Arros d’après Wikipédia
Les rédacteurs de l’article concernant notre commune ont fait quelques erreurs ensuite reprises sur d’autres sites évoquant essentiellement son histoire et qui méritent d’être corrigées ici.
Situation : La commune est située à mi-distance entre la préfecture des Pyrénées-Atlantiques et Lourdes
Il y a entre Arros et Pau 15 km par Baliros et Gelos et 29 entre Arros et Lourdes par la route la plus courte donc pas vraiment à mi-distance des deux cités !
Lieux dits et hameaux : le site internet présente une liste de prétendus lieux dits et hameaux que l’on peut voir sur celui de géoportail qui ne sont en fait que les noms des principales fermes et lieux dits contemporains des hameaux et habitats isolés d’Arros ainsi répertoriés mais qui n’existent pas originellement pour la plupart d’entre eux dans la commune . Une petite étude des plus anciennes maisons d’Arros sera mis en ligne bientôt
. Bié est le nom d’une ferme dont mention est faite en 1385 sous la forme Bier
Laragnous était une ferme d’Arros dont l’existence est attestée en 1385 (censier de Béarn) sous la graphie Laranhoet.
Il semble peu probable qu’il y eut dès le 14ème siècle des fermes isolées autour du village, il faudra attendre le 16ème pour voir quelques riches familles nayaises investir dans la terre pour y planter surtout de la vigne. Les terrains sur les coteaux n’ont pas encore été défrichés à cette période et l’agriculture n’y ’est pas vraiment très développée, les paysans de l’époque en Béarn étant essentiellement des éleveurs. D’après certains documents les Bié n’étaient pas à l’origine non plus des fermiers mais bien des meuniers et jamais on ne trouve dans aucun acte depuis le début du 17ème le nom de « Laragnous » mais bien Laragnouet, Laranouet, Laranhoet ou même parfois Laragnoet.
Histoire : Arros, et ses hameaux jusqu’à Bosdarros (bois d’Arros), constituait en 1385, la septième des douze grandes baronnies du Béarn.
Comme vu précédemment il n’y avait pas de hameaux à Arros au 14ème siècle et la baronnies comprenait les territoires d’ Arros et de Bosdarros réunis et cela jusqu’à la fin du 17ème siècle. Petites précisions aussi sur les « douze » grandes baronnies du Bearn A la fin du XIVème siècle, après la mort de Gaston III Fébus, vicomte de Béarn, se créèrent les Etats de Béarn où siégèrent les dix « barons-juges » de la Cour de Justice. Ce ne fut qu’au XVème siècle que la terre de ces barons fut dénommée « Baronnies ». On y trouva donc les dix « grands et anciens barons » : d’Andouins, d’Arros, de Coarraze, de Doumy, de Gabaston, de Gayosse, de Gerderset, de Lescun, de Miossens et de Navailles, auxquels vinrent s’ajouter au 16ème et au 17ème siècle, les quatre «petits barons » : de Monein(1545), de Lons (1593), de Laas(1610), et de Mirepeix(1611).
La famille d'Arros était l'une des douze grandes baronnies du Béarn, son fief était Arros-de-Nay.
Le nom d’Arros de Nay ne fut donné que le 27 janvier 1932, le préfet invoquant des méprises administratives consécutives à la pluralité des Arros dans le département Donc le fief de la famille était Arros près de Nay.
Héraldique : Blasonnement : D'or à cinq losanges de sable ordonnées trois et deux. Commentaires : Chacune des fusées représente un des cinq quartiers : le Bourg (ou quartier du château), Moun de Rey, Bois de Bié, Les Labassères, le Petit Hameau
Ce blasonnement de la commune d’Arros qui n’a aucun lien avec l’une des trois familles historiques ayant possédé le fief d’Arros est une création du 19ème siecle
Politique et administration : La liste des maires depuis la révolution est ici très incomplète et Il s’y est glissé même parfois quelques erreurs dans les noms ou les dates.
Il y fait mention d'un certain Armand d'Espalungue maire autour des premières années du XXème siècle, or aucun membre de cette famille ne porte ce prènom et le dit maire s'appelait en réalité Henri Charles Marie Arnaud .
Patrimoine religieux : L'église Saint-Jacques-le-Majeur fut édifiée en 1835.
En fait les travaux se sont terminés en 1836
Personnalités liées à la commune : Jean-François d'Arros d'Argelos (1726-1791) officier de marine dont le nom Arros a été donné à une île des Seychelles.
