"Crimes" et délits

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1800 Glanage

1801 Dangereux vagabond

1810 Couvre feu

1811 Parfum de scandale

1811 Aggression

1840 Coups de fusil

1840 Fils indigne

1844 / 1846 Mendicité

1845 Bastonnade

1845 Encore des coups

1845 Mendicité récidiviste

1846 A l'amende

1847 Confiscation

1848 Délit de chasse

1849 Révocation

1850 voiture sans chauffeur

1851 Voleur étranger

1852 Arrestation

1852 Petit dommage

1854 Hors la loi

1855 Outrage

1856 Tentative d'arnaque

1856 Sans permis

1856 Aggression

1857 Relaxé

1857 Incivilité

1857 "SDF"

1858 Pour un fagot

1858 En prison!

1858 Les "misérables" d'Arros

1859 Bagarreur

1859 Chasse prohibé

1860 Pour des mots...

1861 Les bagnards d'Arros

1864 Violence gratuite

1864 Vol à l'auberge

1864 Au voleur! 

1867 Escroquerie

1868 Vol

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1882  Double meurtre

1883 "Jean Valjean" d'Arros

1883  Jeune délinquant

1887  Multiples condamnations

1890  Grivèlerie

1891  Délinquant du rail

1891  Vagabondage

1892  "A l'oeil"

1892  Récidiviste

1893 Propriété privée

1893  Bataille rangée

1893  Au vol! 

1894  Au marché de Nay....

1894 Voleuse

1895 Pêche miraculeuse

1895 Insécurité

1895 Jet de pierres

1897  Petite délinquance

1900 Empoisonneurs

1900 Dette 

1901 Incendiaire

 

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1902  "Importante" capture

1902  Vol de ... casse croute

1912 Sursis

1902  Au tribunal

1903  Arrestation

1903  Vols qualifiés

1904  L'auberge rouge

1905 Sans permis

1908  Désordre à l'auberge

1909 Petits pains

1909 "Baston" dans les champs

1912 Perte de controle

1913 Vol de vélo

1915 Rixe

1916 Délit de chasse

1918 Bagarre

1918 Rixes à l'auberge

1920 Des coups

1921  "Noms d'oiseaux"

1931 Tromperie

1932 Mesures sanitaires

1942  Illégal

1942 Vol important

1942 Arrestations 

 

Glanage

      L’an 9 de la République et le 2 brumaire (24 octobre 1800), par nous Raimon Méniche garde champêtre et forestier de la commune d’Arros, faisant ma tournée à trois heures de relevée, je déclare avoir trouvé le citoyen Aupi premier né faisant tomber les glands à grosses secousse d’un chêne à haute futée et sa sœur qui les ramassait dans un bosquet appartenant à la citoyenne Jamboué ; tous de notre commune, en foi de ce je dressais le présent procès verbal pour faire punir le délinquant en conformité avec la loi.

 

Dangereux vagabond

5 février 1801

       L’an IX de la république française et le seize pluviose et maison commune d’Arros , premier arrondissement de Pau. Le citoyen Grilhou fils maire a exposé que déjà depuis longtemps les habitants du présent lieu et autres souffrent des dommages et vols considérables par les faits du nommé Jeannin Bécat deuxième né du présent lieu. Primitivement déserteur et arrêté à diverses époques en cette qualité, lequel ayant trouvé le moyen de s’évader des prisons, ne vit depuis ce temps la que de rapines et n’est plus qu’un véritable vagabond en tout genre. Volant jour et nuit avec fracture soit grains dans les champs, soit chevaux qu’il déffere, soit volailles et ferrements aratoires et qu’il fait avec d’autant plus d’acuité qu’il n’a ni maison ni autre asile lui appartenant. Sur quoi le conseil municipal observe que les parents du dit Bécat étant dans l’indigence ne sont point en état de fournir à son entretien non plus. Qu’a sa réclusion, considérant néanmoins qu’il est de l’intérêt et sureté publique d’user des moyens de rigueur que la loi autorise contre le dit Bécat Le conseil municipal d’Arros , sur la proposition du maire, déclare à l’unanimité que le maire se pourvoira devant le préfet des basses pyrénées pour donner les ordres nécessaires et le plus prompt pour l’arrestation du dit Jeannin Bécat et réclusion dans une maison de force comme vagabond et dangereux à la société.

 

Couvre feu

    Le 26 décembre 1810, Jean Baptiste Espalungue, maire d'Arros, s'est rendu à neuf heures du soir au domicile du sieur Mounet cabaretier ou il retenait chez lui des gens à boire au mépris des lois et différents arrêtés du Préfet. L'ayant déjà surpris l'avant veille ou il lui avait donné connaissance de l'arrêté du dix pluviose an dix qui ordonne à tout cabaretier de fermer leur auberge à sept heures du soir dans les campagnes et à neuf heures dans les villes depuis le premier octobre jusqu'au premier avril, il fut dressé un procés verbal pour punir le délinquant suivant la rigueur de la loi.

 

Parfum de scandale en 1811

     C'est par une lettre écrite par le maire d'Arros le 12 aout 1811 au Préfet  qu'il il lui demande de bien vouloir lui donner des ordres pour faire conduire dans une maison de force (prison) ou tout autre lieu qu'il jugera à propos la nommée, Jeanne Pétroix. D'après ses mots la dite Jeanne est une fille de mauvaise vie qui suivant l'avis des officiers de santé  est atteinte de maladie vénérienne et que par sa conduite il craint qu' elle ne la rende contagieuse dans la commune.

 

Aggression en 1811

Le 27 février le sieur Dominique Mélat dit Moulinis, charpentier de la commune s'était présenté devant Jean Baptiste d'Espalungue le maire pour se plaindre et exposer que le 26 du dit mois à environ sept heures alors qu'il était couché dans son lit, il entendit un homme devant la porte de  sa maison donnant sur la basse-cour qui l'appelait en lui disant de se lever et pretextant qu'il avait absolument besoin de lui.  Moulinis lui ouvrit la porte et quelle fut sa surprise de voir aussitôt entrer le nommé Jacques Cazajus cadet, allié et habitant à Bonnecaze aussi d'Arros en l'insultant par des paroles injurieuses, le traitant de fripon voleur. L'aggresseur le prit par les habits à dessein de l'assommer en lui portant un coup de poing sur la figure, déchirant ses habits et continuant sa violence jusqu'à ce que des voisins et autres personnes y accourent aux cris de l'épouse du plaignant qui les séparèrent et mirent fin à cette rixe. Comme cet état était des plus horrible et méritait qu'il en soit fait justice exemplaire, à l'effet de quoi le maire requit sa plainte lui en retenant acte de sa requisition en procédant à la vérification des habits qu'il reconnu et constata  que les deux gilets dont il était habillé étaient déchirés sur le côté droit depuis le haut jusque environ demi pan restant sur le bas. Il trouva aussi quelque peu de sang sans qu'il eut apparu aucune meurtrissure sur la figure du plaignant. Le maire dressa procès verbal pour servir au Sieur Mélat dit Moulinis.

 

Coups de fusil

     Le 29 octobre 1840 , le nommé Castagné, laboureur à Arros, étant à couper du bois dans un taillis a été atteint de deux coups de fusil chargés à plomb ; la charge de l’un l’a frappé à la figure et celle de l’autre au bras gauche ; ses blessures sont sans gravité. On ignore qui s’est rendu coupable de ces faits.

