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1794 A l'école de la république

1801 Cumul des fonctions

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1806 Traitement de l'instituteur

1811 Nomination

1813 Académie de Pau

1816 Instruction primaire

1838 Décès de l'institutrice

 

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1838 Ecole privée

1839 Traitement institutrice 

1840 Traitement instituteur 

1849 Retraite méritée

1849 Remplacement

1851 Elèves étrangères

1851 Nomination

1852  Soeur  St Saturnin

1855  Gratuité

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1858 Effectifs

1859 Nomination

1860 Fournitures scolaires

1871 Leg du curé

1873 Salle d'asile

1902 Laïcisation

1909 Ecole des Labassères

1951  Journal officiel

Liste des instituteurs d'Arros

1896 Jean Sinceux

 

 

A l'école de la 1ère république

     Le 2 germinal an II de la république (22 mars 1794), le citoyen Raymond Méniche cadet s'est présenté au conseil d'Arros pour lui déclarer son voeu de participer à l'enseignement public. Il s'est proposé, conformément à l'article 3 de la première section du décret du 29 frimaire relatif à l'organisation de l'instruction publique, à enseigner dans son école aux élèves qui lui seraient confiés, la lecture, l'écriture et les premières règles de l'arithmétique comme aussi il porterait le plus grand zèle à leur expliquer les droits de l'homme, la constitution et qu'il mettrait sans cesse sous les yeux le tableau des actions héroiques et vertueuses. Les membres du conseil général de la commune lui donne acte à sa réquisition et le 3 germinal, en exécution de la loi sur l'organisation de l'instruction publique, un registre a été ouvert aux fins de l'inscription des instituteurs du premier degré d'instruction et des enfants qui leur seront confiés par les pères, mères, tuteurs ou curateurs.

Liste des enfants

Laborde en a confié deux au citoyen Raymond Méniche instituteur, l'un nommé Dominique Laborde agé d'environ dix ans et l'autre Jacques Laborde d'environ huit ans.

Marie Simon, veuve Cabarrecq en a confié deux, Bernard Cabarrecq agé de neuf ans et Pierre Cabarrecq agé de six ans

Jeanne Navarre, veuve Gesta en a confié un nommé Jean Gesta agé de six ans

Jean d'Artigue dit Bauné en a confié un nommé Raymond Bauné agé de huit ans

Jean Bonnemasou en a confié un nommé Pierre Bonnemasou agé d'environ huit ans

Jacques Dabancens a confié deux fils, l'ainé appelé Alexis Dabancens agé d'environ douze ans  et le cadet  Dominique agé d'environ dix ans

Bernard Ranguine a confié son fils ainé  nommé Pierre Rangine agé d'environ dix ans

Pierre Lahillonne dit Mourillot a confié son fifs ainé Joseph Mourillot agé d'environ six ans

Dominique Soulé a confié ses deux fils, l'un nommé Antoine Soulé ainé agé d'environ dix ans et le cadet Jacques agé de sept ans

Jeanne, veuve Augé a confié son fils cadet nommé Jean agé d'environ sept ans

Jean Massaly a confié son fils cadet nommé Bernard Massaly agé d'environ neuf ans

Jean Médebielle dit Lanusse a confié son fils ainé nommé Jean agé d'environ six ans

Pierre Lembeye a confié son fils cadet nommé Jean Lembeye agé d'environ dix ans

Jean Dominjole a confié son fils ainé nommé André Dominjole agé de'environ huit ans

Jeanne Domengine a confié son fils Pierre Domengine agé d'environ dix ans

Pierre Domecq a confié ses deux fils cadets nommé tous les deux Jean et agés d'environ de huit et dix ans

Jean Sinceux a confié son fils cadet nommé Jacques agé d'environ neuf ans

Jacques Barbé a confié ses deux fils, l'ainé nommé Jean agé d'environ onze ans et  Henri le cadet agé de six ans

Pierre Barbé dit Narbonne a confié ses deux fils , l'ainé nommé Jacques Narbonne agé d'environ neuf ans et Jean le cadet agé de sept ans