Bien que portant le nom d’Arros et ayant eut une carrière exceptionnelle ce cher Jean François ne peut pas vraiment être considéré comme personnalité d’Arros. Il vécu à une époque ou depuis longtemps déjà sa famille avait perdu leur fief et il faudrait remonter aux années 1450 pour lui trouver un ancêtre Baron d’Arros. Il descend en effet de Peyrouton seigneur de Beuste le frère de Jean le Baron d’Arros ce dernier étant le père du célèbre Bernard, dernier Baron en ligne direct et de Roger d’Arros leur père, contemporain de Louis XI , qui est la souche commune à tous les d’Arros dont ceux qui prétendent être revenus aujourd’hui sur les terres de leurs très lointains ancêtres. Trouver ainsi la présence de descendants de cette grande famille dans un article sur notre commune fait ombre aux deux autres possesseurs du fief d'Arros qui ont certainement bien plus oeuvré à la construction du village et se sont illustré dans l'histoire du Béarn tout autant sinon plus. Nous verrons dans d’autres articles que certains arrosiens ou descendants d’arrosiens furent des personnalités qui se distinguèrent aussi et ceci dans bien des domaines.
Arros et le site officiel du village
Le site ArrosdeNay.fr et la page concernant l'histoire de notre village présente aussi quelques innexactitudes voire même des erreurs commisent par le redacteur de l'article qui méritent d'être ici corrigées.
Le paragraphe concernant les origines d'Arros nous propose la carte des maisons nobles du Béarn mais la seule carte que l'on trouve sur le site est celle des villages à la fin du 14ème siècle et non celle des nobles qui a cette époque n'était encore représentés que par les seuls Barons historiques. Les maisons dites domenger ou abbaye laiques ne seront anoblis que bien plus tard au 16ème siècle.
"Ainsi en 1385, ARROS et ses hameaux comptant HAUT-DE-BOSDARROS jusqu’à BOSDARROS (bois d’Arros), comptait 44 feux (198 habitants) et PAU 124 (558 habitants). On comptait un feu pour 4,5 habitants. En 1549, la Baronnie comptait 46 feux et 207 habitants"
Pour rappel, il n'y avait certainement pas de hameau isolé à l'époque de Gaston phoebus et son recensement, et encore moins de village sur le lieu de Haut de bosdarros (qui fut créé en 1888 seulement). Bosdarros s'appelait alors encore Bosc d'Arros et bien que faisant partie de la Baronnie d'Arros, la paroisse élevée en bastide par le Baron d'Arros Endenod et son fils Ramonet en 1349 etait indépendante de celle d'Arros et comptait déjà 71 feux à la fin du 14ème siècle et la baronnie vers la fin du 15ème siècle au total plus de 110 feux
. "La Baronnie d’Arros constituée d’un seul tenant des terres d’Arros, de Haut-de-Bosdarros et de Bosdarros couvrait une surface de plus de 5 000 ha."
Le rédacteur aurait pu aussi rajouter l'immense territoire des Couts, propriété de la baronnie couvrant 1100 arpents soit environ 400 hectares sur les territoires des paroisses de Saint Abit, Pardies et Baliros.
".......la famille d'Espalungue qui la possédait encore au moment de la Révolution".
Si la baronnie fut effectivement demembrée à la révolution les membres de la famille d'Espalungue continuèrent à se faire appeler Barons d'Arros et cela juqu'au milieu du 20ème siècle
." ..........Aujourd’hui, c’est à nouveau à la famille d’ARROS qu’est retourné ce fief"
Il serais plus juste de parler plutôt d'une famille au patronyme de d'Arros (voir art. famille d'Arros)
"......quand le roi de Navarre s’est retrouvé captif à la cour des Médicis, lors de la Saint Barthélémy."
. Le 24 aout 1572 au moment du massacre de la Saint Barthélémy, Henri III de Navarre n 'est pas encore retenu il s' est marié quelques jours plus tôt le 18 aout à Paris avec la sœur du roi Charles IX Marguerite de Valois davantage connue sous le nom de reine Margot Il se converti ensuite un première fois au catholicisme quelques semaines après avant d'être assigné à résidence à la cour de France d'où il s'enfuit le 5 février 1576
"......La branche cadette de la maison d’Arros s’est établie ensuite en Lorraine au début du XVI° siècle, avec Jean VIII, conseiller d’honneur d’épée au parlement de Metz."
Jean, Seigneur de lamotte n'est que le quatrième garçon de la branche des Viven d'Arros, capitaine d’infanterie puis chevalier d’honneur d’épée au Parlement de Metz le 20 aout 1703 donc au début du 18ème siècle et non pas au 16ème.
En ce qui concerne la fin de l'article je ne me prononce pas lire ici la véritable histoire des d'Arros