 

Cour d'assises des Basses Pyrénées

du 5 février 1840

     Jean Habarna-Esquerre fils 3eme de Jacques Habarna et Jeanne Lacrouts, laboureur et domicilié à Arros se présente devant la cour pour coup et blessures sur la personne de sa mère. Le sentiment le plus puissant que la nature ait mis dans le coeur humain, le sentiment le plus pur et le plus désintéressé, le seul qui résiste au temps, à l’ingratitude, au malheur, c ‘est l’amour maternel. Le coeur d’une mère est un foyer de dévouement inaltérable. Peut-on croire qu’il ait des fils qui n’aiment point leur mère ? Des fils assez pervers pour injurier celle qui leur a donné la vie, pour lever sur elle une main sacrilège ? Cependant il en existe de tels, Jean Habarna est un de ces monstres qui répondent aux tendresses d’une mère par des coups et des menaces de mort ! Jean Habarna avait manifesté dès sa première enfance le caractère le plus vicieux. L e père et la mère avaient fait les plus grands efforts pour le corriger mais sans obtenir d’amélioration. Dès qu’il eut grandi, il se livra envers ses parent aux actes les plus répréhensibles. Le père avait seul un peu d’ascendant sur ce fils dénaturé ; pour comble de malheur le père est mort depuis quelques mois et la mère est restée seule exposée aux brutalités de Jean. Celui-ci affranchi par le décès de son père de toute autorité et de toute crainte s’abandonna sans mesure au jeu et à l’ivrognerie. La voix de sa mère fut impuissante à l’arrêter dans ses goûts dépravés. Bientôt pour les satisfaire, Jean à peine âgé de 16 ans ne craignait pas de dérober dans la maison tout ce qu’il put y prendre. Un jour de décembre dernier, la veuve Habarna gardait le bétail dans son enclos quant elle entendit un grand bruit à l’intérieur de la maison. Elle se hâta d’accourir et trouva son fils Jean qui brisait la vaisselle dans la cuisine. Elle lui adressa des reproches mais son fils lui répondit avec des paroles si menaçantes qu’elle s’enfuit effrayée et alla appeler une voisine. La vue de ce témoin ne fit qu’augmenter la fureur de Jean qui saisi un fusil. Malheureux ! s’écria la pauvre mère, tu lèves sur moi une arme meurtrière ! Et pour l’empêcher de commettre un crime horrible les deux femmes essayèrent de lui arracher le fusil. Jean les repoussa avec violence et dirigeant l’arme vers la cour fit partir le coup. La veuve Habarna fut d’abord épouvantée par cette explosion inattendue mais reprenant son courage elle se jeta de nouveau sur son fils parvint à lui enlever le fusil et s’empressa d’aller l’enfermer dans une pièce voisine. Jean saisit alors une hache et s’efforça d’abattre la porte. Ne pouvant parvenir il lança la hache vers sa mère qui, heureusement n’en fut pas atteinte. Non content de ces actes de violence, il prit un chenet du foyer et en porta à la poitrine de sa mère un coup si violent qu’elle rendit plusieurs gorgées de sang. Après ce dernier acte de fureur, Jean sortit et ne rentra qu’à une heure avancée de la nuit. Cette pauvre femme passa une nuit affreuse, le lendemain matin elle avait tout oublié excepté son amour pour son fils. Elle vint lui adresser de tendres reproches et lui demanda en pleurant s’il ne se repentait pas d’avoir ainsi maltraité sa mère mais cet indigne fils répondit que loin de se repentir ce qu’il avait fait n’était rien en comparaison de ce qu’il proposait de faire. La malheureuse mère a été obligée de recourir à la protection de la justice. Jean Habarna était exalté par l’ivresse au moment où il a commis ces excès ; le jury a admis en sa faveur des circonstances atténuantes et la cour ne l’a condamné qu’à trois ans de prison (Quelques temps  plus tard un tel crime aurait pu l’envoyer au bagne pour de nombreuses années)

 

Récidives

     Le 1er octobre 1844, la nommée Jeanne Bécat, femme Castillon âgée de 59 ans et native d'Arros est condamnée par la tribunal de Pau à six mois de prison et cinq ans de surveillance pour mendicité (seconde récidive).

     Le 26 décembre 1846, la même Jeanne Bécat est déclarée convaincue du délit de mendicité habituelle et a été condamnée à six mois d'emprisonnement ayant déjà subit deux condamnations pour pareil délit.

 

Bastonnade

       Le nommé Cadet, âgé de 22 ans, enfant trouvé de l’hospice de Pau, demeurant depuis son bas âge chez un cultivateur du hameau d’Arros, canton de Nay, revenant le 26 février 1845, entre 7 et 8 heures du soir, de la bénédiction, avec plusieurs de ses voisins, prit à part le nommé Pedagne dit Mourterot, et lui demanda si c’était lui qui l’avait guetté et avait poussé des cris, pendant une des soirées précédentes, lorsqu’il causait avec une fille du village. Pédagne lui répondit que ce n’était pas lui. J’en ai donc menti, objecta Cadet. Oui, dit l’autre et au même moment, ce dernier reçut sur la tête un coup de bâton si fortement appliqué qu’il fut renversé sans connaissance. L’état du blessé est si grave que l’on ne puisse supporter l’opération du trépan qui a été cependant jugée indispensable.

 

Encore des coups!

     Avril 1845, Thomas Larru dit cadet Bourda, âgé de 23 ans, laboureur, enfant de l’hospice de Pau, demeurant à Arros convaincu d’avoir dans la soirée du 26 février porté des coups de bâton et fait des blessures à Pedaigue dit Mourterot d’Arros a été condamné à 10 jours de prison et aux dépens.

 

Récidiviste

   Le 17 janvier 1845,deux mendiants incorrigibles, Sébastien Castillon âgé de 62 ans, né à Seix en Ariège, et Jeanne Bécat sa femme âgé de 59 ans et native d’Arros, convaincus de mendicité habituelle, ont été condamnés chacun à six mois d’emprisonnement, cinq ans de surveillance et aux dépens. Ces deux individus avaient déjà subi une condamnation de six mois le 1er octobre et le 13 janvier 1845 pour des délits du même genre.

 

A l'amende

     Août 1846, Jean Subercaze, laboureur d’Arros et Antoine Soulé, dit petit, du même lieu ont été condamnés à 50 francs d’amende et à la confiscation des filets pour avoir chassé, sans permis, au moyen de cages et filets.

 

Confiscation

   Le 14 janvier 1847, Jacques Ladessus Laguilhem âgé de 32 ans et fabricant de couvertures à Arros, surpris en chasse sans avoir justifié de permis a été condamné à 16 francs d'amende et à la confiscation de son fusil.

 

Délit de chasse

      Jean subercaze âgé de 55 ans laboureur et Antoine Soulé, 67 ans, tisserand, tous les deux demeurant à Arros ont été convaincus du délit de chasse au moyen d'appeaux, cages et filets et ce sans permis de chasse. Il ont été condamnés le 4 septembre 1848 à 50 francs d'amende chacun et à rapporter les filets au greffe faute de ce à payer 50 francs pour leur valeur.


Révocation

    Le 24 octobre 1849, le conseil municipal réuni dans la maison commune d'Arros a arrêté à l'unanimité de suffrage de révoqer le sieur Jean Cabarrecq de ses fonctions de garde champêtre sans aucun retard suite à sa condamnation à deux mois de prison pour délit de rebellion armée envers la gendarmerie.


Voiture sans chauffeur

         Le 2 février 1850, à 10 heures du matin, nous Rolin Marie Adolphe et Loustau Jean Baptiste gendarmes à la résidence de Nay, revêtus de notre uniforme, étant en tournée de surveillance pour l'exécution des lois conformément aux ordres de nos supérieurs, rapportons que arrivés dans la commune d'Arros nous avons rencontré sur la route départementale n°3 un char à quatre roues attelé de deux boeufs cheminant dans la direction de Bosdarros sans conducteur. Nous avons arrêté le dit char pour nous assurer de l'examen de la plaque à qui il appartenait; l'ayant trouvé à sa place nous avons reconnu qu'elle portait le nom de Laragnouet Mathieu de la commune d'Arros; après avoir attendu environ un quart d'heure pour voir si le conducteur se présenterait pour le réclamer; ne voyant venir personne, l'aiguillon étant dans le char, nous avons présumé que le conducteur était resté au bourg d'Arros et avait laissé son char abandonné à l'instinct de ses boeufs pour le ramener chez lui dont il n'était éloigné de la maison que d'un demi kilomètre au plus. Nous avons accompagné le dit char devant la maison du dit Laragnouet  Mathieu où nous avons appelé son frère pour lui remettre leur char et les boeufs, auquel nous avons déclaré que son frère Mathieu ayant contrevenu aux dispositions de l'article 475 n°3 du code pénal, nous allions de cette contravention dresser contre lui procès verbal. De tous ce que dessus nous avons rédigé le procès-verbal pour être remis à Mr le commissaire de police de la ville de Nay remplissant les fonctions de ministère public près le tribunal de simple police et copie sera hiérarchiquement adressée à Mr le commandant de la gendarmerie des Basses Pyrénées. 

