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Bienvenu sur ce site consacré à la généalogie de ma famille, le village d’ARROS NAY et ses habitants.

Site créé en mars  2018  qui se construira au fil des années. J'espère que vous aurez plaisir à le consulter et y revenir pour le voir grandir et pourquoi pas y collaborer.

La plupart des articles sur le site ne sont que des premières écritures  susceptibles d'être modifiées, corrigées, aggrémentées par de nouveaux documents ou photos avec le temps.

 Si vous possédez aussi des archives concernant Arros et ses habitants et que vous voulez les faire partager ou simplement m'adresser une remarque ou une  suggestion pour faire grandir ce site, vous pouvez toujours me laisser un message sur ma messagerie   applegilles08@yahoo.com

 

  

     Les recherches généalogiques qui concernent ma familles sont liées à celles du village dans son ensemble et à son histoire vous trouverez donc dans ce site les résultats de celles ci qui viendront aggrandir l' histoire d'Arros et de ses habitants au fur et à mesure de mes découvertes. Aujourd'hui Arros est un bien tranquille petit village au milieu de la plaine de Nay comme il semble l'avoir toujours été mais les évènements de son histoire vont nous révéler un passé qui s' avère bien plus passionnant que je ne l 'aurais imaginé et au dela de mes espérances. Depuis bientôt quatre ans,  j' essaye sur ce site de regrouper le plus possible de documents relatifs avec notre village et ses familles , d'en tirer quelques hypothèses ou quelques fois des conclusions  et vous en faire profiter ainsi jours aprés jours. Les sujets sont multiples  et passionnants pour un si petit village et leur rédaction  peut prendre un certain temps.  Seulement quelques généalogies sont déjà mises en ligne sur les 150 familles présentes au début du 18ème siècle qui feront  l'objet d'une étude particulière et inédite pour chacune d'entre elles dans les mois et  les,années qui viennent. De nombreux d'articles seront aussi complétés au fur et à mesure des découvertes et il y aura  pour longtemps encore de nombreuses anecdotes et révélations toujours aussi étonnantes concernant Arros et ses habitants dans les prochains articles que vous aurez j'espère plaisir à lire.

 

 

"J'espère que nos ancêtres ne nous en voudront pas de les faire sortir de leur longue léthargie"

 

La fontaine sur la place

 

Brèves et faits divers d'Arroslire ici

"Crimes" et délitslire ici

A l'école d'Arros....lire ici

Curés d'Arroslire ici

Poilus d'Arros lire ici


 

 
 

La course à l'échalote

     Deux tombes au cimetière d'Arros et deux anachronismes !  Depuis la nuit du 4 aout 1789 et l'abolition des privilèges il n'y a plus de fiefs seigneuriaux  et donc plus de baronnie. Cependant le titre de Baron fut toujours porté par la famille d'Espalungue jusqu'au milieu du XXème siècle. L'inscription "Baronnie d'Espalungue d'Arros" est aussi une autre erreur historique car jamais en Béarn il n'y eut de Baronnie dite d'Espalungue; le fief passait d'une famille à une autre sans pour autant en changer le nom de ses premiers possesseurs, les seigneurs d'Arros. Nul besoin d'en dire davantage ici sur l' hypothétique existence d'une quelconque preuve de liens entre les d'Arros contemporains et l'illustre famille des Barons avant le 16ème siècle. 

 

Tombe d'Espalungue

Famille d'Espalungue

 

 

 

Tombe d'Arros

Famille d'Arros

 

 

      Le récit ci dessous est une première écriture devant être améliorée par la suite, des évènements qui ont eut lieu à Arros pendant une des périodes des plus intéressantes et riches de son histoire ; celle du protestantisme.

