Faits divers à Arros

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1767 Décés de Marie Fiol 

1778 Foudre mortelle

1801 Abandon d'enfant

1810 Charlatan

1811 Parfum de scandale

1811 Bal au chateau

1826 Tombé d'un arbre 

Page 2

1836 Mort à l'église

1842 Sinistre

1851 Feu au hameau

1853 Parti en fumée

1866 Accident de la route

1867 En flamme

1867 Imprudence (1)

1868 Imprudence (2)

1869 Maison en feu

1870 Incendiaire

1873 Incendie au château

1876 Avis de décès

1877 Accident au Luz

1878 Bagarre électorale 

Page 3

1879 Décés sur la route d'Oloron

1879 Accident mortel

1883 Chute d'aéronef

1888 Drame au hameau

1889 Incendie au hameau

1891 Avis de recherche

1891 Chien enragé

1900 Effondrement

1900 Accident de bicyclette

1901 Choc frontal

1901 Accident d'Espalugue

1901 Rencontre galante

1901 Honnêteté

1903 Chute mortelle

1904 Banquet  des anciens

1906 Ruade

1906 "Sale bête"

1907 Suicide

1908 Drame au hameau

1908 Vache foudroyée

Page 4

1909 Accident de carrière

1909 Accident de voiture

1910 Tuée par la foudre

1910 Accident de travail

1911 Feu de grange

1911 Grave accident

1911 Mort subite

1912 Attaque canine

1912 Morsure

1912 Noyade

1913 Accident de charrette

1914  Cheval emballé

1917 Mortelle descente

1918 Glissade

1919 Accident à Nay

1921 Accident mortel

1921 Suicide ou accident

1922 Accident de "chasse"

1923 Coupure grave

1923 Renversée 

1923 Choc à Vélo

1923 Accident de charrette

1924 Omelette

1924 Au feu

1924 Tremblement de terre

1924 Chute de poulailler

1925 Mordu par un ane

1926 Accident de carrière

1927 Incendie et accident

1927 Orage

1927 "Cheval fou" 

1932 Orage

1932 Feu de brousailles

1932 Noyade au canal

1932  "Perrette" d'Arros

1932  Acte de probité

1934 Kermesse

1935 Effondrement

1935 Accident "bête"

1936 Drame familiale

 

Décès de la doyenne des béarnais à Arros

     "Marie fiol, Fermière de la Bouerie, ferme dépendante de la paroisse d'Arros, pres de Pau , est morte le 12 aout, agée de 106 ans : elle avait toujours joui d'une bonne santé, jusqu'au dernier instant de sa vie, et avait conservé toute sa raison."

( Article de la Gazette de france du 12 septembre 1767)

La Gazette est un périodique créé en 1631 avec l’appui de Richelieu disparu en 1915, c’était un des plus anciens journaux publiés en France paraissant tous les samedis. La Gazette comportait  quatre pages et avait pour rôle d’informer les lecteurs sur les nouvelles provenant de l’étranger, de la France ou de la Cour. Le conseil du roi accorda à la Gazette le monopole de l’information politique. L’article est repris dans plusieurs autres journaux du royaume entre un mariage princier et un décès dans la haute noblesse de France. Marie Fiol était né a Bosdarros en 1661 et habitait la métairie de Labouerie du Baron d’Espalungue  ou les Fiol étaient  vignerons pour le seigneur du lieu. Son acte de décès n'est pas consultable sur les registres paroissiaux pour cette année 1767 ou tous les actes ont malheureusement  disparu. Peut être même était elle aussi la doyenne des français au moment de sa mort.


La foudre a tué à Arros

     "Le 14 du mois de juillet 1778 , un accident funeste répandit le deuil dans la paroisse d’Arros entre Pau et Nay : une femme et plusieurs personnes de sa famille, occupées aux travaux des champs, furent obligées de se refugier sous un arbre, pour se garantir de l’orage. A peine y était-elle, que le tonnerre tomba. Elle fut étouffée, ainsi que sa servante. Une de ses sœurs eut les jambes à demi brulées, mais on espère lui sauver la vie. Une autre de ses sœurs et un jeune homme, qui étaient à quelques pas, accoururent pour leur donner d’inutiles secours ; à l’instant ils tombent l’un et l’autre dans des convulsions effrayantes ; cependant on ne désespère pas de leur guérison".

      Article tiré de la Circulaire des Pyrénées du 14 juillet 1778. Cet hebdomadaire imprimé à Pau est la plus ancienne presse locale qui parut du 7 juillet 1778 au 15 juin 1779.

   D’après les registres paroissiaux, les deux victimes de la foudre sont décédées le 6 juillet et ont été enterrées dans le cimetière de l’église le lendemain et n’ont donc pas pu être foudroyées le 14 comme il est dit dans l’article. Les deux malheureuses victimes; Jeanne Ramongassié , fille de charles et Marie Mandrou, née le 22 novembre 1735 et  Marie Mounicou alors agée de 24 ans ont été inhumées sans avoir reçu les sacrements comme le signale le curé Nabéra dans les actes de décès. Les autres  ont,semble t-il, survécu à leurs blessures.


Abandon d'enfant

12 janvier 1801

        L’an neuf de la république française et le vingt deux nivose à onze heures de la nuit, moi, jean Grilhou fils maire du dit lieu et en cette qualité officier de police déclare qu’étant dans mon lit chez moi à l’heure ci-dessus, le citoyen pierre Lacrouts dit Lembeye du meme lieu est venu me dire qu’il venait d’être exposé un enfant et suspendu au loquet du portail d’entrée à la basse cour de sa maison donnant sur la grande route. Qu’il en avait été prévenu par sa sœur qui avait entendu pleurer le dit enfant Je me suis rendu de suite au près du dit portail assisté des témoins bas nommés et du dit Lacrouts et de la citoyenne jeanne épouse de Lapassade dite Bonnecase, femme sage autrement matrone de ce lieu que j’ai fait appelé. J‘ai trouvé le dit enfant enveloppé dans un coussin et suspendu au loquet. Je l’ai fais prendre et dépouiller par la dite femme sage et j’ai vérifié et constaté que c’est un enfant male revêtu d’une vieille chemise de lin enveloppé dans un coussin dans lequel j’ai trouvé deux autres vieilles chemises et il avait à la tête un bonnet de taffetas jaune garni de toile blanche. Le trousseau soutenu avec des épingles dedans lequel j’ai également trouvé un chiffon de papier libre ou sont écrits les mots suivants ‘L enfant est baptise et non enregistre’ en caractère façon d’imprimé sur lequel billet j’ai apposé la date et ma signature et la matrone prise a serment m’a déclaré que l’enfant pouvait être de l’age de deux mois et sait elle que plusieurs autres personnes ayant été requises s ils connaissaient lauteur complice de l exposition et par tels m’ont dit que non. Lesquels n’ont aucun renseignement à fournir sur la paternité et maternité. Ce fait j’ai fait retrousser l’enfant avec les sus dits vêtements auquel j’ai donné le nom de jacques et que j’ai remis à la citoyenne jeanne Barrère dite domengine fille du lieu pour lui donner allaiter provisoirement jusqu’à qu’il sera remis à l’hospice de Pau étant payée de son salaire et le présent procès verbal sera transcrit dans les vingt quatre heures sur le registre des naissances du présent lieu. Fait à Arros le dit jour 23 nivose an neuf de la république française Présents et témoins Raymond Méniche et jean Puyau du présent lieu qui ont signés avec moi, la femme sage a déclaré ne savoir.