 

Voleur étranger

     Un vol d’une somme de 20 francs à été commis dans la soirée du 26 mai 1851 au préjudice d’un cabaretier d’Arros. On s’est introduit dans sa maison pendant son absence en ouvrant un contrevent et en brisant un carreau de vitre. Les soupçons se portent sur un espagnol qui habite ordinairement Nay et qui a disparu depuis le jour du vol.

 

Arrestation

     Le 6 aout 1852, la justice s'est transportée au hameau d'Arros pour procéder à une information relative à un crime d'avortement. La nommée Magdelaine Laragnouet a été mise en état d'arrestation.

 

Petit dommage

      15 novembre 1852, le conseil, vu le jugement du tribunal correctionnel de Pau en date du 2 septembre par lequel le sieur Labaylesse Mandrou père a été condamné à une somme de douze francs pour dommages-intérêt envers la commune pour le délit occasionné par une de ses juments au bois communal. Le conseil considérant que le dommage éprouvé dans cette circonstance est insignifiant est d’avis à l’unanimité de lui faire remise de la somme compte tenu de l triste position où se trouve le dit délinquant.

 

Hors la loi!

 Le 12 octobre 1854, Pierre Cauhapé, Jean Bourdet et Zacharie Ladebat laboureurs à Arros ont été condamnés à 50 francs d'amende chacun pour avoir chassé en temps prohibé

 

Outrage

      Le 22 mars 1855, Jacques Maysonnette, manoeuvre demeurant à Arros a été condamné à 16 francs d'amende pour délit d'outrage par paroles envers des agents de la force publique dans l'exercice de leur fonction.

 

Tentative d'arnaque

     Mars 1856, un incendie a eut lieu à Arros dans les premiers jours de mars, une maison a été entièrement consumée. Des soupçons graves s’étaient élevés contre le propriétaire de cette maison qui l’avait faite assurée pour une somme plus forte que sa valeur. M. le Procureur Impérial et M. le Juge d’Instruction se sont rendus sur les lieux et après enquête ont ordonné l’arrestation de ce propriétaire. 

 

Sans permis

Le 11 novembre 1856,Jacques Pétroix, laboureur demeurant à Arros a été condamné à 16 fr. d’amende pour avoir chassé sans permis.

 

Aggression

    Le 8 mars 1856, Jean Barrère, laboureur à Arros a été condamné à 16 francs d'amende pour avoir volontairement porté des coups et fait des blessures au sieur Norville,ouvrier de Pau.

 

Relaxé

     Le 4 août 1857, Jean Guichot, un tailleur de pierres demeurant à Arros a été relaxé de la poursuite contre lui dirigée pour vol d'oies.

 

Incivilité

     Le 3 septembre 1857, Jean Guichot, tailleur de pierres d'Arros a été condamné à un mois de prison pour outrages envers un maire à l'occasion de l'exercice de ses fonctions.

 

 SDF

  Le nommé Pierre Colomé-Caubios d'Arros, sans profession ni domicile fixe est détenu dans la maison d'arrêt de Bagnères.en 1857.

 

 Pour un fagot.....

    L’an 1858 et le quinze âout, M.Miramon le maire informe le conseil que par jugement du tribunal correctionnel de Pau en date du trois juin, le nommé Caubole Joseph a été condamné à huit francs de dommages intérêts en faveur de la commune pour délit forestier et que le dit Caubole sollicite la remise la remise entière de la dite somme et a invité le dit conseil à délibérer sur cet objet. Le conseil sus dit, ouï l’exposé qui précède ; Etant déjà informé par le garde même qui a dressé le procès verbal que le délit en question est de peu d’importance qu’il consiste en quelques branches coupées sur une souche qui pouvait tout au plus fournir un fagot et que les autre frais à supporter par le dit Caubole sont assez importants relativement au délit commis et que c ‘est par sa bonne foi et par sa déclaration que le dit garde a pu constater ce délit qu’une de ses filles(Caubole) avait commis en coupant les branches en question qui s’étendaient sur sa propriété et couvraient un cep de vigne Par ces motifs, le conseil à l’unanimité est d’avis de faire abandon au nom de la commune et en faveur du dit Caubole des huit francs à elle accordés pour les dommages intérêt.

 

En prison

     Le 30 novembre 1858, Jean Baptiste Barrère dit Miramonde d'Arros a été condamné  à 45 francs d'amende pour avoir chassé sans permis et à un jour d'emprisonnement pour avoir fait des blessures par imprudence envers un simple particulier par suite d'un coup d'arme à feu

 

  Les "misérables" d'Arros

   Voici l’histoire des frères Pilla, Pascal et Jean qui donne une idée des peines encourues au milieu du 19éme siècle pour un délit qu’on considère comme mineur aujourd’hui mais qui à cette époque pouvait être sans complaisance. Pascal,le cadet de la fratrie est né le 26 février 1826 à Arros où ses parents André et Marie, originaires de bruges ou Jean, l’ainé des garçon est né, s'étaient  installés un temps comme métayers à la ferme Cabarry au hameau. Ils décèdent tous les deux en 1849 à Nay. C’est une famille très modeste  qui ne possède rien  et les garçons, illettrés, travaillent parfois comme journalier dans le pays mais sont oisifs le plus souvent et maraudeur de "profession". Pascal est condamné une première fois le 11 septembre 1853 par le tribunal de Pau à deux jours de prison pour un vol dans une prairie. Jean, quand à lui passera un séjour de deux mois dans les geôles de Pau, condamné au début 1857 par le tribunal d’Oloron pour le détournement de 14 kg de viande. A peine sorti, il récidive dans ses forfaits, avec son frère cette fois, entre septembre 1857 et Avril 1858 avec le vol d’objets mobiliers au préjudice de Touyarou de Bosdarros, de Naude de Coarraze et de Lapuyade d’Izeste et seront condamnés par la cour d’assise le 2 aout 1858 à la peine de travaux forcés de 7 ans pour Pascal et 8 pour Jean sans pourvoi possible. Enchainés, un bonnet rouge sur la tête pour les prisonniers devant faire un temps compté (vert pour les condamnés à perpétuité), ils traversent le sud du pays pour rejoindre le bagne de Toulon où ils arrivent le 25 octobre 1858. Durant leur détention, ils seront considérés comme « fatigant » c'est-à-dire aptes au travail et si Pascal a une bonne conduite, Jean ,lui se retrouve une fois de plus condamné en juillet 1859 à trois mois d’extraordinaire (cachot) pour tentative de vente illicite. Pascal est détaché de la chaine le 23 juillet 1861 et embarque pour la Guyane à bord de l’Amazone qui quitte Toulon le lendemain . Le reste de sa peine se fera donc dans un des bagnes coloniaux créé par Napoleon III en 1854 où son frère le rejoindra deux ans plus tard à Cayenne.           