Jean Cazaux a confié son fils cadet nommé Pierre Cazaux agé d'environ six ans

Jean Lassus a confié son fils agé d'environ onze ans

Isabau Barbé veuve Médevielle a confié son fils ainé nommé Henri Medevielle agé d'environ neuf ans

Pierre Labarrère a confié ses deux fils, l'ainé nommé Jacques agé d'environ  neuf ans et Jean  le cadet agé de sept ans

Jean Ladebat a confié son fils cadet nommé Pierre agé d'environ sept ans

Pierre Betbedé a confié son fils ainé  nommé Raymond agé d'environ huit ans

Suit l'inscription des enfants qu'on envoie aux écoles primaires

Espalungue -Livron a confié son fils 1er né nommé Martial agé de huit ans

Bernard Bergé a confié son fils ainé nommé Pierre agé de huit ans environ

Jean Saubeta a confié un enfant naturel qu'il a à sa charge et nommé Jean agé d'environ huit ans

Barthélémy Sabatté dit Sarty a confié son fils 1er né nommé Jean Sarty agé de douze ans

Marie Barrailh a confié son fils deuxième né nommé Pierre agé de six ans

Jean Sabatté a confié son fils 1er né nommé Raymond Sabatté agé d'environ douze ans

Jean Poulit a confié son petit fils Subervielle 4ème né agé de dix ans

Jean Laban dit Moussempes a confié son fils Pierre Moussempes 2ème né agé d'environ 14 ans

Jean Vigneau Harclup a confié ses deux fils nommés Jean 2ème et 3ème nés agés de 12 et 13 ans environ

Jean Palette dit Capdevielle a confié son fils 1er né agé d'environ six ans

Jean Ladebat a confié son fils 2ème né nommé Pierre Ladebat agé de douze ans


 6 février 1801

    Le dix sept pluviose an neuf, séance tenante, le conseil municipal assemblé sur la représentation du citoyen Grilhou, maire, a communiqué au conseil la lettre à lui écrite par le préfet le 29 nivose dernier an neuf relative à l’établissement d’un maitre d’école dans les communes ainsi qu’un secrétaire et attendu, qu’il existait déjà dans la présente commune un maitre d’ école tout en état de remplir les fonctions de secrétaire conformément au vœu du gouvernement Le conseil municipal arrêté que le citoyen Caballé dit Hourcade rempliera avec la fonction qu’il remplissait déjà de maitre d’école, celle de secrétaire de la dite commune aux appointements de 160 livres le tout à la charge par le dit Hourcade comme il s’y oblige d’enregistrer gratuitement les actes de naissance et de sépulture des habitants de cette commune payable la sus dites somme de six en six mois Délibéré le sus dit jour, mois et an ajoutant que le sus dit Hourcade demeure tenu de faire le service de l’église ainsi que le cathéchisme pendant le carême

 

 

 
 

.Traitement de l 'instituteur 1806

       L’an 1806 et le premier octobre au lieu d’Arros et dans la maison commune le conseil municipal dument convoqué de l’ordre de Sieur Joseph Miramon maire de la commune celui-ci autorisé par le Préfet dans l’objet de délibéré sur les moyens à prendre pour parvenir au paiement du traitement accordé à l’instituteur de cette commune conformément à l’usage immémorial établi dans cette commune et comme cette dépense ne se trouve pas approuvée par Mr le Préfet, elle n’a pas pu être acquittée par le percepteur à vie de cette commune, attendre que ce sont les pères de famille qui sont tenus de cette rétribution. Le dit conseil délibérant dans sa sagesse voyant l’impossibilité ou la majeur partie des dits pères de famille se trouve par leur défaut de fortune pour acquitter leur cote part du dit traitement ce qui oblige les dits à abandonner leur enfant à l’ignorance et par ce moyen à croitre le nombre de mauvais sujets.

     Pourquoi, le sus dit conseil municipale est d’avis de supplier la bonté paternelle de Mr le Général Préfet d’autoriser le maire de la présente commune à faire pouvoir au paiement de la somme de 140 francs montant du traitement accordé a l’instituteur, la dites somme à prendre sur le produit des revenues de la dite commune qu’il croit être suffisant pour parvenir à cette dépense, moyennant une juste administration, par ce moyen faciliter l’instruction des familles infortunées et parer aux inconvénients, résultats de l’abandon de l’éducation Délibéré à Arros et dans la maison commune le sus dit jour, mois et an et avons signé.