Charlatan en 1810

      Le 17 janvier, au lieu d'Arros, Jean Baptiste d'Espalungue fut instruit par la clameur publique qu'un individu de sexe masculin s'était réfugié dans la commune dans l'objet d'y exercer des actes magiques et par ce moyen pervertir les principes et l'exercice de la bonne morale et ruiner les familles qui par leur ignorance ont la faiblesse d'ajouter foi à ses escroqueries et son charlatanisme. Comme une telle conduite mérite d'être rigoureusement punie et que l'intérêt général exige d'user de tous les moyens pour découvrir et faire arrêter de pareil auteur, le maire muni d'une escorte de gens suffisant se rendit au domicile du Sieur Labarrère 1er né laboureur. Les portes étant fermées de l'intérieur il sommat et requit le dit Labarrère d'ouvrir, ce qu'il fit après avoir fait quelque petite résistance. A l'intérieur ils trouvèrent assis à table un homme inconnu qu'ils interrogèrent sur son origine, son état et conduite et s'il était nanti d'un passeport ou d'autres pièces légales garantissant de sa probité. Il leur répondit qu'il se nommait Simon Hondaa, natif d'Arrudy, âgé de cinquante sept ans et qu'il était vicaire de profession à Escout. Il n'avait aucune pièce relative à son état qui pouvait justifier sa bonne morale ayant ajouté qu'il ne croyait pas que cele fut nécessaire. Cette réponse parut évasise et illusoire au maire  peu convaincu qui pour s'assurer de sa personne le fit conduire à la maison commune et delà il le remit en mains de Mr Lalanne brigadier et champagne gendarme à la résidence de Nay pour être remis par eux à la disposition de Mr le magistrat de sureté générale pour à la diligence de ce dernier faire statuer contre lui suivant toute la rigueur des lois étant imputer de pervertir le peuple sous pretextes de sortilèges.


Parfum de scandale 

     C'est par une lettre écrite par le maire d'Arros le 12 aout 1811 au Préfet  qu'il il lui demande de bien vouloir lui donner des ordres pour faire conduire dans une maison de force (prison) ou tout autre lieu qu'il jugera à propos la nommée, Jeanne Pétroix. D'après ses mots la dite Jeanne est une fille de mauvaise vie qui suivant l'avis des officiers de santé  est atteinte de maladie vénérienne et que par sa conduite il craint qu' elle ne la rende contagieuse dans la commune.


Bal au chateau en 1811

Annonce de la fête à la naissance du Roi de Rome par le maire à ses administrés

"Nous voici enfin au jour ou doit être célébré l'évènement le plus heureux pour la France, la naissance de Sa Majesté le roi de Rome ( le fils de Napoléon 1er  né le 20 mars 1811) en le gage précieux du bonheur de l'Empire; il en fixe les destinées, il assure à jamais notre repos. Cet évènement, si ardemment désiré doit être célébré dans tous l'Empire.S.M l'Empereur en a fixé l'époque au dimanche 2 juin.

Les modiques moyens de notre commune ne nous permettant pas de donner à ce jour solennel, attendu avec tant d'impatience tout l'éclat qu'il mérite, nous nous bornerons non sans peine à un seul  bal qui aura lieu dans le parc du chateau à l'issue de la messe. N'allez pas oublier que la modestie et la retenue doivent diriger l'élan de l'allégresse que vous allez faire éclater dans ce grand jour".


Tombé d’un arbre 

     Le dix huit octobre 1826 Bernard Massaly,  laneficier de profession,  né  en 1784  de Jean Massaly et Jeanne Labarrère et époux de Marie Betbeder fait son testament devant le notaire et quatre témoins depuis son lit suite à une chute qu’il a fait ce matin là d’un châtaigner duquel il abattait des  châtaignes. Ses souffrances l’empêchent de signer l’acte mais cette chute ne lui sera pas fatale puisqu’il ne  décèdera qu’en juin 1842.


 

 

 
 

Accident mortel à l’église

         Près de 70 ans depuis les premières propositions du Baron au transfert de l’église et du cimetière se sont écoulés quand les travaux de la nouvelle construction débutent en 1835 avec l’entrepreneur Jean Maisonnette. En cette première moitié du 19 eme siècle ou de nombreuses constructions voient le jour dans la région et à Arros comme celles de la nouvelle mairie, l'école et les lavoirs entre 1836 et 1840,  aussi la pénurie de main d’œuvre semble expliquée la présence à Arros de quelques familles venues de l’autre coté des Pyrénées du Royaume d’Aragon. Parmi elles, le jeune Laurent Franco, âgé de vingt ans, originaire de Jacca dans la province de Huesca, est victime le 9 janvier 1836 d’un accident arrivé en travaillant à la construction de la future église d’Arros et décède ce jour. (Bien entendu, aucune plaque commémorative ne sera posée dans le nouvel édifice pour la mort d’un travailleur détaché de l’époque).

 

Drame à l’église 

     Encore un horrible accident arrivé le six janvier 1836 par suite d’imprudence que les ouvriers mettent dans leurs travaux. Plusieurs hommes étaient occupés a élever la charpente de la nouvelle église d’Arros : tout à coup l’échafaudage mal assujetti ou trop surchargé s’écroule et deux de ces malheureux sont écrasés par de grosses pièces de bois ; six autres ont été plus ou moins blessés.

 

Sinistre

     Un incendie a eut lieu le 23 mai 1842 au hameau de la commune d’Arros au préjudice des sieurs Subercaze et Lahargouette. Il paraît que c’est par imprudence de ce dernier qui se chauffait dans une grange que le feu s’est communiqué ; il a été impossible de l’éteindre. Cette grange, un pressoir ainsi qu’un grand nombre de meubles, vêtements, bestiaux et instruments aratoires ont été consumés. Heureusement la maison d’habitation principale étant à une assez grande distance, a pu être préservée. Rien n’était assuré.

    Une grange appartenant au sieur Subercaze, propriétaire du hameau d’Arros a été entièrement la proie des flammes, avec tout ce qu’elle contenait. Le feu a été mis par imprudence ; on faisait ce jour là sécher du lin ; les femmes occupées à ce travail n’avaient pas pris toutes les précautions nécessaires ; on avait fait bon feu et il s’est communiqué au lit qui se trouvait fort près ; la grange contenait beaucoup de paille, en un instant l’incendie s’est étendu de façon qu’il a été impossible de rien sauver. Le bétail, les meubles, le linge, tout a été consumé. La perte s’élève à près de 3000 francs et cette grange n’était pas assurée

 

 Feu au hameau

    Dans la nuit du 21 au 22 juillet 1851, une grange appartenant au Sieur Pierre Labernadie au hameau d’Arros devint la proie des flammes. On ignora  la cause de ce sinistre et le bâtiment n’étant pas assuré  la perte fut évaluée à 800 francs.

 

 Parti en fumée       

    L e 13 avril 1853, le sieur Palette, forgeron à Arros dans sa propriété de l'actuelle rue Miramon, était occupé avec ses ouvriers à la confection d'une enclume dans un petit bâtiment attenant à une grange couverte de chaume lorsque sa fille sortant de la maison d'habitation vint le prévenir que la grange était en feu . Malgré les prompts secours qui suivirent, la grange et la forge furent entièrement consumées. Les immeubles étaient assurés.