   Certainement suite aux conditions extrêmes de détention. Pascal Pilla décède à l'hôpital militaire de Cayenne le 23 février 1863, il a 36 ans et son acte de décès est transcrit sur le registre d’Arros et il semble même qu'il soit libre au moment de sa mort et domicilié à Tonnegrande en Guyane française condamné à y rester pour une durée égale à sa détention . Jean le suivra dans la tombe en 1869 après avoir obtenu sa libération avec une astreinte à résidence le 6 aout 1866 ayant purgé la moitié de sa peine . Ils ne furent pas les deux seuls arrosiens au bagne de Toulon, ni les premiers , puisque 170 ans auparavent , déjà deux habitants de notre village pour des raisons bien diffèrentes avaient été mis aux fers comme galériens ni les derniers non plus puisque trois ans après la condamnation des frères Pilla un autre habitant d'Arros  écopa de quinze années au bagne mais ce sont d'autres histoires, qui seront racontées ici  bientôt……

 

Bagarreur

    Tribunal correctionnel de Pau, Audience du 2 février 1859, Jean Barrère dit Miramonde demeurant à Arros a été condamné à cinquante francs d’amende pour coups et blessure volontaire.

 

Délit 

    Aout 1859, Jean cabarrecq, tisserand d'Arros a été condamné à 50 francs d'amende pour délit de chasse en temps prohibé.

 

Pour des mots.....

     Un café tenu par le nommé P..C, dans la commune d’Arros (canton de Nay) a été dans la soirée du 23 janvier 1860 le théâtre de scènes déplorables. A la suite d’une discussion futile survenue entre un consommateur et le maître du café, ce dernier pris, d’un transport de colère, saisit deux forts poids qui se trouvaient sous sa main et les lança à la figure de cet individu, nommé Barrère-Miramonde qui renversé à terre du coup, reçut de nouveaux horions de l’irascible limonadier. Les blessures reçues par Barrère paraissaient avoir une certaine gravité. Cette affaire, qui s’est compliquée d’un procès verbal, pour débit de vin non autorisé, aura probablement son dénouement devant les tribunaux.

 

Les bagnards d'Arros

     Quatre ans après l’histoire des frères Pilla, on retrouve un autre habitant du village ayant affaire avec une justice toujours aussi "expéditive".

Le nommé Jean Lagouarre, fils naturel de Jeanne Lagouarre né le 15 aout 1816 à Nay et habitant au hameau d’Arros où il exerce la profession de carrier est condamné à Pau le 6 aout 1861 par la cour d’assise des Basses Pyrénées pour avoir en 1861 commis deux tentatives d’homicide volontaire, l’une avec préméditation et l’autre sans à la peine de travaux forcés pour quinze ans sans pourvoi possible. Il arrive au bagne de Toulon immatriculé sous le N° 13,577 le 17 octobre 1861 où sur sa fiche de renseignement il est dit sans fortune, catholique, illettré, vivant de son travail et marié à Arros à Marie Cazenave Curt de Bosdarros dont il a trois enfants. Il est déclaré fatigant, soit apte au travail et se conduit bien en prison. Après quatre années au bagne à Toulon il est détaché de la chaine le 20 janvier 1866 et embarque pour la Nouvelle Calédonie sur la frégate La Sibylle qui part le même jour. Il obtient une remise de trois ans le 7 aout 1869 et meurt à l’hôpital de l’ile Nou le 29 juillet 1873.

 

Violence  gratuite

     Le 28 mars 1864, vers neuf heures et demi du soir, le nommé Jacques Ladessus, fabricant demeurant à Arros, causait sur la route avec quelques autres personnes, quand un marchand de bétail de la même commune, le nommé Barrère, connu pour un homme violent et querelleur vint se mêler à leur conversation. A la suite d’une discussion qui ne tarda pas à s’élever, Ladessus fut violemment poussé par le nommé B… et reçut en tombant des contusions assez graves.La foudre tomba le soir du 26 mai 1873 sur une grange, sise à Arros, appartenant à M. le Baron d’Espalungue et occasionna un incendie d’une extrême violence. En un instant ce bâtiment fut enveloppé par les flammes et tous les secours devinrent impuissants. On ne put pas même détacher le bétail. 3 boeufs, 2 taureaux, 4 vaches et 2 veaux furent carbonisés dans cette fournaise. On évalue les pertes à 15000 francs. Rien n’était assuré.

 

Vol à l’auberge

    Un vol a été commis au préjudice du nommé Barrère Jacques, aubergiste et débitant de tabac à Arros. Le 28 mai 1864 vers 10 heures, il avait fermé son établissement, après avoir fait sortir les personnes qui se trouvaient à son auberge et se coucha bien convaincu qu’il était seul dans sa maison. Le lendemain matin, cependant, il s’aperçut que la fenêtre du débit de tabac était ouverte, bien qu’il fut assuré de l’avoir fermé la veille ; le tiroir qui lui sert de caisse dans lequel il y avait environ cinquante francs ainsi qu’une boite de cigares avaient disparu. Aucune trace d’effraction n’ayant été observé ni à la fenêtre, ni au tiroir, il est probable que la veille au soir l’auteur du vol sera demeuré caché dans l’intérieur de la maison.

 

Vol

    Le 22 novembre 1864, un vol a eut lieu à Arros. Le sieur Castagnet, charpentier, revenait du marché de Nay accompagné du nommé Lème, un ouvrier charpentier qu'il avait employé quelques fois. Arrivé à la porte de la maison Castagnet, Lème voulu entrer et tandis que son hôte changeait de vêtement il en profita pour lui voler une somme de 73 francs enfermée dans un porte monnaie. Aussitôt le départ de Lème, Castagnet a constaté la disparition de cet argent. Malgré les présomptions graves qui pésaient sur lui, le voleur présumé se déclare innocent et il appartiendra à la justice d'éclairer ce doute.

 

Escroc

      Le 28 aout 1867, Pierre Coulomé-Caubios, natif d'Arros comparait devant le tribunal de Pau sous la prévention d'escroquerie. Le prévenu compte une quarantaine d'années et il se dit ouvrier terrassier, profession que son extérieur décèle d'ailleurs suffisament; ainsi son tein est brun, ses mains sont calleuses et sa chemise étrangère aux soins réparateurs de la blanchisseuse a repris sa teinte grise primitive. Durant l'année 1866, Coulomé-Caubios s'était mis en frais pour obtenir la main d'une jeune veuve de la commune d'Asson. Ses efforts allaient être couronnés de succés. Déjà en vue de leur union future les deux parties avaient comparu devant un notaire pour faire dresser acte de leurs accords civils. Le contrat avait été passé et la future n 'avait qu'à se louer des avantages que son futur lui faisait par cet acte. Pendant ce temps, le dit Pierre Caubios ne s'endormait point et il obtenait de celle qui croyait devenir sa femme non seulement des aliments et de l'argent mais encore du linge de corps, des vêtements, des souliers, un parapluie voir même un habillement tout neuf pour le jour des noces. Tout était réglé pour sceller cette union et l'officier d'état civil avait même été requis à cet effet. Mais ô déception!  Coulomé-Caubios disparu tout à coup et sa fiancé le chercha partout. Elle le demanda à tous les échos et dans ses recherches elle appris hélas que leur union était impossible car son futur était déjà uni en mariage à une femme pleine de vie. Comme tous ces faits constituaient l'escroquerie Coulomé-Caubios fut condamné à dix mois de prison et aux dépens

(Pierre Coulomé-Caubios, vétéran de l'armée d'Orient à Sébastopol, s'était marié avec Marie Marchand de Bezing en 1856) 

 

Vol en 1868

     On s'est introduit chez le Sieur Miramonde, cordonnier à Arros, en escaladant une fenêtre du rez de chaussée et lui a volé une somme d'argent déposé dans un tiroir de sa boutique. Il n 'a pas de soupçon sur l'auteur du vol.

 

 
 

Meurtres en série à Arros

      Le 13 aout 1882, un cultivateur d’Arros domicilié dans la maison Palocq , Pierre Teberne célibataire de trente huit ans a été assassiné dans son lit la nuit dernière vers trois heure du matin. Son cadavre porte la trace d’un coup de feu sous la gorge. La mort a dû être foudroyante. Tout une charge de grains de plomb n°5 a été retrouvée à l’autopsie dans le cerveau. Le vol a été le mobile du crime, la victime passait pour avoir chez elle des valeurs L’assassin n’a pas été découvert

 Article tiré du Figaro du 18 aout 1882

       Ce meurtre survient seulement cinq jours avant un autre homicide à Arros à quelques centaines de mètres seulement suivant le même mode opératoire et le même mobile. Et toujours pas de suspect !