1ère partie : 1559/1620

Les deux clochers

     Arros, en 1550, est un village relativement important de la vallée du gave de Pau étant le siège d’ une des douze baronnies historiques du royaume de Béarn et Navarre qui s’étend alors sur un très vaste territoire entre Arros et Bosdarros et domaine des Seigneurs du dit nom depuis le 11ème siècle et Oddo d’Arros son premier représentant connu.....lire ici

 

Levée de 300000 hommes

     Le vingt mars mil sept cent quatre vingt treize, l’an second de la République française au lieu d’Arros et dans la maison commune, le conseil général étant duement assemblé avec les citoyens de la commune aux formes ordinaires dans laquelle dite assemblée il a été représenté par le citoyen Jean Sassus maire du présent lieu que la communauté est parfaitement instruite de la loi des 21,23,24 et 25 février et de la lettre à la municipalité envoyée de la part des administrateurs du Directoire du district de Pau relative à la loi en date du 9 mars su laquelle dite lettre est enjoint à la communauté de fournir cinq soldats et de les habiller et équiper. Pour parvenir à la fourniture de cette dépense la communauté se trouve dépourvue d’argent et a dit de donner qualité à quatre citoyens de la communauté pour faire un emprunt pour la dépense qui sera besoin et nécessaire à cet objet. En conséquence la communauté a nommé et nomme le citoyen Jean Sassus maire, Pierre Bounamazou, Jean Ladebat officier municipal et Pierre Juppé notable, auquels la communauté leur donne plein pouvoir d’emprunter une somme telle qu’elle pourra être besoin et nécessaire pour parvenir à l’équipement des cinq soldats, lesquels seront tenus de retirer des mains des marchands qui vendront les étoffes et autres effets et objets du montant et valeur du juste prix et les remettre par devant le reste des administrateurs du conseil général de la commune, promettant la dite communauté de les relever francq, quitte et indemne de tous dépens dommages intérêts et détenir pour agréable tous ce que par eux sera dirigé et leur payer leurs journées et vacations selon l’usage de la communauté. Sur quoi une délibération a été arrêté d’une commune voix.

 

      L’an mil sept cent quatre vingt treize et le septième juin au lieu d’Arros et dans la maison commune, le conseil général étant duement assemblé aux formes ordinaires ainsi que tous les citoyens domiciliés du dit lieu, dans laquelle dite assemblée il a été représenté par le citoyen Jean Sassus maire du dit présent lieu qui a dit : citoyens, vous êtes tous instruit que le vingt mars dernier il fut procédé par voie de scrutin, mode pris par l’assemblée générale des citoyens du dit lieu d’Arros en conformité de la loi du 23 février à l’élection de cinq soldats au nombre desquels il y fut compris le citoyen Pierre Laragnouet premier cadet, lequel après que le sort l’eut désigné par la voie dont il a été parlé, il se serait évadé du pays ce qui a mis dans la peine la municipalité et la communauté, celle ci étant au point de former instance pour poursuivre les biens de Mathieu Laragnouet son frère aîné aux fins de l’engager à fournir des moyens pour payer le prix d’un autre soldat pour le remplacement du dit Pierre Laragnouet cadet son frère. Le dit Mathieu Laragnouet ainé se serait présenté et a prié la communauté de vouloir prendre de ce fait la somme de 200 livres pour payer un autre soldat à la place de son frère et a supplié la dite communauté de faire l’avance du résidu le cas y échéant, ce qu’elle a adopté sous la réserve expresse qu’au cas que le dit Pierre Laragnouet cadet vient à paraître d’avoir la reprise sur lui pour le dit résidu, ce que le dit Laragnouet ainé a également adopté. En conséquence pour lequel résidu la communauté a autorisé le citoyen Jacques Dabancens, procureur de la commune de faire l’emprunt besoin et nécessaire à cet effet à la charge de celui ci de rendre un compte exact des démarches relatives à cet effet. Délibéré à Arros et dans la maison commune le sus-dit jour et le Conseil Général a signé avec d’autres citoyens habitants qui ont su.

 

Arrosage

      L’an mil huit cent cinquante huit et le trente octobre, le conseil municipal de la commune d’Arros réuni extraordinairement par autorisation spéciale de M. le préfet en date du 13 septembre dernier. 

