21 mars 1794, tranfert de la mairie
Le 1er germinal de l’an 2 de la république française, le conseil général de la commune s’était assemblé au lieu ordinaire de ses sessions où l’agent municipal lui fit part de l’état de délabrement dans lequel se trouvait la maison commune menaçant de tomber en ruine très prochainement. La bâtisse était aussi devenu un mauvais emplacement pour y tenir les séances de la municipalité et de l’école de l’instituteur car elle n’était plus assez vaste. Considérant que la maison curiale se trouvait inoccupée et abandonnée, le local étant très propre et salubre, le conseil à l’unanimité décida d’y transférer les séances de la municipalité et de l’école de l’instituteur. Toute les archives de la commune furent alors transportées au presbytère avec les armoires, sièges, tables et bancs. Lors de la même séances il fut convenu que la maison commune serait très propre pour y former l’atelier de lessivage des terres salpêtreuses qui doit s’opérer avec activité. Pour cela il y sera fait sans délai la construction de cuves et autres accessoires pour l’atelier de salpêtre.
Réparations, le 2 avril 1808
L’an mil huit cent huit et le 2 avril au lieu d’Arros et dans la maison commune, le conseil municipal d’Arros assemblé de l’ordre et invitation du Sieur Jean Ladebat maire et Jean Lassus adjoint de la dite commune ou étant il a été représenté par les sus dit administrateurs qu’il est de toute nécessité de faire procéder à une réparation qu’il parait très nécessaire aux murs et toiture de la maison commune et pour parvenir à cette dépense, la caisse municipal se trouvant dépourvu pour ces besoins.
En conséquence le dit conseil prenant en considération l’objet de l’exposé ci-dessus, voyant l’urgence du cas et que les dites réparations sont indispensables, pourquoi il juge expédient de charger les dits maire et adjoint de s’adresser à l’autorité supérieure compétente pour tacher d’obtenir de leur justice l’autorisation et permission de vendre dans le bois communal le nombre de trente hêtres et six chênes le tout des plus malpropres, vermoulus et dépérissants, seul et unique ressource que la commune puisse avoir dans ce moment pour acquitter le montant de cette nécessaire réparation.
Délibéré à Arros le jour, mois et an que dessus
La prison d'Arros
Lors de la construction de l'école et nouvelle maison commune en 1839, l'architecte Bareille dans ses plans avait prévu non seulement les appartements de l'instituteur et de l'institutrice au dessus de leur classe respective mais aussi une prison située au rez de chaussé derrière l'escalier côté garçon. Des précisions ici bientôt sur ce batiment.

Extrait des plans de la nouvelle école et mairie en 1839