      Le 18 aout 1882, un crime viens d'être commis à Arros, près de Nay. La victime, un fermier nommé Douyé vivait seul dans la propriété de Mr Coudet dont il avait la direction. On a trouvé vers huit heures du matin, Douyé assassiné dans son lit. La mort a été causée par un coup de feu chargé à plomb; elle remonte à trois heures du matin. Le transport de justice a eut lieu, on a constaté aucun désordre dans la maison mais une somme de 1500 francs que l'on savait en possession de la victime avait disparu. On ne possède aucun indice de nature à faire découvrir l'assasin. La mère et le frère de la victime qui logent à une distance de cinq cents mètres environ n'on rien entendu dans la nuit.

     Article tiré du journal "le Rappel ",un quotidien fondé en 1869  à l'initiative entre autre de Victor Hugo et qui paru jusqu'en 1933 

 

Affaire criminelle  (suite)

    L’affaire d’Arros en 1882 avait fait l’objet d’une instruction vigilante et minutieuse qui avait permis d’arrêter Douyé le frère de la victime mais aussi de sa mère et sa sœur qui furent tous emprisonnés. L’arme qui avait donné la mort, un vieux pistolet avait été livré par le frère qui l’aurait disait-il soustraite d’auprès du cadavre pour éviter la honte du suicide. On raconta beaucoup de choses dans le village à propos des 1500 francs disparus  mais on parla aussi d’une jeune fille qui aurait été recherché en mariage par les deux frères.

 

"Jean Valjean" d’Arros

    Henri Médebielle,cordonnier de son métier, né à Arros en 1835 et fils de Jean, et Catherine Aulibé a été condamné en 1883 à six jours de prison pour le vol au préjudice de la femme Campanin de Montpellier de …. deux pains !!

   Il fut arrêté et écroué une nouvelle fois en aout 1894

 

Cour d'assise des Basses- Pyrénées
Audience du 6 aout 1883

           Sur les bancs de la cour d'assises est un malheureux garçon à peine âgé de 18 ans ; depuis deux ans déjà il n 'a pas d'autre profession que celle de voleur qui lui a déjà valu trois condamnations. L'accusé Poey vole souvent; cela s'explique car il vole si peu à la fois. Le 21 juin , il se dirigea vers l'habitation du sieur Fiol à Arros, attend le moment favorable, brise un carreau de vitre et pénètre à l'intérieur; là il s'installe en maître met le pantalon du propriétaire ainsi que le gilet, coiffe son béret et ressort ainsi affublé, fumant par surcroit du tabac qu'il vient de lui voler. Arrété et jugé, le jury n'a pas hésité à lui accorder des circonstances atténuantes  et la cour l'a condamné à deux ans d'emprisonnement.

 

      Dans la journée du 21 juin 1883, trois vols furent commis dans les communes d’Arros et, Bosdarros. Un malfaiteur avait profité de l’absence des propriétaires occupés à leur travaux des champs pour s’introduire, soit par escalade, soit par effraction dans les maisons et avait fait main basse sur tous les objets à sa convenance qui pouvaient s’y trouver. Les soupçons se portèrent sur le nommé Jean Poye, âgé de 18 ans, natif de Bielle, qui avait été vu sur les lieux. Il fut arrêté le jour même. L’accusé, qui a déjà été condamné plusieurs fois pour vols se reconnaît l’auteur de ceux qui lui sont reprochés aujourd’hui. Sur la déclaration du jury, Jean Poey a été condamné à deux années de prisons.

 

 

Condamnations multiples

Vital Massaly

Condamné le 30 décembre 1887 par le tribunal correctionnel de Cusset (Allier) à 3 mois de prison pour vagabondage et vol

Condamné le 25 mai 1888 par le tribunal correctionnel de Bagnères à 6mois de prison pour vagabondage et vol

Condamné le 6 mars 1889 par le tribunal correctionnel de Melun à 3 jours de prison pour outrages à la gendarmerie

Condamné le 19 mars 1894 par le conseil de guerre d’Oran à la peine de 15 jours de prison coupable d’outrages envers deux agents dépositaires de la force publique.

Condamné le 9 octobre 1912 par le tribunal correctionnel de Pau à 6 jours de prison pour outrages à agents

 

Grivèlerie

  Le citoyen Alexis Pique, enfant de « bonne famille » dont le père était  instituteur à Arros au début du 19ème siècle se retrouve une nouvelle fois incarcéré après s’être fait arrêté à l’hôtel Chaumont pour s’être fait servir un repas à 2 francs qu’il na pas pu payer. lire ici  Ses forfaits dans la région l’on conduit entre autres deux fois en prison à Toulouse les 7 janvier 1890  et le 18 octobre de la même année pour des  motifs semblables et toujours aussi futiles.

 

Des nouvelles d’Alexis Pique !

   Nous retrouvons ce singulier personnage de notre village, que nous avions laissé dans une prison de la région toulousaine, à Fleurance (Gers) cette fois ci  où d’après un article de la Dépèche du 25 juillet 1891 il se fait encore remarquer.

Fleurance, arrestation

   Le nommé Alexis Pique, âgé de 41 ans, ouvrier relieur, originaire d’Arros  dans les basses Pyrénées  a été arrêté à la gare de Fleurance pour vagabondage et défaut de papier. Pique était sorti  le 9 juillet de la prison d’Agen où il purgeait une condamnation à deux mois de prison pour escroquerie.

 

Récidiviste     

     Un  ancien préposé des douanes, Alexis Pique, originaire d'Arros dans les Basses Pyrénées et condamné 22 fois auparavent pour grivèlerie, s'est fait arrèter dans la région toulousaine le 12 mars 1892. Il était sorti juste de prison le mercredi précèdant.

(La grivèlerie est un délit voisin de l'escroquerie, qui consiste à profiter d'un service notamment dans la restauration et l'hôtellerie sans le payer)

 

La petite Gironde du 3 février 1891

    "Procès-verbal pour contravention à la police des chemins de fer à été dressé à la gare de Moissac contre le nommé Alexis Pique. Le délinquant qui s'était embarqué à Toulouse avait jugé expédient d'arriver jusqu'à Moissac avec un billet pour une destination intermédiaire"

 

Police correctionnelle, audience du 7 décembre 1892

Ceux qui dinent à l’œil ;

   Alexis Pique n’est pas député et n’a jamais subtilisé l’argenterie de ceux qui le reçoivent à table. Il n’a pas davantage  l’honneur d’appartenir au conseil municipal de Toulouse et n’a jamais songé comme tel à subtiliser 2000 francs par an aux contribuables.

   Pique est tout bonnement un pauvre diable, jadis ancien préposé d’octroi, aujourd’hui réduit à la plus noire misère. C’est ce qui explique pourquoi il a diné l’autre soir chez Monsieur Cauzel, propriétaire de l’hôtel Chaumond et qu’au moment de payer la note s’ élevant à 2 francs il a avoué etre sans le sou.

Le tribunal le condamne à deux mois de prison et détail à noter, c’est la 23ème fois que Pique est condamné pour grivèlerie.

 

Décès

    En novembre 1915, meurt à Pau Jean Prosper Pique d’Arros à l’âge de 56 ans. Tout comme son multirécidiviste de cousin Alexis Pique, il passait son temps sur les marches du palais de justice mais  lui, pour la raison qu'il en était le gardien

 

Propriété privée

       Juillet 1893, un gamin de quinze ans, Jean Baptiste Bécat, domestique chez Marcel M. à Arros, a gardé à vue le bétail de son maître dans la propriété Cabanne sur le bord du gave, à Baudreix. Bien que le propriétaire ait renoncé à toute poursuite, le dègat n’étant évalué que 3 francs, le ministère public a retenu l’affaire et le jeune Bécat est condamné à une amende de 3 francs. Marcel M. s’attache à démontrer au tribunal qu’il lui avait formellement défendu d’aller faire paître chez autrui, mais il n’en est pas moins responsable du fait, et la condamnation les frappe tous les deux solidairement.