 

Ecroulement

     Une horrible catastrophe est venue jeter la ville de Pau dans la consternation un mercredi après midi ‘avril 1858. Une maison à 3 étages en construction rue Serviez s’est écroulé tout à coup avec un fracas épouvantable entraînant dans sa chute tous les ouvrier qui travaillaient au dernier étage et sur la toiture.L’émotion était d’autant plus grande dans le public qu’on ignorait au début le nombre de personnes enfouies et que par conséquent on s’en exagérait encore le chiffre qui n’est que trop considérable. Parmi les malheureux transportés à l’hospice où des ecclésiastiques offrirent aux mourants leur dernier ministère, se trouvait Henri Caballé charpentier d’Arros, âgé de 24 et qui mourut le lendemain.

 

 

Accident de la route à Arros

        Dans la soirée du 6 mars 1866, vers sept heures et par une nuit obscure, le nommé Pierre Loustau de Saint Abit en rentrant de la foire de Nay avec un sac de son sur la tête fut rejoint dans la traversée d’Arros sur la route de Nay à Pau  par les sieurs  Gomer et Soubies habitants eux aussi à Saint Abit. Les trois individus marchant alors de front, Soubies contre le mur qui borde la route, Gomer au milieu et  Loustau le plus proche du centre de la chaussée quand ils entendirent une voiture courant derrière eux conduite par le Sieur  Bonnecaze.  Loustau eut juste le temps de se mettre derrière ses deux compagnons et ne fut qu’effleuré par cette voiture qui était éclairée attelée d’un cheval gris, sans subir aucune atteinte. Il reprit aussitôt sa place quand une autre voiture, conduite par le Sieur Batzugère , non éclairée cette fois, attelée à un cheval alezan et suivant la première à la même vitesse et à une distance de cinq ou sept mètres percuta le dit Loustau qui ne l’avait pas entendu arrivé avec les bruits de la première. Il fut renversé et les roues lui passèrent sur la partie inférieure de la jambe gauche. Ses  compagnons de route le levèrent et le préservèrent d’une troisième voiture conduite par Cazaux et trainé par un cheval alezan aussi  allant à la même vitesse à seulement vingt ou trente mètres des deux autres. Loustau fut porté dans la plus proche maison chez Ladebat avec Canton de Baliros qui passait par là , il y fut soigné avant d’être transporté chez lui où le lendemain le médecin diagnostiqua une fracture du péroné.

      Il y eut des poursuites de cette affaire après que Loustau porta plainte et le dit Batzugère chercha à minimiser l’accident voire même par de faux témoignages accuser les deux autres voitures  et le 23 mai 1866 le procureur impérial auprès du tribunal de Pau rendit son jugement.

      Le prévenu Batzugère a été déclaré coupable de par son imprudence d’avoir occasionné des blessures au dit Loustau et se voit condamner à  six jours de prison, 100 francs d’amende, 400 francs de dommages et intérêts au dit Loustau , payer les frais à la charge de la partie civile envers Bonnecaze et Cazaux  et les frais de médecin qui l’a soigné.

 

 En flamme

    Mars 1867. Encore un sinistre à Arros Le sieur Jean Sarrailh, premier né, fut réveillé vers quatre heures par sa femme qui croyait entendre le crépitement des flammes. Ils sortirent aussitôt et appelèrent au secours, mais pendant ce temps l’incendie, activé par les fourrages qui lui servaient d’aliment, détruisit une grande partie de l’habitation, ainsi que ce qu’elle renfermait. On évalue les pertes occasionnées par ce désastre à 1000 francs. Rien n’était assuré. 

 

   Imprudence (1)

   Une maison et un hangar appartenant au sieur Laragnouet, propriétaire à Arros ont été la proie des flammes le 27 octobre 1867 vers deux heures du matin. Il est permis de présumer que cet incendie a été suite de quelque imprudence, car il y avait ce soir là trente deux personnes occupées à effeuiller du maîs, qui ne se sont retirés qu’à minuit et demi. On évalue le dommage à 4800 francs.

 

Imprudence (2)

      Le 7 juillet 1868, une maison et un hangar appartenant au nommé Jean Paris, propriétaire au hameau d'Arros ont été consumés par un incendie dont on ignore les causes mais qui pourrait bien être le résultat de quelques imprudences. Un jeune enfant avait été laissé seul au logis pour préparer le repas tandis que son père travaillait dehors. Les pertes sont évaluées à 1760 francs et la maison et le mobilier étaient assurés.

 

Maison en feu

     Le 13 septembre 1869, la maison du Sieur Barthélemy Labarrère tisserand à Arros a été détruite dans la matinée par un incendie. Les habitants surpris par le feu dormaient profondément et n'eurent que le temps de s'enfuir. Le sinistre a occasionné une perte de 1820 francs qui fut couverte en partie par une assurance.

 

 Incendiaire  

   Le 4 avril 1870, neuf hectares de landes, appartenant à divers propriétaires, ont été ravagés par le feu sur le territoire de la commune d’Arros. La perte occasionnée par ce sinistre attribué à l’imprudence de quelques enfants qui ont été vus avec des cigarettes dans cet endroit, est évaluée à 1875 francs. Il n’y a aucune assurance.

 

Incendie au château

    La foudre tomba le soir du 26 mai 1873 sur une grange, sise à Arros, appartenant à M. le Baron d’Espalungue et occasionna un incendie d’une extrême violence. En un instant ce bâtiment fut enveloppé par les flammes et tous les secours devinrent impuissants. On ne put pas même détacher le bétail. 3 boeufs, 2 taureaux, 4 vaches et 2 veaux furent carbonisés dans cette fournaise. On évalue les pertes à 15000 francs. Rien n’était assuré.

 

Avis de décès    

       Le 19 mai 1876 Jean Brouquet, célibataire  âgé de 30 ans est mort d'accident dans la carrière  d'Arros

 

Mortel accident

     Le 20 janvier 1877, à quatre heure de l'après midi, se présentent  devant  le Sieur Pierre Suberbielle, maire et officier de l'état civil, Jean pierre Echaas Tourné âgé de trente quatre ans laboureur au lieu dit Tourné du Hameau et François Dagues Bié, trente ans laboureur à la ferme Bié, son  premier voisin. Ils viennent ensemble déclarer le décès survenu une heure plus tôt du jeune frère de Jean Pierre, Antoine dit Honoré cultivateur à la ferme familiale âgé d'à peine quatorze ans, tous deux fils de Jean Echaas Tourné décédé en juillet 1876 et Marguerite Millé. Sa mort survient par suite d'un accident survenu sur le bord d'un chemin( probablement le chemin d'Ourthe qui mène à la rivière a cette époque) conduisant à un moulin appartenant à sa famille sur le Luz. 

  Outre la mort tragique d'un enfant de quatorze ans; on trouve dans ce fait divers transcrit sur le registre d'état civil, la preuve de l'existence du quatrième moulin d'Arros( voir l'art. sur les moulins ) propriété donc des Echaas Tourné au milieu du 19ème siècle. 

 

Rixe  au cabaret

      Le 21 juillet 1878 à Arros, après les vêpres, le garde champêtre (garde privé selon le journal républicain qui raconte le fait divers) annonça à haute voix que tous les électeurs qui avaient voté pour le candidat monarchiste le Comte de Luppe étaient invités à boire gratuitement et à discrétion dans tous les cabarets de la commune. L’invitation fut acceptée et malheureusement les électeurs dévoués aux grands principes sociaux n’ont pas tous le vin paisible et gai. Après avoir beaucoup bu, ils se querellèrent  et des injures ils en vinrent à des voies de fait. Pas mal de visages ont conservé les traces de cette fête bachique.