Le 17 mars 1811

          Je soussigné, promet et m’engage à remplir la fonction d’instituteur pour l’éducation des enfants de la commune d’Arros, moyennant la somme de cent quatre vingt francs par an à commencer de ce jour dix sept mars mil huit cent onze et que le maire de la commune qui a signé avec moi s’engage à me faire acquitter. Arros, le 17 mars 1811 et ont signé : Dabancens et d’Espalungue maire.

 

Université Impériale

Académie de Pau

         Le recteur de l’académie, vue l’article 193 du décret impérial en date du 15 novembre 1811.

 Vu les instructions de Son Excellence le grand maître de l’université

 Vu les attestations délivrées par les personnes compétentes desquels il paraît que le sieur Davancens Alexis natif d’Arros âgé de 33 ans est de bonne vie et mœurs, et qu’il a de l’intelligence et la capacité nécessaire pour remplir dignement le devoir d’instituteur primaire. Le dit Sieur Davancens exercera les fonctions dans la commune d’Arros, à la charge par lui de se conformer aux décrets impériaux et aux réglementations de l’université, et de faire enregistrer préalablement la présente autorisation au secrétariat de la mairie ; à cet effet il en en sera délivré un extrait revêtu du sceau de l’académie.

   Le présent arrêté sera soumis à l’approbation de Son Excellence le grand maître. Fait à Pau le 8 mars 1813 et signé Eliçagaray.

 

Instruction primaire en 1816

   Le dix neuf décembre mil huit cents seize dans le maison commune d’Arros, ou le conseil municipal s’est assemblé à l’invitation de Mr le Maire de cette commune et en exécution de l’ordonnance du Roi du 29 février dernier sur l’instruction primaire et la circulaire de Mr le Préfet du deux décembre même année à ce relatives après en avoir pris connaissance, ainsi que de la lettre de Mr le président du comité cantonal en date du  six courant considérant ;

   1° les dispositions de l’article premier de la sus dite lettre du président le conseil estime qu’un instituteur peut suffire à l’instruction primaire de cette commune.

   2°  considérant que par la délibération du 28 juillet dernier le conseil municipal ayant disposé des revenus communaux pour être employés aux réparations indispensables à faire sur certains objets à la charge de la commune et que sous ce rapport, il ne peut etre affecté quant à cette année au paiement des instituteurs que la somme de 60 francs qui a déjà été affectée pour son logement et que pour parfaire à celle de 180 francs, à laquelle son traitement a été fixé, il y sera suppléé par une cotte rétributive sur les parents des élèves de la classe reconnus dans l’aisance pour en acquitter la rétribution dont le nombre se porte à vingt.

   3° quand au nombre des élèves de la classe indigence dispensés de concourir à cette rétribution il a été reconnu par notre dit conseil se porter au nombre de trente sept.

   4°  après avoir considéré et murement réfléchi sur les ressources que la commune pourra mettre à disposition dans cet objet pour l’année mil huit cents dix huit, il a été reconnu qu’elle pourra supporter le montant de ce traitement en entier.

      Délibéré à Arros et dans la maison commune le jour, mois et an qu’en l’autre part.


28 avril 1838

    Ce jour là est décédée à l'âge de 24 ans à Arros mademoiselle Jeanne Péres, originaire d'Argeles dans le canton de Bagnères et institutrice dans notre commune. Son acte de décès nous apprend qu'à cette époque elle tenait alors l'école communale dans le domicile de Méniche où elle résidait en attendant certainement la fin des travaux de construction des nouvelles salles de classe dans le nouveau batiment communal.