 

 Bataille rangée

   Les nommés Jean Baptiste Barrère-Miramonde, 60 ans, marchand de bestiaux, Bernard et Jean Aulibé., tous d’Arros, Ferdinant A, Baptiste C., garçon de café, Bonnaventure L. de Baliros et Pierre D de Bosdarros ont fait à la bataille dans la soirée du 11 avril 1893. La scène s’est passée dans un cabaret de Nay, chez le sieur Ferdinand A. Un vieillard de 70 ans tenait sur Jean Baptiste B.M certains propos assez désagréables mettant sa force en doute. Il faut dire que Jean Baptiste B.M est un véritable athlète, grand batailleur, qui, malgré ses soixante ans prend encore part à presque toutes les luttes et rixes qui ont lieu dans la commune. M. le substitut du procureur de la république, M. Piétu, qui occupe le siège du ministère public l’appelle, assez irrévérencieusement d’ailleurs, « le rempart d’Arros ». A la suite de ces propos, Jean Baptiste B.M donna une petite poussée au vieillard . Celui-ci, qui avait fêté joyeusement la dive bouteille, tomba, entrainant dans sa chute une table sur laquelle se trouvaient des verres et des bouteilles. La dessus, vacarme épouvantable, dispute, rixe, lutte, coups de poing, de pied et de canne plombée même. Il est difficile de dire qu’elle a été la part de chacun dans le combat. Les témoins n’ont pu donner de détails précis.


Au vol !

     Dans la nuit du 17 au 18 février 1893, il a été volé un cheval avec selle et bride au hameau d’Arros dans l’écurie du nommé Massaly, hongreur. Le cheval bai foncé était tondu depuis peu avec une crinière et une queue courte  et valait 300 francs. Le vol avait dû surement être préparé  depuis assez longtemps car un excellent chien de garde avait disparu  un mois avant. Sans doute qu’il aurait gêné les larrons. De nombreux autres vols d’équidés eurent lieu dans la région cette année là qui  très certainement finissaient tous sous le couteau d’un boucher.


Au marché de Nay……..

    Marie Medout épouse Lechelle de Nay âgée de 45 ans et Victoire Labiste épouse Barraqué d’Arros âgée de 42 ans ont  eut  la bien mauvaise inspiration le 13 mars dernier, jour de marché à Nay. Après avoir confié à une dame  « Durand » (Mme Buzy d'Asson) qui possède un étalage sur la voie publique, deux paquets leur appartenant, les deux amies,  leurs courses terminées vinrent en reprendre possession. Mais au lieu de se contenter de prendre les paquets leur appartenant, la femme Lechelle en prit en outre un autre qui ne leur appartenait pas. En route, elle défit le paquet et comme il contenait de la graisse (8 kilo), elle le garda dans son panier, tandis qu’elle donnait à la femme Barraqué le linge qui l’enveloppait ainsi qu’un mouchoir qui s’y trouvait également.

   D’où poursuite contre elles pour vol et complicité de vol. La femme Lechelle est condamnée (par le tribunal correctionnel le 9 mai 1894) à huit jours de prison, la femme Barraqué est relaxée

Articles de la Dépèche du 11 mai 1894 et de l'indépendant des Basses Pyrénées du 10 mai

 

Au voleuse!  

    Victoire-Julie Labiste épouse Barraqué, âgée de 43 ans, ménagère à Arros, a pénétré le 11 octobre 1894 dans la propriété de M. Crouseilles, huissier à Nay et a dérobé une certaine quantité de grappes de raisin qui se trouvaient sur pied. Des voisins l’ayant prise sur le fait, M. Crouseilles qui depuis quelques temps était victime de vols de même nature, a poté plainte. Le tribunal correctionnel condamne la femme Barraqué à huit jours d’emprisonnement.

 

Pêche "miraculeuse"

    Voulant se donner un beau  "plat de truite"  pour fêter dignement la St Jean, un menier d’Arros, Jean Christy, se rendit, dans la matinée du 30 juin 1895, en compagnie de sa femme et d’une autre personne, au canal d’alimentation des usines de cette communes, pour y faire une abondante pêche, que tout semblait devoir favoriser : le niveau des eaux était abaissé et le chlorure de chaux allait être employé pour l’empoisonnement du point à exploiter. Nos amateurs constataient déjà un plein succès, lorsque survint le garde pêche de Nay, qui pinça les époux Christy, pendant que l’autre prenait la fuite sans être reconnu. Aussi Christy et sa femme sont_il seuls appelés pour répondre du double délit résultant de l’empoisonnement d’un canal dont les eaux étaient abaissées. Ils s’entendent condamner, chacun, à deux amendes, l’une de 10 fr. l’autre de 50 fr. Total, pour les deux 100 fr. d’amende qu’ils auront à payer solidairement.

 

Jet de pierres

    Le 24 février 1895, vers 10 h du soir, le Sieur  Bernard Loustau, carrier à Arros, dormait paisiblement dans son lit, bercé par les doux songes rémémorateurs des ripailles gastronomiques de la journée (dimanche gras) et par les rêves de la grande fête qu’il se proposait sans doute de faire le surlendemain, lorsque soudain il fut réveillé par un  bruit formidable de vitres cassées et d’ardoises lapidées. Ce réveil un peu brutal troubla la digestion du Sieur Loustau lequel  ne fit qu’un bond hors de son lit et se précipita vers la porte de sa maison pour découvrir l’auteur ou les auteurs de cette agression nocturne et domiciliaire. Loustau s’arrêta sagement à la porte, se contentant de tendre une oreille et entendit bientôt les cris de joie que poussait le jeteur de pierres à chaque caillou bien lancé et dans le silence de la nuit il reconnu que cette voix était celle d’un Sieur Lapointe Louis âgé de 23 ans, carrier demeurant à Arros.

Celui-ci comparu au tribunal correctionnel le 20 mars 1895, sous la prévention de bris de  trois vitres en compagnie de son camarade le nommé Ignace Bourié , 16 ans d’Asson lequel était  prévenu seulement d’avoir lancé une pierre. Lapointe nia avec énergie, Bourié de son coté récusant son adresse, prétendit  que son caillou n’avait pas porté. Le tribunal prononça la relax pour Bourié mais condamna Lapointe à six jours de prison

 

 Insécurité

     Dans la nuit du 18 janvier 1895, les deux frères Béchat d’Arros furent assaillis à Nay par trois individus nommés Hourcade Jean, Labistes et Taillantou, tous les trois de Bénéjacq. Jean  (époux d’Hélène Palette) et Pierre (époux de Marie thérèze Fiol) furent dépouillés des aguillades  en bois de néflier (aiguillon très long pour toucher les boeufs au labour) qu’ils portaient avec eux et leurs agresseurs se mirent  aussitôt à leur porter des coups. Jean reçu à la tête deux blessures graves et eut le bras gauche fracturé. Une enquête fut ouverte et les frères ne purent dirent qui avait porté les coups et les dits Labistes et Taillantou désignèrent leur camarade Hourcade âgé de 31 ans et tricoteur à Bénejacq. Hourcade comparait comme prévenu et nie dès le début du procès accusant les deux  autres et il est finalement relaxé grâce aux dépositions de quelques témoins apportant de nouvelles lumières et sa culpabilité n’étant alors pas suffisamment  établie


 

Petite délinquance

   Les nommés Laurent Lassus, 19 ans domestique à Arros et Clément Laragnouet ont été condamnés le 1 septembre 1897 par le tribunal à 16 francs d'amende chacun pour outrage au garde champêtre d'Arros.