Commentaire du journal « Ah comme les nobles champions du trône  et de l’autel  s’y prennent honnêtement pour élever le niveau moral de la portion du Peuple sur laquelle ils exercent encore quelques influences »

 

 
 

 Décès sur La route 

     Le 29 janvier 1879 François Cazaudehore  originaire de Miossens-Lanusse,  âgé de 75 ans, huissier auprès du tribunal civil de Pau est décédé subitement à midi et demi sur la route d’Oloron à Nay près de la maison Laragnouet  au hameau dans la voiture qui le conduisait à Nay.

 

Accident mortel

     Un triste évènement est arrivé à Arros près de Nay  en décembre 1879. Le nommé Lacaze de Mirepeix qui était allé à Arros charger trois chars de soutrage a été projeté à terre par une perche sur laquelle il faisait contre poids. La chute a été si violente qu'il est mort sur le coup.

 

Chute d’aéronef  

    Un ballon est tombé sur un châtaignier à ’Arros le 15 mars 1883. M. Letord avait pris place dans la nacelle vers 5 heures du matin à la haute-Plante en dépit d’un vent assez violent qui inspirait quelques inquiétudes. Le ballon s’éleva rapidement à quelques centaines de mètres et pris la direction de l‘ est avant qu’un nouveau courant le fit bifurquer vers le sud à une quinzaine de kilomètres de Pau. Il est rapporté par le journal du lendemain que l’intrépide aéronaute reçu l’hospitalité du curé pour la nuit et qui l’a confessé avec soin …. sur tous les incidents de son voyage. Un nouveau vol eut lieu dès le lendemain sans encombre cette fois ci.

 

Drame au hameau

     Le 2 aout 1888, des ouvriers qui travaillaient dans la ferme de Jean Labernadie, âgé de 78 ans et époux de Jeanne Marie Esdourrubailh, ne le voyant pas paraitre se mirent à sa recherche et finirent par le découvrir sans vie dans la grange où il s’était pendu sans aucune explication de ce suicide.

 

 Incendie au hameau

   Le 14 octobre 1889, un incendie dont la cause est inconnue s'est déclaré dans une grange sise au hameau d'Arros, quartier Bié appartenant au sieur Dagues Bié, propriétaire du dit lieu. Le feu a détruit tous ce qu'elle contenait sauf une jument et trois vaches qui ont pu être sauvées à temps. Les pertes évaluées à 2500 francs sont couvertes par une assurance.

 

Avis de recherche

        Le 5 septembre 1891, la nommée Jeanne Marie Dalayde âgé de 14 ans, mesurant 1.50 mètre et ayant une cicatrice sur le coté droit de la lèvre supérieure a disparu de son domicile paternel au sujet d’une remontrance. Son père Pierre Dalayde, propriétaire à Arros lance un appel dans le journal jusqu’à la fin octobre en priant les maires des communes et les personnes qui pourraient lui donner des renseignements de bien vouloir le contacter.

    Marie Jeanne retrouva très certainement  le foyer familial après sa longue fugue et épousa en 1899 à la mairie de Saint Emilion un certain Jean Seignat. La même année naquit Jean Gaston qui fut mobilisé en 1918 et mourut en serbie des suites d’un accident en service le 23 juin 1919. Jean Gaston Seignat bien qu’étant né en Gironde et n’ayant probablement jamais vécu à Arros figure pourtant dans la liste des " morts pour la France" de notre commune

 

Chien enragé

    En juin 1891 un chien de chasse enragé dont on ne sait d’où il venait, a traversé le village d’Arros et a mordu plusieurs de ses congénères. Il fut impossible de l’atteindre et il traversa les hameaux qui s’étendent d’Arros à Sévignacq-Meyracq  et ce n’est que sur cette commune qu’il a pu être abattu commettant des ravages durant tout ce parcourt. M. le Maire d’Arros fit abattre tous les chiens mordus mais un propriétaire refusa à laisser abattre le sien et il fallu l’intervention du maréchal des logis de Nay pour l’y décider lui rappelant que les lois et  règlements soient strictement exécutés pour sa propre sécurité.

 

Effondrement

   Le 25 novembre 1900, à quatre heures de l’après midi, un accident s’est produit à Pardies dans les circonstances suivantes : Les ouvriers de M. Léon Fiol, entrepreneur en construction à Arros, venait de placer la charpente d’une grange qu’ils avaient construite quant tout à coup l’échafaudage où se trouvaient ses ouvriers s’effondrait, tous furent précipités à terre au milieu des matériaux et des planches. M .Léon Fiol qui montait à ce moment à une échelle pour aller rejoindre ses ouvriers au haut de l’échafaudage, entendit un craquement et rapidement sauta de l’échelle qui suivait l’échafaudage dans son écroulement ; il tomba mais heureusement il ne se fit que des contusions légères. Il n’en a pas été de même de ses ouvriers qu’on a dû relever de dessous les décombres; plusieurs ont été sérieusement contusionnés. On a mandé à la hâte les médecins de Nay qui ont donnés des soins aux blessés. L’état de certains de ces ouvriers est très grave mais on a jusqu’à présent aucune mort à enregistrer. Le jeune Casterat de Nay âgé de 14 ans et neveu de M.Fiol a eut le visage abîmé.

Ces ouvriers se préparaient à assister le soir même à un banquet que leur offrait le propriétaire de la grange en l’honneur de la pose de la charpente.

 

Accident de bicyclette

    Le 1er aout 1900, le sieur X.. cocher chez le Comte de Luppé à Asson se rendait à la fête du hameau d'Arros dit Lazare à bicyclette. En descendant une côte, il ne put se retenir et tomba de sa machine. dans sa chute il s'est fendu la tête et le nez et s'est cassé le bras. Aussitôt le jeune Henri Labedays de Nay le porta dans une maison voisine et ensuite on le porta en voiture chez M.Juppé pharmacien à Nay ou le docteur Doussard lui donna les soins nécessaires avant de le ramener chez son maître. L'état du pauvre cocher était très grave.

 

Choc frontal

       Le 12 janvier 1901 s’est produit vers six heures du soir un accident sur la route de Nay à Arros. Deux voitures allant en sens inverse, l’une conduite par Mr Laborde épicier à Nay, l’autre par Mr d’Espalungue d’Arros se sont heurtées. Par suite de la violence du choc, les brancard du véhicule de Mr d’Espalungue ont été brisés tandis que lui-même était projeté sur le sol d’où il s’est relevé indemne. Mr Laborde a déploré de graves blessures occasionnées à son cheval par les brancards de l’autre voiture et un repos forcé est indispensable au rétablissement de la bête. Note du journal : Les deux conducteurs doivent maintenant songer à ‘inconvénient de voyager la nuit sans une lanterne car on risque ainsi de n’y voir le plus souvent que trente six chandelles.