     Monsieur le maire a mis sous les yeux du conseil le dossier relatif à la demande formée par le sieur Biedessus dans l’objet d’arroser une pièce de terre à lui appartenant en nature de pré. Le conseil sus-dit, vu le dossier susvisé,vu les diverses oppositions formulées contre cette demande. Considérant que sous le rapport des convenances locales, il conviendrait que l’autorisation réclamée par le dit Biedessus lui fut refusé, attendu que l’écoulement des eaux du ruisseau Luz occasionne par barrage établi dans son intérêt sur le lit du ruisseau fait submerger à une certaine hauteur deux chemins publics et une fontaine dont la source est très prés et que pendant que les eaux la recouvrent elle ne peut plus servir pour l’usage des habitants. Le conseil est d’avis de plus que pour ce qui concerne l’intérêt des propriétaires riverains le barrage peut leur être très nuisible, attendu que lorsque les eaux seraient baissées il pourrait arriver une pluie d’orage et faire hausser les eaux à un tel point que les propriétés voisines pourraient être inondées et la récolte qu’y serait pendante pourrait être vasée.

     M.M les membres du conseil sont d’avis opposé, attendu que le sol des propriétés voisines du barrage est beaucoup plus élevé que le niveau de l’eau et s’il devait arriver un déluge cela donnerait une inondation générale sur les terres voisines.

     L’an 1862 et le 16 novembre le maire a communiqué à l’assemblée divers documents relatifs à une prise d’eau que le sieur Biedessus du lieu voulait établir sur le ruisseau Luz prétendant que cette prise d’eau y avait été établie tous le temps et ayant offert de faire certains travaux pour empêcher que l’eau qui serait arrêté par la digue projetée ne peut nuire à qui que ce soit. M. le maire a invité le conseil à donner son avis sur la demande du sieur Biedessus qui a manifesté l’intention d’établir ce barrage sur le fond communal en amont du pont appelé de la Bazie/ Le conseil susdit, vu les documents susvisés et la proposition à lui faite par M.le maire de formuler son opinion sur la demande du dit Biedessus est d’avis à l’unanimité que la demande de ce dernier soit rejetée, attendu les inconvénients qui pourraient résulter pour le public en général du refoulement des eaux par l’effet du barrage projeté.

 

 

 Petite délinquance

     Novembre 1941, à Arros une bande composée de Louis Bécat, 18 ans, Eugène et Roger Tourné et des mineurs, pénétra dans une propriété et dévasta les pruniers. Nos jeunes lascars sont condamnés à 200 francs d’amende chacun. Les mineurs présumés avoir agi sans discernement sont relaxés.

 

Soldat du 1er Empire

Certificat de service actif

Légion des Gardes Nationales d’Elite des 10ème et 11ème Division militaire 2ème Cohorte, 1ère compagnie

    Nous, soussignés membres composant le conseil d’administration de le la Légion des Gardes nationales d élite, certifions à tous à qui appartiendra que le nommé Laragnouet Jean natif d’Arros, département des Basses Pyrénées âgé de 24 ans, taille d’un mètre 695 millimètres, cheveux et sourcils chatains, yeux chatains ; nez ordinaire, bouche petite, menton pointu, visage ovale,front découvert,lequel ayant servi dans la deuxième cohorte depuis le 1er janvier 1809 jusqu’au 15 mai 1810 a été légalement remplacé dans le service actif pour lequel il avait été appelé en vertu du décret Impérial du 23 octobre 1806, le corps ayant été licencié par décret Impérial du 9 avril dernier. En conséquence, nous lui avons délivré le présent pour servir et valoir ce que de raison, fait à Tarbes le 20 juin 1810

   Jean Laragnouet, fils de Mathieu Laragnouet et Catherine Haure est né à Arros le 22 avril 1786. Soldat, conscrit de 1806, venant du 8ème tirailleur il est passé au 6ème tirailleur le 1er février 1814 et fait la campagne de France avant de rester en arrière le 10 février 1814.