 

 

Empoisonneurs

       Dans la soirée du 29 aout 1900, le garde pêche de Nay s'aperçut que les eaux du canal des usines de Nay à Baliros appartenant au Baron d'Espalungue avaient été empoisonnées au moyen de chaux vive. L'enquête qui fut ouverte apprit que les auteurs et les complices étaient un groupe de huit personnes dont cinq d'Arros. Les délinquants: Jacques Labarrère, Pierre Béchat, Léon Fiol, Albert Lauchère et Jean Castérot ont été poursuivis pour délit de pêche et empoisonnement de rivière.


Dette

    Audience correctionnelle de la cour d’appel du 3 novembre 1900

      La cour est appelée à trancher une question de droit des plus intéressante concernant la destruction d’un billet à ordre de 900 francs. Quelques années auparavent le nommé Pierre Dalayde, propriétaire à Arros, avait emprunté à Jourdaa propriétaire dans la même commune une somme de 900 francs remboursable de jour en jour avec intérêt de 5% l’an ; ce billet fut établi par deux billets, l'un de 500 francs et l'autre de 400  souscrit par Dalayde. Mais en mai 1899, les mariés Dalayde firent prononcer par le tribunal civil de Pau leur séparation de bien. Le préteur Jourdaa, ayant appris cette séparation alla trouver seul la femme Dalayde pour obtenir d’elle sans l’autorisation de son mari, un nouveau titre de 900 francs au lieu et place des deux billets de même valeur souscrits antérieurement par Dalayde. Un voisin en fit le libellé qui fut signé seulement par la femme Dalayde.  Or, en novembre ,Jourdaa ayant appris que ce billet était nul puisqu’il ne contenait pas la signature de Dalayde se rendit chez ce dernier pour lui demander de vouloir l’apposer. Mais Dalayde au lieu de le signer prit le billet et le déchira et en conserva tous les morceaux. Le créancier en fut réduit à s'en aller sans billet. A l'audience Dalayde déclara que s'il avait déchiré le titre parce qu'il avait payé Jourdaa avec 6 billets de 100 francs et quinze pièces d'or de 20 francs et prétendit que son créancier n'avait jamais parler à personne ni même à sa famille de la lacération du billet et que ce n'était que longtemps après sur les conseils de M. St Guilhem, banquier à Nay qu'il avait porté plainte au parquet.

 En présence de cette lacération de titre, plainte fut porté contre Dalayde et le tribunal le condamna à un mois de prison. Dalayde fit appel de ce jugement et la cour renvoya à huitaine pour le prononcé de l'arrêt. Le 10 novembre la cour confirme la décision des premiers juges.

 

Incendiaire 

     Le 5 avril 1901, Joseph Camps-Guiraud, propriétaire à Arros eut la malheureuse idée en traversant un terrain communal d’allumer du feu dans une fougeraie, qui ne tarda pas à gagner les propriétés voisines activé par un vent violent. Poursuivi pour ce délit, le tribunal condamne Camps-Guiraud à 25 fr. d’amende.  

 

 

 
 

« Importante capture »

     Le 6 septembre 1902 un vol de 950 francs a été commis à Arros en plein jour au préjudice des époux Lirot, propriétaires au village. Le vol avait été accompli avec une habileté  et une audace surprenante. Profitant de l'absence des  Lirot qui travaillaient aux champs le malfaiteur avait ouvert la porte d'entrée en faisant sauter la serrure, forçat le tiroir supérieur d'une armoire en s'empara d'une somme de 950 francs en billet de banque et en or et d'un titre de 1000 francs. Dans sa précipitation il avait oublié d'ouvrir le tiroir inférieur qui contenait diverses valeurs assez importantes. Les soupçons s’étaient portés sur un dénommé Laborde, un jeune homme de 19 ans domestique chez Mr Pétroix qui le jour même avait furtivement quitté son patron.

   Le 6 novembre de la même année, les dames Domecq couturière à Arros étaient aussi victimes d’un vol de numéraire et de divers objets. Après une minutieuse enquête, la gendarmerie de Nay acquit la certitude que Laborde qui était l’objet d’un mandat d’arrêt en était le coupable. Elle avisa le brigadier de gendarmerie de Coarraze qui s’empressa de cueillir le malfaiteur qui avait trouvé place de domestique chez Mr Camy de Boeil sous le pseudonyme de Junqua .

 

Arrestation

    Février 1903, AMYF, sujet espagnol, qui avait soustrait une somme de 58 francs au préjudice de la femme Hourcade, aubergiste à Arros, fut arrêté au moment où il venait d’accomplir son vol, par plusieurs personnes lancées à sa poursuite et après quelque résistance restitua l’argent volé. Pour ce vol, il est condamné à 3 mois de prisons avec sursis et à 50 francs d’amende pour défaut de déclaration de résidence.

 

Vols qualifiés

Cour d’assises des Basses-Pyrénées

Audience du lundi 2 février 1903

    Laborde François Raymond, né à Bagnère de Bigorre le 8 décembre 1882, domestique à Boeil-Bezing comparait sous l’inculpation de vols qualifiés. Placé comme pupille de l’assistance publique depuis le 21 octobre 1901 chez M. Coustille- Larreille, propriétaire à Uzein, il ne tarda pas à tromper la confiance de son maître qui le 19 novembre suivant à son réveil, constatait en même temps la brusque disparition de Laborde et la soustraction frauduleuse commise à son préjudice, d’un porte monnaie, contenant 33 francs, somme qu’il avait comptée la veille au soir à son retour du marché de Pau en présence de son domestique et placée dans l’armoire d’une chambre contigüe à celle où couchait ce dernier. M. Cousteille n’a dénoncé le fait à la justice que pendant le cours de l’information ouverte contre Laborde à l’occasion de deux autres vols qualifiés qui lui sont également reprochés.

Le 5 septembre 1902, M. Lirot Victor, propriétaire à Arros était victime d’une audacieuse soustraction frauduleuse. Pendant son absence, un malfaiteur s’était introduit par escalade dans son domicile avait fracturé une armoire à l’aide d’instruments en fer trouvés par lui sur les lieux et s’était emparé dans ce meuble d’une somme de 950 francs environ, d’un titre sous seing -privés de 1000 fr. souscrit par M. Minvielle de Bordes au profit de M. Lirot, d’un porte- feuille et de deux porte monnaie.

Le 6 novembre 1902 la dame Lucine Domecq constatait à son tour, en rentrant cez elle qu’un vol venait d’être commis dans sa demeure à l’aide d’escalade e d’effraction, il lui a été soustrait une somme de 4 fr., divers objets et bijoux , consistant en un porte monnaie, un porte feuille, divers papiers, deux mouchoirs, une paire de sabot, deux boites en carton,deux médailles et deux chaînes dite tour de cou en argent,une broche en métal, un médaillon en argent, une bague et une paire de boucle d’oreille en or.

L’information ouverte contre le nommé Laborde, après le vol commis chez M. Lirot a établi que cet individu était l’auteur de trois crimes qui lui étaient reprochés. Il a avoué sa culpabilité en ce qui concerne les deux vols commis à Arros au préjudice du sieur Lirot et de la dame Domecq. Quant à la soustraction frauduleuse dont le sieur Coustille a été victime à Uzein elle est niée par l’accusé ; mais son départ précipité et injustifié du domicile de son ancien maître et son manque de ressources avant le vol démontrent sa culpabilité.

Laborde, malgré son jeune âge,a déjà encouru une condamnation pour vol et vagabondage. Il est de plus poursuivi pour un vol commis à Bordeaux Après délibération du jury, qui apporte un verdict affirmatif avec circonstances atténuantes Laborde est condamné à 3 ans d’emprisonnement.

 

Vol de...casse croute

   Mardi 21 octobre 1902, vers onze heures du matin, la femme Couchies portait le dîner à son mari et à ses deux fils qui travaillaient à la propriété de Labernadie au quartier des Labassères à Arros. Traversant la clairière d’un tailli situé à deux cents mètres environ de sa maison et de la propriété de Labernadie, elle fut accostée par deux individus qui lui enlevèrent le pannier contenant la nourriture des travailleurs. Nos hommes eurent cependant quelques scrupules et rendirent le panier vide à la perdante, se contentant de serrer le dîner dans une serviette et disparurent sans tambour ni trompette. Cette dame vint porter plainte à la gendarmerie de Nay et M. Lascourrèges, maréchal des logis, se mit immédiatement en quête avec sa brigade mais revinrent bredouille.