 

lettre du Baron au journal l’indépendant des basses Pyrénées du 18 janvier 1901 (en réponse à l'article précédent) 

    Monsieur, un peu tardivement je lis dans le numéro du 12 janvier de l’Indépendant la narration d’un accident de voiture survenu sur la route de Nay à Arros. Permettez moi de rectifier et de compléter cette narration à seul fin de dégager les responsabilités qui auraient pu être terribles. M. d’Espalungue qui n’a pas eu à se « relever indemne » puisqu’il s’est trouvé sur ses pieds et guides en main après le bris de sa voiture, n’a pas « vu les trente-six chandelles » de votre généreux correspondant ébloui, sans doute, par les cent mille bougies de l’éclairage de Nay. M. d’Espalungue se fut d’ailleurs contenté de celui de la lanterne de sa voiture, si cette lanterne n’eut été violemment tordue et éteinte par le choc. Il put heureusement, cependant, voir assez tôt la tête de son compagnon M. Bitaudé étendu de tout son long, menacée par une des quatre roues de la voiture de M. Laborde, laquelle l’effleurait déjà. Ayant vivement saisi les rayons de cette roue, il put arrêter son mouvement de recul et dégager ensuite M.Bitaubé qu’il releva le visage ensanglanté et ses vêtements en lambeaux. M. le docteur Cazaux pourvu à un premier pansement et grâce à se bons soins, le blessé ramené de Nay en voiture fermée au château d’Arros, a pu après huit jours de repos dont deux passés dans son lit, regagner Jerez où il est propriétaire d’une cave importante.

 

Rencontre galante

     C’ est le 8 mai 1901 à l’audience du dit jour du tribunal correctionnel qu’est jugé l’affaire de la rue Latapie où un domestique d’Arros fut la victime d’un vol de la part de deux  « filles galantes ». La salle était très vite remplie par un publique nombreux tant l’affaire avait fait du bruit dans la ville.

     Parmi les treize  témoins cités à la requête du ministère public se trouvait Sélika, une femme algérienne, habitante de Toulouse  qui attira les regards du public par ses nombreux tatouages sur le visage et le front.

     Les faits sont alors rappelés tels qu’ils se sont déroulés le 25 février, le 2ème  jour de la foire du Carême,  par la victime. C’était à la nuit tombante que Mr Alexis.Aulibé qui était venu à Pau pour vendre des mules rentra dans son restaurant de la rue du 14 juillet pour y faire sa caisse. Son repas fait, il monta en ville pour mettre une lettre à la poste de la rue des Arts et en se retirant vers 10 heures il fit la rencontre en face de la préfecture de la fille Lucie Cammoutfores avec qui il lia conversation et qu’il daigna suivre dans la rue Latapie au numéro 13 où elle avait sa chambre. Dès qu’il fut introduit dans la chambre, méfiant, il s’avisa de fermer la porte à clé et déposa ses vêtements sur une chaise qui se trouvait tout à coté du lit. Mais de son coté la fille Cammoutfores tout en faisant voir qu’elle s’assurait que la porte était bien fermée l’ouvrit et changea de place la chaise où se trouvaient les vêtements. Dès que le vol fut commis elle dit au dit Alexis qu’il fallait partir et le pria de hâter son départ.

    Sans méfiance il quitta la chambre et se rendit à son restaurant où il constata qu’un billet de 1000 francs et deux de cent avaient disparu de son portefeuille ainsi qu’une somme de 85 francs en or et argent. Il revint vite en ville  et chercha à voir la galante et ne la trouvant pas il rentra de nouveau à son restaurant et ce n’est que le lendemain matin que plainte fut portée à Mr le commissaire central.

     Au signalement qui fut  donné à ce magistrat, il comprit qu’il avait affaire avec  deux jeunes filles qui la veille avaient été soupçonnées d’un vol à la tire. Aussitôt il mit les agents de la sureté à leur poursuite et il ne tarda pas à savoir que le matin même elles avaient  pris le train avec deux hommes en direction de Bordeaux où elles furent arrêtées à leur arrivée avec leurs complices.

 

 Honnêteté

     Le 8 septembre 1901 vers 2 heures de l’après midi, une jeune paysanne du hameau  d’Asson longeait la rue Notre Dame portant sur ses épaules un sac de blé qu’elle allait vendre sous la halle. Dans le trajet elle laissa tomber son porte monnaie contenant une assez forte somme d’argent. Fort heureusement pour elle un marchand de légumes, le sieur Placenave  jardinier à Arros s’en aperçu. Il abandonna aussitôt son étalage, ramassa le portemonnaie et courut après la perdante pour lui remettre sa trouvaille.

 

Chute mortelle

     Un bien triste accident est arrivé en juillet 1903 au nommé Massaly, châtreur à Arros. Revenant de voir un de ses clients au hameau et au moment ou il passait, monté sur son cheval devant le moulin dit d’Esquerre, sur la route de Pindats, un chien sortit tout à coup en aboyant derrière une haie. Le cheval prit peur, le cavalier ne se doutant de rien fut désarçonné et tomba si malencontreusement qu’une hémorragie abondante se produisit par les oreilles. Malgré les soins qui lui furent prodigués, le malheureux est mort le lendemain sans avoir repris ses sens.

 

Banquet à Arros  

      Seize octogénaires ont banquété à Arros Nay. L’un d’eux a chevroté au dessert une chanson du siège de Sébastopol.  Après le café, ils se sont embrassés et animés d’une gaité sinistre se sont donnés rendez vous à l’année prochaine.

Article du Figaro du 30 avril 1904

        Il se peut bien que ce chanteur soit le soldat Pierre Coulomé Caubios, vétéran médaillé de la guerre de Crimée ( voir l’art. sur les soldats du XIXème ) alors âgé de 76 ans. ( mon arrière arrière grand tonton)

    Des précisions trouvées dans la Dépêche concernant le banquet du 26 avril 1904 à Arros 

    Ce jour a eut lieu au restaurant Maysonave un banquet organisé par M. Zacharie Ladebat âgé de 82 ans. A l’appel de ce dernier, quinze octogénaires se sont rendus au rendez-vous. Pendant le repas, qui a été des plus succulents et des mieux servis, cette joyeuse vieillesse a parlé du temps passé, des affaires et des fredaines (de 60 à 70 ans, s’il vous plait) ont été rappelées. L’un d’eux nommé Gentin (84 ans) a chanté avec un geste et accent patriotique une vieille chanson de la campagne de Sébastopole. Enfin après le pousse-café, ces joyeux vieillards qui avaient tous une mine fraiche et rose comme des poupons de deux ans se sont serrés la main, embrassées et séparés en espérant fermement se retrouver tous l’année prochaine.

    Il ne se trouve aucun individu nommé Gentin ou s’en rapprochant dans les registres d’état civil d’arros à l’époque supposé de la naissance du chanteur. Il se peut pourtant qu’un certain Pierre Artigues dit Bauné, né en 1820 à Arros et petit fils de Jean Artigues , originaire de bourdettes, et sa femme Jeanne Sabatté dite Bauné d’Arros soit bien notre « joyeux vieillard ». En effet, Jean d’Artigues se faisait aussi parfois appelé jean Jentiu ou Gentiou, comme à son mariage en 1783, ce nom aurait pu alors être gardé dans la mémoire des gens du village et comme il arrive souvent mal recopié ensuite par le rédacteur de l’article.

 

Ruade

    Octobre 1906; le nommé Bécat père, au service de M. Porte, avait été envoyé comme d’habitude chercher les chevaux et les vaches dans un champ. A son retour, le pauvre homme tenait deux juments lorsque l’une d’elles faisant un écart, parvint à s’échapper en même temps qu’elle lançait une formidable ruade atteignant le malheureux qui eut la jambe brisée

 

"Sale bête"

     Le mercredi 7 février 1906, M.M haure et Cazaux d'Arros conduisaient à Pau deux mulets qu'ils avaient vendus lorsque arrivés à Baliros, le mulet de Haure lança un coup de pied qui atteignit Cazaux au poignet. Le docteur Lacq de Nay qui a été appelé a constaté qu'il y avait fracture des os du poignet.