 

 Augmentation mérité

       L’an 1840 et le cinq avril, le conseil de la commune d’Arros assemblé en session ordinaire dit : Vu que le sieur Domecq Maisonnabe, garde forestier local, remplit ses devoirs avec prudence et que depuis que les bois communaux sont confiés à sa garde, il ne s’y commet pour ainsi dire pas de délit et qu’au contraire les dits bois prospèrent sensiblement. Vu que le traitement annuel de 100 francs qui lui a été accordé depuis son entrée en fonction est insuffisant pour fournir à sa subsistance et son entretien et qu’il ne vaque pas à d’autre travaux que ceux de sa profession Voulant récompenser son zèle et son activité, le conseil est d’avis à l’unanimité de lui faire un supplément de traitement de cinquante francs c’est à dire que son traitement sera de cent cinquante francs à partir du premier janvier 1841, ainsi qu’il a été voté au budget de la dite année au lieu de cent francs comme il a eu jusqu’à présent.

 

Cultures dévastées en 1793

      Tous les habitants de la commune d’Arros vous exposent que l’orage qui à ravagé plusieurs communes du canton le douze thermidor a entièrement dévasté leur récoltes qui offrait l’espoir de la moisson la plus abondante. Les cultivateurs se préparaient à moissonner leur froment et déjà quelques uns avaient commencé à porter la faux lorsqu’une grêle que de mémoire d’homme il n’en ai tombé de si grosses ni de si abondante ait venue détruire leurs espérances et n’a absolument rien épargné. Les blés, froment, orge, avoine, maïs, vignes et fruits, tout à été détruit. Vous sentirez aisément, citoyen administrateur, quelle doit être la triste situation des exposants qui ont vu détruire dans un instant le fruit de leurs soins, peines et travaux d’une année et enlever tous leurs moyens de subsistance qu’ils ne peuvent envisager sans effroi l’année qu’ils ont à parcourir dénouer de tous, ils se verront forcés d’abandonner leurs propriété et d’aller dans des contrées plus heureuses, offrir leurs bras pour gagner leur subsistance si le gouvernement ne vient pas à leur secours pour ce conformer à la loi du 20 février 1793, vieux style, qui détermine les formes à suivre pour obtenir les indemnités qui sont dues pour les pertes occasionnées par les intempéries des saisons. Les exposants vous présentent les mémoires des détails de leurs pertes et vous demandent de nommer dans votre sein deux commissaires pour procéder à l’évaluation conformément à la dite loi, ils se loueront de votre justice. Ceux qui ont sut écrire ont signé, non les citoyens Becat,Ladessus, Bié, veuve Lannet, Patdoux, Mourilhot, la veuve Lirot, Paule, Hoursans, Paragné, Cassou, Sarty, Hourcade, Barthé et Castéra pour ne savoir.

 

Conseil municipal du 25 octobre 1936

   Présents : MM. Porte, maire ; Processe, Lousteau, Pétroix, Suberbielle, Laragnouet, Tourné, Pucheu, Bergès. Le conseil donne avis favorable à deux demandes d’assistance aux femmes en couches et une demande formulée par une malade incurable. Le conseil émet l’avis que l’ouverture de nouveaux débits de boissons à consommer sur place soit interdite à une distance inférieure à soixante dix mètres des églises , cimetière, hospices et écoles publiques et que cette distance soit calculées en suivant les voies publiques assurant la plus courte communication. Le conseil, considérant que le chemin d’intérêt commun n°88 est en très mauvaise état, notamment en cas de grande pluie, au pond de Horgue, l’écoulement des eaux ne pouvant s’effectuer par suite de l’insuffisance des fossés, demande la remise en état du dit chemin et des fossés qui le bordent.

 

Conseil d’arrondissement en novembre 1931

    Il est signalé le mauvaise état du chemin de Haut de Bosdarros. Au moment des fortes pluies il se trouve complètement inondé au lieu dit « pont de Horgues » et coupé pendant plusieurs jours de toute communication entre les communes d’Arros et Haut de Bosdarros. Il conviendrait de procéder au relèvement du pont dit de Horgue mais si l’on procède à ce travail on risque d’inonder les propriétés riveraines. Pour parer à cet inconvénient il serait préférable d’exhausser le pont d’Ourte. Il est demandé au conseil d’arrondissement d’émettre un vœu tendant à ce que l’administration des ponts et chaussées étudie cette question très importante et engage, s’il le faut, les deux communes intéressées à nommer une commission qui se mettrait à disposition des ingénieurs pour leur donner tous renseignements nécessaires en vue d’une solution pratique.