 

Tribunal correctionnel de novembre 1902

    Olibet Jean Baptiste, âgé de 16 ans, né à Cauteret, travaillant à Arros comparait pour délit de chasse. Il est condamner à 10 francs d’amende, à la confiscation de son fusil et aux dépens. Son père Jean Olibet, 46 ans, charcutier à Arros est déclaré civilement responsable.

 

L'auberge rouge

      En novembre 1904, dans une auberge du hameau d’Arros, le nommé Camy Henry dit Claverie et le nommé Pierre Berges ont eut une petite discussion. Le nommé Camy Henry a donné un violent coup de canne sur la tête de son adversaire qui a été grièvement blessé. La gendarmerie de Nay a été prévenue et a ouvert une enquête.

 

 Sans permis !

   La gendarmerie de Nay en tournéé dans la commune d'Arros rencontra Bertrand Bées se livrant au plaisir de la chasse sans avoir de permis. Le tribunal correctionnel à l'audience du 11 septembre 1905 le condamne à 16 francs d'amende.

 

  Désordre

   Le 24 septembre 1908 les nommés Fiol d'Arros et Labarthe de Pardies ont été condamnés à 25 et 50 francs d'amende pour s'être battu et avoir provoqué du désordre à l'auberge Davencens.

 

"Petit pains"

 Tribunal correctionnel Audience du mercredi 26 mai 1909 Escroquerie : la femme O… dépositaire de pain à Arros, a mis en vente des pains sur lesquels des manquants ont été constatés. Elle est condamnée à 16 francs d’amende

 

  Bastonnade

   Le 24 aout 1909, après avoir dans la journée procédé au dépiquage du blé chez Mr le Baron d ’Espalungue, le maire, une querelle est survenue entre trois ouvriers. Des mots on en vint aux coups et le sieur Sabatté, septuagénaire, fut si malmené par ses adversaires qu’il dût être transporté chez lui en piteux état où il a dû s’aliter.

 

Sursis

     Le 20 novembre 1912 Pierre Edouard Fiol est condamné par le tribunal de Pau à six jours de prison avec sursis et aux dépens pour vol et complicité. 

 

Perte de contrôle

    Février 1912, André Bengué, de la commune de Lys qui avec sa bicyclette a reversé le 19 décembre dernier la femme Hourcade de la commune d’Arros et lui a occasionné des blessures, est puni de 25 francs d’amende.

 

Vol de vélo

     Dans la journée du  lundi 10 juin 1913, les allures louches d’un garnement avaient mis en éveil les habitants du hameau d’Arros. Malgré leur bonne garde, vers sept heures du soir, l’individu profitât subitement de l’occasion à lui offerte pour enfourcher  une bicyclette laissée un court instant devant la porte du nommé Castagnet par Mr  Lombré. Mme Castagnet s’étant aperçu du vol donna l’éveil et une chasse à l’homme s’organisa. Par suite de la chute de l’auteur du larcin Castagnet et Lombré retrouvèrent la machine abandonnée à travers champs mais le voleur avait disparu dans les bois en emportant divers accessoires.

 

 Rixes

   En mai 1915 le Nommé Cazeaux-Hourcade, 73 ans, propriétaire à Arros est condamné à 25 francs d'amende pour coups et blessures à un propriétaire de Bosdarros, le sieur Coy-Pédemarie.

 

Délit de chasse

    Mr Eschaas-Tourné Joseph Eugène né en 1873, cultivateur à Arros, est condamné par le tribunal correctionnel de Pau le 22 décembre 1916 à cent francs d'amende  pour chasse en temps prohibé.

 

Bagarre

   Le 17 septembre 1918, les dits Suberbielle et Domenjolle se sont portés des coups réciproques et reçoivent du tribunal 100 francs d’amende pour l’un et 50 francs et sursis pour l’autre. 

 

Rixes à l'auberge

     Le 27 aout 1918 une bagarre eut lieu à l’auberge Castagnet entre les sieurs André Buzy condamné à 100 francs d’amende, Pierre Bergez qui fut relaxé et Jean Bergeret condamné à 50 francs d’amende et sursis.

      Le 21 décembre 1918 le dit Buzy récidive, toujours devant l'auberge Castagnet où il casse son aiguillon sur la tête de ses adversaires Il est condamné ce jour par le tribunal à 100 francs d'amende avec sursis. 

 

Coups réciproques 

  Novembre 1920, Vigneau Jean Baptiste, cultivateur à Haut de Bosdarros et Guilhempéré Romain, cultivateur à Arros se sont pris de querelle et portés des coups dans une auberge de Nay au sujet du paiement d'une chopine de vin.
    Le tribunal octroi à ces batailleurs: à Vigneau 25 fr. d'amende et à Guilhempéré 16 fr

 

"Noms d'oiseaux"

     Janvier 1921, les époux Bernard Caballé-Hourcade d’Arros ont cité devant les juges correctionnels le sieur Jean Grilhou du même lieu pour injures publics et diffamation.

 

Crise de folie

   En juin 1926, le nommé L.B 38 ans, neurasthénique depuis de nombreuses années, s’est livré sous l’influence d’une crise furieuse à divers actes regrettables. Il a d’abord brisé les portes extérieures de la maison de son beau-père et tenté sans succès d’enfoncer les fenêtres, puis il a été se livrer aux mêmes dégâts dans la maison d’un tante qui a pu s’échapper dans la nuit chez des voisins, et enfin il a tiré un coup de fusil dans la fenêtre d’un oncle de sa femme sans atteindre ce dernier, que tous ces bruits insolites avaient attiré à sa fenêtre

 

 Tromperie

   Jean louis Massaly né à Arros en 1884 et boucher de profession a été condamné en 1931 par le tribunal d'Oloron à 16 francs d'amende pour "détention et usage de fausse balance commis courant 1930".

 

Illégal

        Une importante affaire d’avortement est venue devant le tribunal de Tarbes le 7 décembre 1942 qui a rendu des jugements pour les 14 inculpés variant de 1 mois à 5 ans de prison dont pour la dite Amélie S. d’Arros-Nay une peine de 4 mois

Vol important

    La gendarmerie a ouvert une enquête en janvier 1942 sur le vol d’une somme de 2000 francs commis dans le tiroir-caisse de l’auberge Carrère. Les soupçon se portent sur trois individus étrangers au pays qui étaient venus consommer dans la journée.

Arrestations

    En mars 1942 à la suite d’une enquête de la police mobile, M. Porte, maire d’Arros-Nay, déjà suspendu de ses fonctions par arrêté préfectoral, vient d’être arrêté et écroué. M. Porte avait favorisé le séjour illégal dans sa commune et dans la région, de trois israélites étrangers; un turc, un polonais et un brésilien.

    Février 1942 ; pourvu d’un administrateur provisoire, le commerçant israélite Joseph Engers, 55 ans, domicilié à Arros Nay, ne s’en était pas moins livré à une activité commerciale personnelle. Antérieurement à cette infraction, il se serait rendu coupable des délits d’émission de chèque sans provision et d’extension de fonds de commerce sans autorisation. Arrêté par la police judiciaire régionale, Joseph Engers a été déféré dans l’après midi de samedi au parquet et placé sous mandat de dépôt.

 

Mesures sanitaires

     Le boucher Hippolyte X.., 47 ans, d’Arros Nay, est relaxé en juillet 1932 des poursuites engagées contre lui pour ouverture d’une tuerie sans autorisation (il avait abbatu un veau). Le tribunal retient simplement la contravention connexe de la date d’abatage. De ce fait, le prévenu s’en tire avec une amende de 5 francs.

    Dix ans après cette affaire, le même H.C sera poursuivi à nouveau pour des faits similaires mais bien plus graves à cette époque

 

 
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