 

Suicide

       Un dimanche de décembre 1907, vers 4 heures de l’après midi, la dame Louise bonnet épouse Lousteau née à Pau en 1870 s’est suicidée en se tranchant la gorge avec un rasoir . Dans la commune, on ne s’explique pas cet acte de désespoir. La malheureuse n’était âgée que de trente six ans et était mère de quatre enfants.

 

Drame au hameau en 1908

    Le 31 janvier Jeanne Euphrasie Blon, l’épouse de Jean Capdevielle (originaire de Barlest dans les hautes Pyrénées et mort pour la France en 1915) avait laissé un instant seul son petit garçon d’à peine trois ans prénommé Louis Pierre, pendant qu’elle était occupée à plier du linge qu’elle avait mis à sécher. A son retour elle trouva le pauvre petit entouré de flammes, le feu ayant pris à ses vêtements. Affolée elle couvrit l’enfant mais malgré tous les soins donnés, la petite victime succombait quelques heures plus tard dans d’horribles souffrances.

 

Juin 1908

  Une vache a été tuée par la foudre dans l'étable de Mr Domenjole propriétaire à Arros

 
 

Accident de carrière

    Le 6 mars 1909 vers onze heures du matin ; le Sieur Louis Cathalinat, garde champêtre et tailleur de pierres travaillait à la carrière de Mr Processe quant tout à coup d’un éboulement, un bloc de pierres tomba  du haut du terrassement sur la tête de Cathalinat qui  était  dans un état désespéré. Les témoins de l’accident partirent en toute hâte chercher un médecin à Nay mais ils n’en trouvèrent pas.

 

Accident de voiture 

     Dans l’après midi du dimanche 28 mars 1909, vers cinq heures, un accident de voiture dont ont été victime les deux sœurs Joséphine et Thérèze  Arriulou du hameau d’Arros et leurs fillettes âgées l’une de neuf ans et l’autre de six mois, est survenu à la descente de la cote du haut de nay. La mécanique de la voiture ayant cassé, le cheval s’emballa et poussé par le véhicule il descendit la côte à toute vitesse. A moitié rampe la voiture heurta un poteau des fils électriques et le cheval s’abattit renversant la voiture et projetant  à quelque distance les quatre personnes. On accourut à leur secours et si Thereze et les deux fillettes furent relevées sans aucun mal, Joséphine moins heureuse avait l’épaule fracturée et fut soignée empressément par le docteur Lacq.

 

Foudre mortelle 

    Dans l'après midi du jeudi 28 juillet 1910  vers six heures et demi du soir, un orage éclatait accompagné d'éclairs  et de grondement de tonnerre . Au cours de cet orage la femme Sabatté né hourcade agée de 60 ans qui s'était réfugiée sous un  châtaignier  fut tuée par le fluide  à quelques mètres de son domicile. Son cadavre ne fut trouvé que le lendemain par de jeunes écoliers se rendant à l'école. Les autorité se sont rendus sur les lieux et le cadavre a été ramené à son domicile.

 

Accident de travail

    Le  mardi 10 novembre 1910 dans l'après midi, le nommé Birouste d'Arros en travaillant à la construction d'un canal à Nay a fait une chute et s'est fracturé la jambe. Le docteur Douste- Blazy appelé en toute hâte a procédé à la réduction de la fracture.

 

Feu de grange en février 1911

     Dans la nuit de jeudi à vendredi vers 11 heures et demi, un incendie s’est déclaré dans un immeuble servant de grange, appartenant à Mr Barrailh, maréchal ferrant à Arros. l’alarme donnée par la famille Bergé, les secours s’organisèrent pour préserver les immeubles voisins et vers trois heures du matin tout danger était conjuré. De l’immeuble incendié, il ne reste plus que les murs calcinés ; quelques poules et des jeunes agneaux ainsi que toute la récolte d.es foins de l’année ont été la proie des flammes. L’immeuble serait en partie assuré

 

Grave accident

     Le 19 juillet 1911, le nommé Latapie Bernard, fermier de M.Miramon a été renversé par un portail qui lui est tombé sur le corps. Le docteur Lacq, appelé, a constaté une grave blessure à la tête et une fracture de la cuisse droite.

 

Mort subite

     Le jeudi 27 aout 1911 vers deux heures de l'après midi, pendant qu'il prenait son repas, le nommé Laurent Cabalé époux de Marie Harclup-Vigneau, tailleur de pierre et âgé de soixante huit ans est tombé inanimé.

 

Janvier 1912, morsure

      La jeune Marie Jacoumet d’Arros en sortant de l’école a été mordue cruellement au bras et à la jambe par un chien appartenant à Mme Olibé. Les soins les plus empressés ont été donnés à la jeune victime.

 

Mordu par un chien

    Le 29 Mars 1912, le jeune Sabatté, âgé de quatre ans a été cruellement mordu au poignet et renversé à terre par un chien appartenant à Mme O. Le mois de janvier dernier un accident identique dont fut victime le jeune Caubios en sortant de l’école par le même chien. Cette méchante bête fait courir de grands risques aux paisibles passants.

 

 

Noyade

   Le mercredi 27 mars 1912, vers huit heures et demi du matin, le nommé Leme du hameau d’Arros, un vieillard de quatre vingt trois ans venait consulter le docteur sur une maladie incurable dont il souffrait depuis longtemps. Effrayé des progrès de cette maladie, on croit qu’il a voulu mettre fin à ses jours en se jetant dans le canal près de l’électricité. Retiré presque aussitôt il a cependant succombé. La police avertie s’est transporté sur les lieux. Le corps a été hospitalisé par ses soins dans une salle de la halle.

 

Accident de charrette

     Le samedi 3 mai 1913, le nommé Jean Baptiste Graciette d’Arros, après avoir déchargé une charrette de planches s’en retournait chez lui quand dans la rue des remparts à Nay les vaches effrayées par un chien ont pris une course folle , trainant à terre le conducteur qui reçu au front et à la tête de forte blessures. Le sang coulait en abondance et les soins que nécessitait  son  état lui ont été donnés à la pharmacie Maupeu.

     La famille Graciette, était arrivée à Arros en 1849 suite au mariage de Victor Graciette domestique  d’Arthez d’Asson avec  Jeanne Fees  de Nay alors journalière et domiciliée au  village.

 

Cheval emballé 

     Un mercredi d'avril 1914, vers sept heures du matin, la dame L. de la commune de Pardies, laissait seul dans la rue Gambetta à Nay son cheval attelé à une voiture sur laquelle se trouvait une fillette d’environ trois ans pendant qu'elle se livrait à quelques achats dans un magasin. Tout à coup, l’animal effrayé partait à vive allure semant la peur parmi les nombreux ouvriers se rendant au travail. A l’entrée de la place Saint-Roch, le nommé Jean Baptiste Puyoo, laitier à Arros s’est jeté résolument à la tête de l’animal et est parvenu à le maîtriser. La fillette a eut plus de peur que de mal.