 

Une noce surprise par l’inondation

   En décembre 1931, les invités à la noce de Mlle C…, ainsi que les futurs époux, se dirigeaient vers la Chapelotte en automobile pour la célébration du mariage, lorsqu’ils furent surpris par l’inondation et durent abandonner la voiture au milieu du chemin, au lieu dit « pont de Horgues, le chemin à cet endroit étant transformé en véritable torrent. Le mariage, quoique humide fut célébré quand même.

 

Lettre au journal local

      Elections municipales de juin 1912 Le conseil de préfecture a fait bonne justice des réclamations du sieur Loustalet (Jeandou pour les dames) contre l’élection de M.Grilhou au conseil municipal. Loustalet avait pensé qu’en l’espèce sa rancune contre d’honnêtes témoignages en justice le dispensait de toutes bonnes raisons et aussi de toute connaissance de la législation municipale, connaissances que lui imposait pourtant impérieusement son titre de délégué à la confection de la liste électorale. Si son ignorance en la matière lui a fait faire un douloureux faux-pas, l’oubli imprudent de ce que fût l’administration municipale qui a précédé celle ayant pris fin en mai, oubli d’ailleurs qu’il partage avec son compère le nouveau maire d’Arros est en train de le faire complètement culbuter, de lui apprendre l’inconvénient de cracher en l’air. Cela du reste n’empêchera pas Mandrin et Cartouche de crier « au voleur ! » (fût ce dans les oreilles de M. le procureur de la République) à l’adresse d’une municipalité qui, précisément, se donne la mission de rompre avec les habitudes célèbres de coûteuses ripailles.

Signé: des antiripaillistes d’Arros

 

Obsèques

   Février 1934,les obsèques de M. l’abbé Raymond Bengué ont été célébrés à l’église St Joseph, décédé après une courte maladie de quinze jours environ. Vingt prêtres y assistaient et une très nombreuse délégation des trois communes qui composent la paroisse d’Arros et où figuraient les maires d’Arros et de Bourdettes, était venue donner un dernier témoignage d’estime à celui qui fut leur curé pendant plus d’un quart de siècle (1895/1921)

 

    Derrière les barreaux   

     Pierre Henri Aulibé est condamné le 22 février 1922 par le tribunal correctionnel de Pau à 15 jours de prison avec sursis et 50 francs d'amende pour coups et blessure

   Coadebes Louis Pierre est condamné le 9 mai 1915 par le tribunal correctionnel de Pau à six jours de prison avec sursis pour vol

   Coulomé-Caubios Joseph est condamné en 1920 et 1921 par le tribunal de Bordeaux à 4 mois et un an de prison pour vol 

   Fiol Pierre Edouard est  condamné le 20 novembre 1912 par le tribunal  de Pau à 6 jours de prison avec sursis pour vol et complicité

Chemin barré

     Le vingt neuf pluviose 2ème année de la République Française une et indivisible dans la maison commune…………… il a été représenté par le citoyen Jean Sassus maire que le jour d’hier il fut signifié une réquisition au citoyen Jacques Dabancens agent municipal de la commune de la part du citoyen Bernard Bounacaze de Nay déclare et requiert la municipalité du dit lieu d’Arros d’incessamment lui indiquer un chemin praticable dans le bois de Bié appartenant à la communauté pour pouvoir y faire voiturer avec bœufs et charrette pour livrer des pierres qu’il a besoin pour la construction d’un aqueduc qui lui doit servir pour faire arroser une pièce de terre pré sécante au lieu d’Arros, et attendu que le chemin actuel est rendu impraticable par rapport à ce que le citoyen Somprou du même lieu a eut la témérité de fermer le chemin que la communauté avait pratiquée de tout temps et éternelle mémoire, non plus que ses possesseurs antérieurs qui n’ont jamais troublé aucun habitant en passant ni en voiturant. C’est donc lui seul qui se prétend être maître de fermer ce chemin. Ce chemin avait en tout temps servi soit pour la communauté et habitants d’Arros pour tirer du boisage du bois appelé Escalles appartenant à la communauté et que ce chemine était de tout temps d’utilité publique tant à pieds qu’à cheval, soit pour les citoyens du hameau d’Arros que pour ceux du Boscq d’Arros pour aller à Nay. Le dit chemin aboutissant à la métairie de Cazenave appartenant au citoyen Bidot de Nay et en cas de déni de la part de Somprou sur ces faits offrons la preuve de cent ans, et même il n’y a que trois semaines que le dit chemin a été fermé par le dit Somprou sur quoi le citoyen Dabancens demeure chargé de faire toutes les diligences nécessaires pour faire ouvrir le dit chemin soit par devant le juge de paix ou d’autres tribunaux si le cas l’exige, lui donnant plein pouvoir pour diriger la conséquence, lui promettant de relever francq quitte et indemne de tous dépens dommages et intérêts et de lui payer ses peines et vacations à la vue d’un état exact qui en fournira ce concernant.

