méniche Edouard (maire sortant), Lolou (conseiller sortant), Somprou (conseiller sortant), Toulet (conseiller)
pour la liste adverse: Grilhou (conseiller sortant), Porte (conseiller sortant).
Scrutin de ballotage de second tour, 5 sièges à pourvoir
sont élus: 
pour la liste républicaine: Loustau Jean, Lacrouts Paul, Montamat Urbain, Ramongassié Edouard
pour la liste adverse: Jean Pétroix
Total 8 élus pour les républicains  contre 4 
Edouard Méniche est élu maire et Somprou comme adjoint 

 

1929
Elections municipales du 8 mai
Méniche Edouard, maire sortant ne se représente pas
Au premier tour, trois listes se trouvent en présence:
liste Somprou, adjoint au maire sortant
liste Pétroit, conseiller sortant 
liste Ladebat, dissidente
Les deux premières listes ont reçu environ 100 voix chacune, la troisième seulement 15
Ont été élu:
pour la liste Somprou: Marcel Méniche, Somprou,et loustau
pour la liste Petroix: Porte, Pétroix, Tourné
reste six sièges à pourvoir
Scrutin de ballotage du second tour le 14 mai
Liste Somprou: Junqua et Montamat élus
Liste Pétroix: Arriulou, Laragnouet, Pucheu et Berges élus
total liste Somprou 5 élus
total liste Pétroix 7 élus
Le 25 mai Mr Porte est élu maire avec 11 voix et Pétroix comme adjoint avec 7 voix

 

1935
Elections municipales de mai
1er tour de scrutin 
sont élus: MM Porte maire sortant, Pétroix adjoint, Arriulou, Tourné, Laragnouet et Méniche tous conseillers sortants et Processe
Il y a ballotage pour cinq sièges.

2ème tour de scrutin 
sont élus: Pucheu 115 voix, Suberbielle 113, Berges 113, Somprou 113, Loustau 112

 

Conseil municipal en 1936 
Porte maire, Processe, Lourau, Pétroix, Suberbielle, Laragnouet, Tourné, Pucheu, Berges
(Mr Porte sera révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy)

 

 
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