 

 
 

 Ecole privée

     Le 4 novembre 1838, le conseil municipal s'est réuni autour du maire M.Miramon fils afin de statuer sur le remplacement de l'institutrice communale  Mlle Jeanne Peres décédée fin avril qui remplissait ces fonctions. Malgré les sollicitudes de l'administration locale, ils ne sont pas parvenus à la remplacer et la nommée Hélène Petroix-Laborde d'Arros, à peine âgée de dix huit ans, a été autorisée à l'ouverture d'une école privée. Depuis ce temps la majeur partie des jeunes filles de la commune fréquente son école ou elle donne des leçons avec beaucoup de zèle et d'affection faisant tout son possible pour inculquer dans le coeur des enfants de bons principes de morale et de religion. En conséquence le conseil, voulant récompensser ses soins et ses bonnes intensions fut d'avis à l'unanimité de lui accorder une gratification de quarante francs pour lui fournir un logement convenable qui lui seront payés à la fin de l'année  à prendre sur le budget de l'année courante affectée au traitement de l'institutrice communale.


Traitement de l'institutrice

    Le 4 aout 1839, l'administration n'a toujours pas remplacer l'institutrice communale et la plupart des jeunes filles resteraient sans instruction vue les ressources des parents si ce n'était la nommé Hélène Laborde qui avait ouvert son école privée depuis bientôt un an pour la modique retribution de dix centimes par mois et par élève à concurance de 50 francs l'année payée par la commune. Jugeant cette somme impossible à lui fournir le nécessaire à son entretien et voyant le zèle qu'elle met à remplir ses devoirs et en récompense des soins que la dite Laborde se donne pour instruire les jeunes filles de la commune qui fréquentent son école, le conseil est d'avis de lui accorder une somme de cent franc à prendre sur le traitement de l'institutrice communale dont la moitié lui sera payée immédiatement et la moitié restante à la fin de l'année. Il sera aussi prélevé ue somme de trente francs chez les pères de famille les plus aisés qui enverront leurs filles à l'école d'après le taux des classes ci après;

La première pour celles qui apprennent à lire et à écrire: 1 franc 50 centimes

La seconde pour celles qui apprennent à lire seulement:  1 franc

La troisième pour celles qui commencent à épeler:  50 centimes

   Le traitement de l'institutrice en 1839, logement compris s'élevait à 220 francs par an dont 140 étaient prélevés sur la portion des revenus ordinaire communaux et 80 francs provenant de la rétribution mensuelle suivant un rolle de répartition.

  Hélène Pétroix- Laborde était la fille de Dominique Pétroix- Laborde et Jeanne Cabarrecq et petite fille de Bernard Pétroix fils cadet. A son mariage en 1848 avec Pierre Birouste, tailleur de pierre  d'Arros elle est dite fileuse. Surement une institutrice communale avait été nommée entre temps et son école privée fut reprise par les filles de la  Croix d'Igon qui poursuivirent son oeuvre jusqu'après la seconde guerre mondiale.


Traitement de l'instituteur en 1840

L'instituteur communal était logé chez lui mais il percevait une compensation de logement de 50 francs payée sur les revenus communaux.

Son traitement fixe pour l'année 1840 s'élevait à 200 francs

Il était aussi prélevé 50 francs sur les pères de famille les plus aisés qui envoyaient leurs enfants à l'école d'après le taux des classes suivant un rolle fait par le conseil et que l'instituteur était chargé de recouvrer.

Pour ceux qui apprennent à lire,écrire et le calcul: 2 francs par an

Pour ceux qui apprennent à lire et à écrire: 1 franc

Pour ceux qui aprennent à lire seulement: 50 centimes

 Ce qui forme, logement compris un traitement fixe à l'instituteur s'élevant à 300 francs par an.

 Les indigents au nombre de vingt étaient admis gratuitement à l'école


Retraite méritée

   Séance extraordinaire du conseil municipal le 15 juillet 1849. le maire dit à ses conseillers;