 

Sonneurs de cloches

         Ce jourd’hui bas daté au lieu d’Arros et dans la maison commune, le corps commun étant assemblé en conséquence qu’il fut faite le premier décembre dernier de la sonnerie des cloches et de monter l’horloge en faveur des nommés Sarty et Loustau du dit lieu. Ces derniers se sont présentés et ont convenu de sonner les dites cloches et de monter l’horloge pendant le terme d’une année qui ont commencé le dit jour premier décembre dernier et finiront en pareil jour de l’année prochaine 1781 au moyen de la somme de trente six livres que Jean Mounicou, garde de la communauté assisté des sieurs, jurats et députés s’oblige de leur faire payer à la fin du bail à la charge par eux de sonner les dites cloches tous les premiers dimanches des mois fêtes solennelles et autres jours qu’il est d’usage à la volée comme aussi les soirs de la Saint Marcq et de la Toussaint à la charge néanmoins que les soirs de la Toussaint et Saint Marcq leur sera donné un pot de vin pour chaque soir et pour chaque baptême et chaque fosse qu’ils feront pour les morts une bouteille de vin demeurant tenus les dits preneurs monter l’horloge et de régler pendant la dite année et d’accompagner monsieur le Curé au hameau pour administrer les sacrements aux malades lorsqu’ils en seront requis et toute les parties ont promis d’exécuter la présente convention. Fait à Arros le 7 janvier 1781

 

 Choix d'un cavalier

     L’an 1793 et le douze septembre le conseil général de la commune réuni, en vertu de l’arrêté du directoire du district de Pau du 24 aout relatif au décret de la Convention nationale du 22 juillet et de l’arrêté du conseil général d’administration du département du 22 aout aux fins de procéder au choix d’un cavalier dans laquelle assemblée a été également assemblée la garde nationale du dit lieu préalablement fait de l’ordre de la municipalité.l’assemblée ainsi convoquée, le conseil général à nommé pour commissaire le citoyen Raymond Méniche, commandant du Bataillon et Joseph Miramon son second pour procéder au mesurage des gardes nationaux assemblés pour choisir ceux qui auront la taille requise par la loi, ces derniers ayant procédé en conséquence de leur mission préalable par eux serment prêté devant la municipalité au dit mesurage après lequel il ont trouvé que les citoyens Pierre et Joseph Juppé cadet, Jean Caballé, Massaly cadet, Mounet cadet, Bacabarra cadet, Para gné ainé, Bées cadet, Capadou cadet, Casaux cadet, Larrouy domestique, Poulit, Castera ainé, Lacassagne ainé, Cauhapé ainé, Méniche cadet et Arriulou cadet avaient la taille requise par le dite loi auxquels le corps municipal leur a fait lecture de l’arrêté du district ainsi que la loi du 24 février en les invitant pour faire le choix sur eux d’un cavalier de prendre la voie du sort, ce qui n’ont pas voulu adopté et ont déclaré ayant le choix par la dite loi du 24 février, voulu prendre la voie de scrutin et dans le moment le corps municipal leur a requis de se nommé un président, trois scrutateurs et un secrétaire pour former un bureau aux fins de recevoir leur vu et ont nommé pour président le citoyen Jean Sassus maire et pour scrutateurs les citoyens Pierre Bonnamazou, Jean Laban dit Moussempes, officiers municipaux et avec eux le citoyen Pierre Bernis dit Miramon et pour secrétaire le citoyen Jean Caballé dit Hourcade. Le bureau ainsi formé a prêté son serment d’y remplir leur fonction en gens de bien et d’honneur et de suite les citoyens choisis, chacun a donné son bulletin mis dans la boite à ce destiné qui ont été vidés sur une table, compté un à un et remis dans la boite au nombre de seize égal au nombre des choisis, desquels le dépouillement en a été fait par le bureau. Après le dépouillement il a été reconnu que le dit Arriulou cadet a eut douze voix, Castera ainé deux, Bees cadet une et Méniche cadet une d’où il en résulte que le dit Arriulou second cadet a été élu pour cavalier.