 

 

    Mortelle descente

       A minuit et demi, se sont présentés au poste de la rue Carnot deux paysans qui ont dit se nommer Sarraillé Bernard, 58 ans et Castaing Pierre, 56 ans les deux propriétaires à Sauvagnon ; ils ont fait la déclaration suivante : Vendredi soir, vers 9 heures, un militaire descendait la côte de Sauvagnon à bicyclette à une très vive allure. Arrivé presque en bas de la côte il a heurté une femme de Sauvagnon qu’il a renversée mais qui peu contusionnée, a pu continuer sa route. Quant au militaire il est tombé sur la tête. Relevé sanglant et sans connaissance, il a été couché sur une jardinière et transporté à l’hôpital de Pau. Admis aussitôt, le blessé a reçu les soins vigilants et éclairés du docteur Bordenave. Les papiers retrouvés dans les poches du militaire ont permis d’établir son identité ; c’est le nommé Riupeyrous Jules, soldat au 4ème chasseur d’Afrique, natif de la commune d’Arros. L’état du malheureux est grave et au moment de mettre sous presse on apprend que l’infortuné Riupeyrous est mort sans avoir repris connaissance.

 

 Glissade  

      Le 29 janvier 1918 Jean Tisné d'Arros a glissé sous un char et a eu la jambe gauche fracturée. Il a été transporté à l'hôpital de Pau  pour y être soigné.

 

Accident à Nay

   Le mardi 4 février 1919, jour de marché vers 7 heures du soir, un cheval appartenant à Mr Domecq dit Baccabara du hameau d’Arros et monté par le propriétaire fut tamponné place Saint Roch par la voiture de Mr Claverie, commissaire à Coarraze, qui venait en sens inverse. Le choc fut si violent que le brancard de la voiture pénétra dans le poitrail de la bête qui fut tué sur le coup.

 

Accident mortel

     Mai 1921, un paysan du hameau d’Arros se retirait du marché de Nay quant sur la route de Bourdettes son cheval s’emballa. Devant l’allure désordonnée, les voyageurs sautèrent sans se faire aucun mal ; mais à l’entrée de Bourdettes, la femme Jouandet reçut un violent coup de brancard qui lui enfonça une côte et lui perfora le poumon. La malheureuse ne tarda pas à expirer.

 

Accident ou suicide

     Le lundi 14 novembre 1921 à 11 heures du matin , on trouvait devant la grille de l'usine textile de Mirepix, le cadavre d'un nommé Béchat (autrement Béchacq), du hameau d'Arros. La gendarmerie de Coarraze appelée par le maire de Mirepeix se transporta sur les lieux, ainsi que le docteur Mourat, commis à cet effet, qui conclut à un accident ou un suicide. 
     Dans la matinée on avait vu Béchat dans un débit de Nay et, en cas de suicide, rien ne faisait prévoir sa fatale décision.

 

Accident de "chasse"

    Un dimanche matin d'octobre  1922, le jeune René Arriulou âgé de 17 ans de la commune d'Arros se trouvait en partie de chasse avec un de ses camarades. A un moment donné, ayant aperçu un... écureuil, il fit feu et blessa l'animal. Voulant l'achever, il eut la malencontreuse idée de le frapper avec la crosse de son fusil qui était encore chargé. Le coup parti et fit exploser une boite de poudre que le jeune imprudent avait dans la poche de son veston. Il eut la partie supérieure de la cuisse fortement brulée. Transporté à l'hôpital de Pau dans un état grave, le jeune Arriulou dut subir une opération chirurgicale.

 

Coupure grave

      Septembre 1923, une fillette de 8 ans, Mlle Barrère, allait chercher un litre de cidre chez un voisin , lorsqu’elle a trébuché. En tombant elle a brisé la bouteille et les éclats de verre lui ont coupé le tendon du poignet droit. La jeune blessée a été transportée à l’hospice de Pau pour des soins chirurgicaux.

 

 Accident  de vélo

     Le dimanche 18 mars 1923, vers cinq heures et demi, Mlle Bergeret des Labassères revenait à bicyclette de promenade quand elle fut renversée par Blanquet Eugène qui se rendait chez Baradat où Mr  Echaas- Tourné avait organisé un petit concours de tir au fusil de chasse avec un agneau comme enjeu.

     La jeune fille eut deux  dents cassées et Blanquet s’en tira avec un trou à la tête, le nez endommagé et quelques ecchymoses aux genous.

 

 Encore un accident de vélo !

       Mme Arbes Agnes dite Lacrouts du hameau d'Arros se rendait mardi 10 juillet 1923 au marché de Nay quand elle fut prise en écharpe, à la côte Celeste, par un bicycliste qui travaillait depuis quelques jours dans une ferme des Labassères. Mme Arbes, âgée de trente ans et qui allaitait un bébé de trois mois  fut si violemment projetée à terre qu'elle se fit une profonde blessure au crane. M. le docteur Mourat appelé en toute hâte se rendit sur les lieux et procédat aux pansements les plus urgents et la blessée, dont l'état paraissait assez grave fut ramenée à son domicile en automobile. Dans sa chutte le cycliste se blessa assez sérieusement au genou.

 

Accident de charette 

     1923; Une marchande de légumes, connue sous le nom de Marie Lacau, du Hameau des Labassères à Arros fut victime d'un accident le dimanche matin vers 6 heures et demi. En arrivant devant le café Bourgeacq, une roue se détacha de la voiture et dans sa chute Marie Lacau se contusionna assez sérieusement pour qu'on dut appeler le docteur Mourat, mais cet accident n'aura pas des conséquences graves.

 

Omelette

    Un mardi de juin 1924,vers 13 heures, un bon vieux du hameau des Labassères d’Arros nommé B…, se rendait à pied au marché avec un panier d’oeufs qu’il tenait à la main quand, voulant se garer d’un cycliste qui descendait la côte du haut de Nay, il fut accroché et ses œufs mis à mal.

 

 

Au feu !   

     Le dimanche 12 mars 1924, vers deux heures et demi de l'après midi, la population d'Arros fut intriguée par une épaisse fumée qui s'élevait au dessus des collines qui séparent le bourg du bois de Bié. L'alarme fut aussiôt donnée et une équipe de volontaires avec des pelles et des haches se rendit sur les lieux et maitrisa le feu qui s'était déclaré dans les touyas,particulièrement dans le quartier des Labassères. Plus de vingt chars de litière étaient devenus la proie des flammes. On supposa qu'un fumeur imprudent avait été la cause de cet incendie.

 

Tremblement de terre en 1924 

     Le vendredi 22 février à six heures du soir et le lendemain matin des secousses se firent sentir dans la région de Nay. On signala dans la plaine quelques dégats comme à Asson ou une grange s'etait effondrée et à Arros la démolition de deux ou trois cheminées. A l'école des Labassères, c'est une partie du plafond qui a failli tomber sur les élèves.

 

Chute de poulailler

    Le  vendredi 1er février 1924 vers huit heures du matin, Mm veuve Cathalinat, âgée de soixante douze ans, voulant monter au poulailler a glissé sur un bareau de l'échelle et une jambe s'est trouvée engagée entre deux barreaux ce qui détermina la fracture du tibia. Le docteur Douste appelé en urgence à Arros réduisit la fracture.

 

 

Mordu par un âne

    Novembre 1925; pendant qu’il donnait à manger à son âne, un laitier d’Arros a été cruellement mordu par celui ci au genou. La blessure est assez grave et il se peut que la guérison ne soit jamais complète

 

Accident de carrière

      Le 14 aout 1926 au matin a été hospitalisé Henri Majoureau, 32 ans, carrier au hameau d'Arros, brulé aux jambes et sur différentes parties du corps, les doigts de la main droite emportés par suite de l'éclatement subit d'une mine.