  "Personne d'entre nous ignore l'état déplorable dans lequel se trouve notre école communale, aussi Mr Vaucher, inspecteur primaire lors de sa dernière tournée a été profondément ému en faisant l'inspection de cette école. Mr le Préfet par sa lettre du 4 juillet m'autorisant à vous convoquer extraordinairement, m'annonce après avoir vu le rapport de Mr Vaucher et s'être informé de l'âge, de la conduite et de la position du citoyen Dabancens notre instituteur communal. Considérant que Mr Dabancens, vieillard de 68 ans qui a toujours tenu une conduite exemplaire qui compte 40 années d'exercice comme instituteur à Arros se trouverait dans une facheuse position après avoir quitté ses fonctions, Mr le Préfet, après avoir pris l'avis du conseil supérieur de l'instruction primaire et avoir exposé toutes les circonstances à Mr le Ministre de l'instruction publique qu'il a prié en considération, a promis d'accorder au sieur Dabancens un secours annuel de 100 francs sur les fonds de l'état si la commune d'Arros s'engageait de son côté à lui assurer une subvention viagère de pareil somme et moyennant cette somme Mr Dabancens renoncerait à son poste. Aussi il est urgent de remplacer cet instituteur qui a rendu de grands services aux habitants de notre commune et qui va se retrouver sans emploi  dans une position fort facheuse si on ne lui venait pas en aide. Le conseil accorde à Mr Dabancens une subvention viagère de 100 francs à titre de secours à partir du moment ou il donnera sa démission. Cette somme jointe à celle qui lui est accordée par Mr le Ministre de l'instruction publique formera un montant de 200 francs qui aidera Mr Dabancens à vivre honnorablement." 


Remplacement de l'instituteur 1849

    Le 24 octobre, faisant suite à la démission du Sieur Dabancens à cause de son grand âge et de ses infirmités d'instituteur communal d'Arros, les conseillers sont réunis en assemblée pour choisir un candidat pour le remplacer. Les Sieurs Gauharou instituteur  à Bourdettes, Carrère instituteur aux hameaux de Gan, Caton instituteur à Sendets et l'instituteur d'Ousse se sont présentés candidat pour le poste vacant. Les conseillers Pareilh, Moussempes, Casaux, Bèes et le maire Grilhou  ont fait le choix de Gauharou tandis que les Sieurs Dabancens, Bordenave et Lirot ne se prononçent pas. Gouharou est donc  nommé  instituteur de l'école d'Arros.


Ecolières "étrangères" 

     Le 10 aout 1851, Jean Grilhou, le maire d'Arros fait part  à ses conseillers  des revenus à peine suffisant face à des dépenses annuelles de plus en plus importantes et que la position du budget empèche d'exécuter les nécessaires réparations des bâtiments destinés à la tenue de l'école et des appartements occupés par les directeurs et directrices ainsi que de complèter le mobilier des écoles communales .Il signale alors au conseil que plusieurs filles des communes voisines fréquentent l'école communale depuis des années sans que les parents de ces élèves n'ai jamais payés aucune rétribution. Il propose et le conseil arrête que les parents de ces filles seront tenus à partir du 1er septembre  de payer entre les mains de la directrice de l'école ou du receveur de la commune une rétribution de 50 centimes par élève et par mois. La directrice sera tenu aussi de dresser dans les premiers jours de chaque mois une liste des élèves étrangères qui auront suivi ses cours pendant le mois précédent. Le produit de cette recette devant être employé à compléter le mobilier des écoles et faire les réparations des batiments scolaires.


 Nouvelle institutrice

    Le 10 novembre 1851, la commune se retrouve à nouveau sans institutrice communale depuis le départ de la Soeur St Sabinien. Le conseil municipal à l'unanimité de suffrage est d'avis de prendre pour institutrice la nommée Jeanne Marie Gaye, en religion Soeur St Saturnin dite Soeur de St André ( fille de la Croix d'Igon) attendu qu'elle a commencé à donner des leçon et qu'elle parait convenir. 


Séance du 8 février 1852

     Une nouvelle loi  sur l'instruction primaire concernant les communes qui ont une population au dessus de 800 âmes  les oblige de fournir à leur institutrice un traitement fixe ainsi qu'un local convenable tant pour son habitation que pour la tenue de l'école. Le conseil arrête que le traitement de Soeur St Saturnin, institutrice communale pour l'année courante ainsi que les années prochaines à,la somme de 250 francs pris sur les revenus de la commune et que des locaux lui soient fourni.


