An 1808
L’an mil huit cents huit et le onze mai au lieu d’Arros et dans la maison commune le conseil municipal assemblé par ordre du sieur Jean Ladebat maire de la dites commune dans laquelle assemblée il a été représenté par le sus dit maire que le principal objet qui donne lieu à cette réunion est l’usage ordinaire chaque année dans la session du 1er au 15 mai pour procéder à la réception et vérification des comptes présentée par le sus dit maire. En conséquence prenant en considération l’exposé ci-dessus après avoir murement réfléchi sur les dits comptes, il a été reconnu par le conseil que l’emploi des recettes communes a été légalement fait et que les mandats délivrés par les maires chacun dans son exercice ont eu pour objet l’acquit des dépenses alloués sur le budget par Monsieur le Préfet. Par conséquent les crédits ouverts n’ont point été excédé.
Séance tenante le même conseil délibérant sur les besoins locaux de la commune pour l’année 1809 d’où il résulte que les dépenses indispensables dont elle est tenue s’élèvent à la somme de mille soixante douze francs septante centimes, ainsi qu’il est détaillé article par article dans le budget de la dite année.
Et quand à la demande insérée à la fin du premier article de la lettre de Monsieur le Préfet en datte du 15 avril dernier relatif aux exercices des années 8.9.10.11.12.13.14 et 1806 nous avons cru inutile de s’en occuper attendu que les comptes de chaque année ont été exactement rendus aux sessions de pluviose et de mai de chacune des dites précédentes années ainsi que ceux des receveurs ou percepteurs des mêmes années.
Délibéré en conseil municipal à Arros le jour,moiset an que dessus et avons signé.
Espalungue baron, Bordenave, Miramon, Poulit, Lassus, Séris dit Cauhapé et Ladebat maire
An 1809
L’an mil huit cent dix et le huit mai dans la maison commune d’Arros, le conseil municipal duement convoqué par Monsieur d’Espalungue, maire, dans l’objet de s’occuper conformément aux règlements et usages annuels à l’effet de procéder à la réception des comptes d’ordre et d’administration de l’année précédente mil huit cent neuf ou après avoir vérifié les comptes dont s’agit et a été reconnu que les crédit ouverts par autorisation de Monsieur le Préfet sur le budget de mil huit cents dix n’ont pas été excédé et qu’en conséquence les dépenses payées par le percepteur en charge de la commune sont légitimes. Il a été reconnu et vérifié que les dépenses allouées sur le sus dit budget pour les réparations qui n’ont pas pu encore être effectuées, le montant dicelles s’élevant à la somme de cent quatre vingt dix francs trente deux centimes qui restent en main du sus dit percepteur jusqu’à ce que les dites réparations soit exécutées.
Arrété et à Arros et dans la dite maison commune le jour mois et an qu’en l’autre part.
An 1810
Le huit mai mil huit cents onze au lieu d’Arros dans la maison commune ou le conseil municipal s’est assemblé à l’invitation de Monsieur d’Espalungue maire de la dite commune dans l’objet de procéder à la vérification des comptes d’ordre et d’administration sur l’exercice de mil huit cents dix, lesquels comptes ont été présentés par Monsieur le maire ainsi que par le percepteur à vie, ont après avoir pris connaissance des dits comptes et murement réfléchi sur les dépenses portées aux dits comptes, il a été reconnu que les crédits ouverts et autorisés n’ont point été excédés et que les mandats expédiés par Monsieur le sus dit maire sont de toute justice. Par conséquent, ils ont été approuvés dans toute leur teneur. Ensuite s’étant occupé des dépenses à faire pendant l’année mil huit cents douze, reconnu d’une urgent nécessité elles ont été portées sur le budget de la dite année mil huit cents douze à la somme de neuf cents neuf francs trente centimes ainsi qu’il est détaillé article par article sur le dit budget. Le même conseil observe qu’il y aurait bien d’autre dépenses en réparation à faire mais que le défaut de moyens les fait passer sous silence jusqu’à un autre moment plus favorable.
Délibéré à Arros le jour, mois et an que dessus et avons signé
An 1811
L’an mil huit cent douze et le treize mai au lieu d’Arros et dans la maison commune, le conseil municipal assemblé dans l’objet de procéder à la vérification des comptes d’ordre et d’administration présenté au dit conseil municipal par Monsieur d’Espalungue maire ainsi que Mr Pointis de la ville de Nay, percepteur, sur l’exercice de l’an mil huit cents onze et après avoir exactement vérifié l’état des recettes montant à six cents vingt neuf francs quatre vingt dix sept centimes, il a été reconnu que les mandats délivrés par le sus dit maire et autres paiements faits par le percepteur n’ont point excédés les crédits ouverts et les dépenses allouées par Mr le préfet sur le budget de la dite année, par conséquent les dits comptes ont été reçus dans toute leur teneur, procédant ensuite au projet des dépenses utiles et indispensables à faire pour l an mil huit cents treize il a été décidé quelles s’élèvent à la somme de neuf cent quatre vingt huit francs dix neuf centimes, ainsi qu’il se trouve détaillé article par article sur le budget de la dite année mil huit cents treize. Les dites dépenses se trouvent reconnues d’une urgence indispensable. Délibéré à Arros le dit jour treize may mil huit cent douze.