 

 Incendie et accident

    Une nuit de février 1927, le feu a pris dans les soutrages communaux d’Arros et les bâtiments d’une métairie appartenant à M. le Baron d’Espalungue se trouvaient particulièrement menacés. Plusieurs personnes se sont transportées sur les lieux pour combattre l’incendie et le nommé Montamat Louis, garde champêtre, dans sa lutte contre le feu qui gagnait sur lui, est tombé en arrière dans un profond fossé et si malencontreusement qu’il s’est fracturé un os du bassin. Le docteur Douste de Nay appelé aussitôt a ordonné son transport à l’hôpital de Pau.

 

 

Orage

        Le vendredi 21 mai 1927 vers 19 heures, un assez violent orage a éclaté au dessus du bourg. La foudre est tombé sur le clocher et a occasionné un léger incendie qui a été rapidement éteint. Tout se borne à des dégâts matériels heureusement de peu d’mportance

 

"Cheval fou"

    Mars 1927, un cheval emballé fait quatre victimes Vers 16 heures à la fin du marché dans la rue Thiers et à la hauteur du restaurant Arrestouilh, un cheval que l’on attelait dans la cour de cet établissement s’est brusquement emballé renversant son propriétaire d’Arthez d’Asson qui voulait le retenir et qui dans sa chute reçut de fortes contusions au front et à l’oeil. Tournant au portail brusquement à l’angle droit dans la direction du haut de Nay, l’attelage libre a heurté trois jardinières que la violence du choc a projeté à terre dont les occupants furent gravement blessées. Les docteurs Moura et Lacq appelés ont prodigué leurs soins aux blessés Parmi les blessés se trouvent : Mme Espiaube de Lys avec un poignée cassé et des contusions sur le coté droit ; Mme Germaine Arrioulou du Haut de Bosdarros avec de fortes contusions sur tout le corps ; Mme Léonie Laguillon des Labassères d’ Arros la plus sérieusement touchée , resté sans connaissance et qui a dû être transportée chez elle en automobile.

 

 Orage 

      Une nuit de juin 1932, au cours d’un violent orage, la foudre est tombé sur le clocher de l’église faisant quatre grandes ouvertures dans la toiture. Quelques instants après la foudre déchiquetait trois poteaux de la ligne électrique et faisait fondre les plombs du transformateur. Le lendemain, un nouvel orage éclatait dans la soirée. Un gros sapin fut foudroyé. De véritables trombes d’eau s’abattaient, mêlés de grêle. La vigne et le maïs ont été très abîmés et les terres ravinées sur les côteaux

 

 

Moun de Rey en feu en mars 1932

       Un incendie s’est déclaré mardi vers 2 heures de l’après midi dans les touyas et fougeraies du « Moun de Rey ». Les flammes ; activées par un vent violent, ont progressé avec une grande rapidité, et malgré les efforts d’une cinquantaine de personnes au son du tocsin une vingtaine d’hectares de touyas et fougères ont été brûlés. Un certain nombre de chênes de la propriété Langladure ont été également endommagés. Vers dix huit heures l’incendie était définitivement maîtrisé. A cet époque de l’année, nous ne saurions trop recommander la prudence aux chasseurs, aux promeneurs et même à ceux qui pour détruire les ronces et genévriers y mettent le feu sans s’assurer si toute les précautions sont prises pour éviter sa propagation.

 

 

 

Une noyée dans le canal

     Le dimanche 4 septembre 1932, tandis qu’il se promenait le long du canal appelé  « gabbiot » à Arros  Henri Palette, le jeune frère de ma grand-mère alors âgé de 21 ans, aperçu un corps accroché à des racines. Il fit alors part de sa découverte à quelques personnes qui se trouvaient à proximité et Mr Camps retira de l’eau le cadavre d’une femme que son état de décomposition assez avancée ne permit pas d’identifier. Selon l’enquête de la gendarmerie la mort paraissait remonter à 15 jours ou 3 semaine et n’ayant pas été signalé de disparition  de personne dans la commune ni dans la région on pensa alors qu’il pourrait s’agir d’une étrangère en pèlerinage à Lourdes


  "Perrette" d'Arros

  Le mardi 5 janvier 1932, une fermière d'Arros se rendait au marché de Nay en compagnie de ses deux voisines dans une voiture "jardinière" chargée de légumes, fruits et oeuf quand en haut de la cote de Bourdettes la ventrière s'etant rompue, la voiture se dressa sur son arrière, brancard en l'air vidant ainsi la caisse de son contenu. Le cheval et la voiture étaient arretés quelques mètres plus loin par un passant. Les ménagères se relevaient, elles fort émues mais non blessées au milieu des courges écrasées, des légumes souillés et piétinés et la plantureuse omelette épandue parmi le dégel de la route.


Actes de probité

      Le 13 janvier 1932 alors qu’elle se rendait à Nay, Mme A… du hameau d’Arros  s’aperçut en cours de route qu’elle avait perdu son portefeuille contenant 4200 francs. Elle rentra désolée  à la maison mais elle eut l’heureuse surprise d’y retrouver le portefeuille perdu. Un jeune homme du bourg, Marcelin Cathalinat l’avait ramassé sur le chemin et grâce à un reçu qu’il contenait il put retrouver le nom de la perdante et s’était empressé de le remettre à domicile.

 

Kermesse (Juillet 1934)

    Dimanche prochain, sous les ombrages du château d’Arros, aura lieu une kermesse qui promet de donner quelques heures de joie à la population d’Arros et des environs. Dans un cadre enchanteur, aimablement ouvert à tous par M. le Baron d’Espalungue, des comptoirs variés et des attractions nombreuses attendront les visiteurs qui n’auront pas à regretter leur déplacement.


Un berger tué par l’écroulement d’une grange

   M. Ompraret J.M originaire de Arbéost, marié et père de 4 enfants, propriétaire d’un troupeau de moutons avait loué la métairie Cabarry aux Labassères d’Arros du 25 octobre 1935 au 15 janvier 1936. Le 13 novembre vers 9 heures 30 au moment ou il détachait son âne, la grange qui menaçait ruine s’effondra subitement. M. Ompraret n’eut pas le temps de sortir et fut écrasé par les matériaux et le fourrage. Malgré la rapidité des secours il ne put être dégagé qu’après une heure d’effort. Il était trop tard.


Accident "bête"

     Le samedi 19 décembre 1935 dans l'après midi, Mr Martin Lanusse a été victime d'un grave accident. En raison de la température,il avait couvert une vache au moyen d'une couverture fixée par une corde dont l'extrémité trainant sur le sol formait un noeud coulant. La vache, en marchant, engagea un sabot dans le noeud. Mr Lanusse leva la patte de l'animal   afin de le dégager mais la bête perdit l'équilibre et tomba sur l'infortuné cultivateur qui ne put reculer à temps. La victime s'en sorti avec une côte cassée et quelques contusions.

 


    Drame familiale

    Le mardi 16 juin 1936, vers 16 heures, le jeune Pétroix d'Arros était occupé à couper du foin lorsque son frère Louis âgé de 14 ans passant près de lui se blessa grièvement au pied avec la faux. A l'hôpital de Pau ou le bléssé fut transporté on constata qu'il avait le tendon sectionné. Le jeune Louis décède de ses blessures quelques jours plus tard à Nay