Ecole gratuite

     Le quinze mai 1855, le conseil  municipal de la commune d'Arros s'est réuni sous la présidence du maire Miramon qui s'addresse aux conseillers en ce qui concerne la  plainte d'un grand nombre de pères de famille pour avoir établi un taux unique de rétribution mensuelle pour les enfants qui fréquentent l'école communale. Il n'est pas juste disent-ils qu'un enfant de cinq ans qui commence à aller à l'école paie soixante quinze centimes par mois, c'est à dire autant qu'un enfant de douze ou treize ans et par suite de ce raisonnement quelques uns d'entre eux gardent leurs enfants à la maison jusqu'à l'age de six ou sept ans et ne les envoient à l'école que lorsqu'ils croient qu'ils ont assez de jugement pour pouvoir profiter des leçons qu'on leur donne, ce qui est fort préjudiciable aux intérêts des familles qui font un pareil raisonnement, attendu que plusieurs de ces enfants liraient déjà couramment à l'époque qu'ils commencent à étudier les premiers éléments de la lecture. Il convient qu'un enfant qui n'a eu d'autre occupation que celle de courir par les rues avec des compagnons de son âge est déjà atteint à l'âge de six ou sept ans d'une foule de défauts qui rendent la tâche de l'instituteur fort pénible et même très difficile.

    Pour faire cesser cet état des choses, le maire propose de prendre les mesures nécessaires afin de faire admettre gratuitement dans l'école publique d'Arros tous les enfants du village jusqu'à l'âge de sept ans rendant la tâche des instituteurs moins pénible et l'instruction de la jeunesse gagnante

     D'un avis unanime il est arreté que tous les enfants mâles de la commune, quelque soit leur classe sans distinction aucune, seront admis gratuitement à partir du 1er juin dans l'école jusqu'à l'âge de sept ans accomplis.


 


 
 

   Le 16 avril 1857 Mr le Préfet a nommé Dufau Jean instituteur communal à Arros


 Délibération du conseil général 1858

      Bourdettes fait partie du relevé des école à supprimer ou à réunir à des communes voisines (Arros 2km)


Ecoles d'Arros 1858

   Il y a en cette année au village:

         1 instituteur communal

         1 instituteur privé

         3 soeurs de la croix dirigent une école de filles


   Le premier décembre 1859, Mlle Gaye est remplacer par Mlle Lonné Jacquette comme institutrice communale à Arros. 


fournitures scolaires

   Le 20 aout 1860, le conseil municipal de la commune d'Arros s'est réuni à la mairie sous la présidence de Mr Miramon le maire qui a donné lecture d'une lettre du Préfet daté du 31 juillet par laquelle il fait connaitre que le mobilier de l'école communale des garçons est incomplet et qu'aux termes de la loi du 15 mars 1850 la commune doit pourvoir à ce service. Il ajoute que conformément aux instructions de la dite lettre, il a pris lui même connaissance des besoins signalés et qu'il a de concert avec l'instituteur dressé un devis des travaux et objets nécessaires consistant en réparation des bancs et achats des objets suivant:

- 2 tables avec banc y attaché

- Un buste en platre de l'Empereur

- 10 tableaux de maximes morales

- Une méthode de lecture

- Des cartes géographiques de la France et du département

- Des encriers en zinc pour mettre dans les tables

- 10 ardoises pour écrire

- Un tableau de système métrique

- Un seau pour arroser la salle

- Une clochette pour indiquer le changement d'exercice

    Les quelques objets sont évalués à la somme de cinquante cinq francs et le conseil après avoir délibéré est d'avis de l'exécution des travaux et achats et comme il y a urgence, il vote pour le paiement qui sera prélevé sur l'article des dépenses imprévues portées au budget supplémentaire de la présente année 1860.


Bulletin des lois de la république française 1871

   Leg d'une rente de deux cents francs pendant dix ans fait par le Sieur Magendie  ancien curé d'Arros décédé en 1868) à la congrégation des filles de la Croix dites soeurs de Saint André de la Puye (Vienne) conjointement avec la commune d'Arros pour l'entretien des soeurs de Saint André etabliées dans cette commune. (institutrices de l'école libre d'Arros). 