Entretien des bois

    L’an mil huit cent soixante et le vingt quatre janvier, le conseil municipal de la commune d’Arros est réuni extraordinairement par autorisation du préfet.

     Monsieur le maire a informé le dit conseil que six chênes de ceux qui avaient été émondés il y a un an au bois Riucau, non soumis au régime forestier, se sont séchés l’été dernier et qu’il serait bon de solliciter auprès de M. le préfet l’autorisation de les faire arracher et de les faire remplacer par de nouveaux sujets. lire ici

 

Nouvelle taxe

      L’an mil huit cent cinquante huit et le seize mai, le conseil municipal de a commune d’Arros réuni en session ordinaire au lieu habituel de ses séances. Etaient présent M.M Miramon maire, Ladebat adjoint,Grilhou, Casaux fils, Lassus, Blanquine Pétroix, Lirot, Juppé et Crouseille.

   M. le maire a dit : Messieurs, depuis quelques années les produits communaux diminuent d’une manière sensible et souvent les ressources de la caisse municipale sont insuffisantes pour faire face aux besoins du service. Dans cet état de choses, nous devons rechercher tous les moyens possible pour remédier autant qu’il dépendra de nous à cette fâcheuse situation. Les herms communaux par le produit de la vente des fougères et soutrages nous offrent annuellement certaines ressources que nous pourrions augmenter au moyen d’une taxe établie sur tous les animaux qui y vont pacager et sur lesquels nous pourrions former diverses catégories. Nous sommes même invités à établir cet impôt par M. le préfet en vertu de sa circulaire du 24 avril dernier disant Messieurs si vous approuvez mes propositions je vous invite à délibérer sur cet objet.

     Le conseil sus dit, ouï l’exposé de M. le maire, considérant que ses propositions fondées et qu’en établissement l’impôt par lui projeté les ressources de la caisse municipale pourront être quelque peu augmentées est d’avis à l’unanimité que tout propriétaire qui enverra paître ses bestiaux aux herms communaux devra payer annuellement cinquante centimes par tête de bétail de l’espèce bovine et chevaline âgés d’un an et au dessus et de deux francs par troupe de brebis composée de dix bêtes. A cet effet, le propriétaire qui voudra envoyer ses bêtes au pâturage dans les herms communaux sera obligé de faire la déclaration à la mairie du nombre de bêtes de chaque espèce qu’il désirait faire pacager et s’il ne fait pas la déclaration et qu’il envoie ses animaux pacager aux dits herms la taxe sera triplée dans ces derniers cas . Un rôle sera dressé de tous les animaux dont la déclaration sera faite et soumis à l’approbation de M. le préfet et après ce préalable soumis à la formalité de l’enregistrement et ensuite remis à M. le percepteur pour en opérer le recouvrement.

 

Nécrologie

      La population d’Arros tout entière profondément émue, se pressait un mardi de décembre 1911 aux obsèques de Pierre Suberbielle. C’est un beau et noble vieillard, une figure sympathique et aimée dont Arros était justement fier, qui disparaît. Dieu avait, pour lui, été prodigue. Un corps de haute taille, d’une mâle beauté impressionnante, il avait, en effet, donné un caractère très ouvert,très droit, qui attirait l’amitié et la confiance, une conscience délicate à qui la moindre injustice répugnait, une générosité qui lui faisait largement ouvrir son coeur et sa main à tous les déshérités, à tous les pauvres, avec une délicatesse qui doublait le prix de son acte.

