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Bienfaisance et secours

 

  Bienfaisance 1793

    Le 23 ventose, 2ème année républicaine au lieu d’Arros et maison commune, le conseil général étant duement assemblé aux formes ordinaires dans laquelle dite assemblée il a été représenté par le citoyen Jean Sassus maire qui a dit qu’il vient de recevoir un extrait du conseil d’administration du district de Pau dans lequel invite la commune d’Arros de nommer un de ses membres pour prendre des mains du payeur général ou de celles du receveur du district la somme de trois cent vingt livres quinze sous accordées aux vieillards et enfants indigents de notre commune conformément à a loi du 21 juin 1793, vieux style, sur l’organisation des secours accordés annuellement aux enfants, aux vieillards et aux indigents. Sur quoi, le conseil général de la commune d’Arros a nommé le citoyen Jacques Davancens agent national de la dite commune pour aller prendre la sus dite somme de trois cents vingt livres quinze des mains du payeur général ou celle du receveur du district pour en faire la distribution à ceux qui se trouveront les plus indigents conformément aux dites lois, promettant au dit agent de le relever franc quitte et indemne de tous dépens dommages et intérêts et de le payer ainsi qu’il est d’usage. 

     

L’an mil huit cents sept et le huit may au lieu d’Arros et dans la maison commune en assemblée du conseil municipal duement convoquée par invitation du Sieur Joseph Miramon maire, il a par ce dit été représenté au dit conseil qu’ un des objets qui doit le plus occuper la sollicitude et la prudence des administrateurs de la dite commune est l’exercice du revenu de certains capitaux dont l’intérêt de ceux-ci est destiné à secourir les pauvres indigents de la dite commune. En conséquence il a été unanimement arrêté que le sieur Jacques Seris dit Cauhapé membre du conseil est nommé commissaire collateur pour faire le recouvrement des intérêts qui se trouvent échus et qu’ écheront à l avenir pendant l exercice du temps qu’il remplira ses fonctions, à la charge du dit Seris dit Cauhapé d’acquitter les mandats qui seront tirés sur lui par l’autorité locale du dit lieu jusqu'à concurrence du montant des dits intérêts à la charge par la dite autorité locale de faire jouir au dit collateur de remise à raison d’un sol par franc et aussi de remettre au même collecteur les titres de créances en original ainsi qu’un rolle des somme que chaque débiteur doit en capital et intérêts. Le dit collecteur sera aussi tenu de veiller à éviter la prescription des dits titres en bon père de famille Délibéré à Arros le jour mois et an sus dit.

 

Le 11 février 1811

          A Monsieur Boux conservateur des eaux et forets de la 12eme division Bernard Capderolle, laboureur en la commune de Narcastet a l’honneur de vous représenter que dans la nuit du 14 octobre dernier, un incendie consuma entièrement deux de ses granges sans qu’il lui fut possible d’arrêter le progrès des flammes. Le pétitionnaire se trouve dans ce moment dans la nécessité de reconstruire les dites deux granges. Il est dans l’impossibilité d’y parvenir s’il ne peut obtenir des communes circonvoisines le boisage qui lui est nécessaire. L’exposant s’adresse à vous, Monsieur le conservateur, dans la confiance que vous voudrez bien autoriser Mrs les maires des communes d’Arros, Pardies et Narcastet de lui délivrer un arbre chacun sur les bois communaux pour servir aux dites reconstructions. Il se louera de votre justice et a signé : Capderolle

        Envoyé à Monsieur le Préfet pour donner son avis sur la demande du pétitionnaire par Monsieur Boux conservateur des eaux et forets. Pau, le 11 février 1811

      Envoyé à Mrs les maires d’Arros, Pardies et Narcastet qui sont autorisés à convoquer leur conseil municipal pour délibérer sur la demande du pétitionnaire

 

 Pétition en 1816     

       L’an mil huit cents seize et le quinze octobre le conseil municipal de la commune d’Arros extraordinairement assemblé d’après l’autorisation de Mr le Préfet en date du trois octobre courant et délibérant au sujet de la pétition présentée à Mr le Préfet par le sieur Jean Sarthou dit Cuyon de la commune de Pardies et Anne Labourdette Porte sa femme, tendant à ce qu’il leur soit donné un arbre dans le bois de la commune d’Arros en raison des pertes qu’ils ont éprouvées par suite de l’incendie de leur maison arrivé le vingt deux juillet dernier. Vu la dite pétition, vu le considérant du conseil municipal de la commune de Pardies,. celui d’Arros est d’avis qu’il soit accordé au pétitionnaire un arbre à prendre dans le bois communal d’Arros.

    Délibéré à Arros le jour, mois et an que dessus et les membres du conseil ont signé.

 

Fête du Roi

       Le 29 avril 1838, le maire a donné communication au conseil municipal de la commune d'Arros réuni par authorisation de Mr le Préfet, de la circulaire relative à la célébration de la fête du roi (Louis Philippe 1er). Le conseil, vu l'alinea 2 de la dite circulaire par lequel Mr le Préfet indique la manière la plus convenable de célébrer la fête du Roi selon le coeur paternel de Sa Majesté en venant au secours des indigents et considérant la position facheuse ou se trouvent plusieurs des pauvres de la commune est d'avis à l'unanimité de leur faire distribuer à domicile la somme de 50 francs. La répartition en sera faite d'après les besoins de chaque famille et à la prière du dit conseil le Sieur Moussempes, un de ses membres, a bien voulu en faire l'avance jusqu'à ce que la présente délibération sera approuvée par le Préfet pour ensuite la lui faire rembourser sur les fonds libres de la communes.

 

 Secours     

       Le 12 juin 1856 le maire avait communiqué au conseil la circulaire de Mr le Préfet qui autorisait la réunion et l’invitait à prendre connaissance des dispositions qu’elle renfermait relatives à voter les fonds pour venir en aide aux victimes des inondations et de consacrer dans ce but une partie des fonds qui avaient été voté pour la fête du baptême du Prince Impérial. Considérant qu’au moment de la réception de cette circulaire une grande partie des fonds votés pour la fête avait déjà reçu leur destination et qu’on ne pouvait sans graves inconvénient s’empêcher d’exécuter le programme déjà tracé et publié pour la célébration et que la caisse municipale n’avait pas de fond libre pour pouvoir en disposer et venir au secours des inondés, le conseil demeurat avec le regret de ne pouvoir soulager ces malheureux. Les conseillers s’imposèrent alors individuellement de la manière suivante; Miramon le Maire cinq francs, l’adjoint Ladebat trois francs et les huit autres membres restants deux francs chacun ce qui formait une somme de 24 francs qui fut versée immédiatement à la caisse du receveur municipal afin qu’il lui fut donné la destination susvisée.