Versaille, le 16 juin 1871


Ouverture d’une salle d’asile à Arros en 1873

          Ne nous y méprenons pas mais une salle d’asile n’ est rien d’ autre que l’ancien nom des classes de maternelles dans les écoles tenues à cette époque dans notre département par des religieuses essentiellement et à Arros certainement par des Filles de la Croix d’Igon. Le nom de salle d’asile provient de leur création dans le but de protéger les jeunes enfants des dangers de la rue au début de l’ère industriel.

       Il y eut néanmoins deux pensionnaires de notre village au 19ème qui moururent à l’asile des aliénés de Saint Luc à Pau :

  Le 6 septembre 1854 meurt Marie Ladessus femme à Bie âgé de 36 ans à l’asile de Pau

  Le 14 aout 1868 Jean Porte Trauqué âgé de 61 ans meurt a l’asile Saint Luc de Pau


Laïcisation de l'école d'Arros 

   Le 12 septembre 1902 est laïcisé l'école d'Arros Nay dans les Basses Pyrénées. Il restait alors 41 écoles encore dirigées par les religieuses dans le département dont 28 sont laïcisées ce jour.


Ecole mixte des Labassères

         Le projet de construction d’une école au hameau des Labassères est présenté au conseil général des Basses Pyrénées à partir de 1909. La demande reste au ministère en attendant que le dossier soit complété par le montant de la subvention demandée que nécessite la dite construction. L’état des demandes de subvention pour construction scolaire fait en septembre 1913 présente une subvention espérée d’un montant de 7630 francs. Finalement l’école des Labassères verra le jour en 1916.


Journal officiel de la République française  de 1951

    Déclaration à la  préfecture de pau 8 octobre 1951. Association d'éducation populaire d'Arros-Nay. But: fonctionnement matériel des écoles privées d'Arros-Nay. Siège social: école Saint-Joseph, Arros- Nay.


Instituteurs et institutrices d'Arros

Le 13 mai 1886 l'inspecteur d'académie a adressé une lettre de félicitation à Mme Cazenave, institutrice publique à Arros pour la bonne tenue de son école et les résultats de son enseignement

Le 19 septembre 1902 Mme Larrouy et nommée institutrice à Arros

Le 20 septembre 1903 Mlle Suberbielle, diretrice de l'école maternelle de Nay est titularisé à Arros

Le 21 aout 1922, Mr et Mme Victor Laborde-Dessus, instituteur et institutrice à Arros sont nommés à Bordères et sont remplacés par Mr et Mme Proubet précédemment en poste à Bilhères.

Le 26 octobre 1929 Mme Serre, institutrice aux Labassères d'Arros est nommée à Bidache

Le 5 octobre 1930 Mlle Gassié Marie Joseph Eléonore, institutrice à Bosdarros est nommée aux Labassères d'Arros

Le 17 septembre 1933

Mr et Mme  Lafargue, instituteurs à Arrette sont nommés instituteurs à Arros

Mlle Taillefer, intitutrice à Duisse est nommée aux Labassères

Mme Cauhape, Institutrice à Arros est nommé à Nay


Récompense républicaine

  Le ministre de l'Instruction publique, des Beaux arts et des Cultes    

     Vu l'arrêté du 25 juin 1896 instituant des prix spéciaux en faveur des instituteurs et des institutrices qui ont donné enseignement aux adultes avec le plus de zèle et de succes accorde à:

Sinceux Jean, instituteur à Arros

 une lettre de félicitations du 18 juillet 1896 


 Amicale des instituteurs publics laics des basses Pyrénées

    Suite à leur adhésion le 13 avril 1902  les institueurs d'Arros, Mr Sinceux et Mlle Minvielle sont admis comme membres actils de l'amicale.

    Jean Pierre Sinceux issu d'une très ancienne  famille de Saint Abit dont nous verrons ici prochainement les origines très particulières, était instituteur communal depuis mars 1880  à l'âge de vingt cinq ans et toujours en poste au village en 1905. Il avait succédé à Jean Loustaunau comme instituteur public d'Arros où il fut aussi comme  très souvent dans les petites communes le rédacteur des actes d'état civil. 


 
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