     Cela explique l’influence si profonde qu’il a exercée sa vie durant, les amitiés fidèles qui l’avaient mis et maintenu, tant qu’il le voulut, au premier rang, la confiance unanime d’une population qui lui, tout jeune encore la charge de la mairie, charge où il donna la mesure de son intégrité, de son bon sens, de sa haute intelligence. Cette confiance lui imposa encore la présidence de la société de secours mutuels qu’il garda de longues année et jusqu’à ce que ses forces le trahirent. La population d’Arros gardera longtemps le souvenir de l’homme de haute valeur que Dieu vient brusquement d’enlever à son affection et sa son estime.

    Pierre Suberbielle dit Poulit est né à Arros en 1827, fils d’Antoine Suberbielle et d’Anne Bordenave et marié en 1855 avec Anne Moussempes. Il fut Maire d’ Arros de 1871 à 1882 et le parrain de la cloche de l’église paroissiale fondue en 1875.

 

Effort de guerre

      Le 30 novembre 1793, l’an 2ème de la république française une et indivisible, au lieu d’Arros et dans la maison commune, le conseil général étant assemblé en conséquence de la représentation faite des citoyens représentants du peuple de l’armée des Pyrénées occidentales et des départements environnants, qui ordonne à tous citoyens pourvu de capes, capettes, mantilles et autres objets à servir pour les sujets de l’armée de les représenter et de suite les remettre à la municipalité qui leur consentira récépissé de l’objet avec l’estimation de sa valeur. Cette valeur sera appréciée par les citoyens Jean Vigne, Jean Bourda, Jean Cazajus dessus dit Grilhou du même lieu choisis à cet effet, lesquels ont accepté et ont promis de remplir cette fonction en gens de bien et d’honneur et avant de commencer cette opération ont prêté leur serment à Dieu et en nos mains.

Total du prix des 50 capes remises, la somme de 1182 francs 50 centimes

   La municipalité a reçu aussi vingt pièces de tapisserie de haute lice de 13 à 14 pieds de longueur chacune remises par la citoyenne Espalungue dont l’estimation n’en ayant pu faire faire n’ayant des hommes de l’art dans notre commune.

 

Surveillance des farines

    L’an 1793 et le treize juin, an 2 de la République française au lieu d’Arros et dans la maison commune où le conseil général étant duement assemblé aux formes ordinaires , il a été représenté par le citoyen Jean Sassus, maire, qui a dit : «  Citoyens , pour remplir au décret de la convention de l’assemblée nationale du 4 mai 1793 relatif à l’effet des déclarations des grains et farines que chaque propriétaire possesseur ont déclarées, le même représentant a dit qu’il convient de nommer des commissaires pour surveiller à l’exécution des déclarations de chaque propriétaire et pour parvenir à cet effet, nous avons nommé et nommons les citoyens Jean Palocq et Jean Blanquet pour faire la visite des grains et farines qui se trouvent actuellement dans les maisons des Bouscasses pour en pouvoir donner leur rapport et pour surveiller à la même exécution. Nous avons nommé et nommons les citoyens Jean Bourda, Jean Bauné et Jean Riupeyrous commissaires pour faire la visite dans les maisons des hameaux et à la vue de celle ci en donner leur rapport et pour surveiller à la même exécution dans le village avons nommé pour commissaires les citoyens Jean Hauret, Jean Sinceux dessus, Bernard Dougé et Jacques Pétroix et tenus de même dans donner leur rapport après leur serment en nos mains à Dieu preté, qu’ils agiront en gens de bien.

 

 Réquisitions en 1808

     M. le Préfet, Monsieur, par son arrêté du 16 de ce mois, a frappé cet arrondissement d’une réquisition de 2500 quintaux métriques de foin et 1000 quintaux métriques de paille pour la subsistance des chevaux de l’armée d’Espagne. Je me suis occupé de la répartition de ce contingent entre les diverses communes et la votre se trouve comprise dans cette répartition pour 20 quintaux métriques de foin et à 10 quintaux métriques de paille.  lire ici

 

Lettre d’un paroissien en mai 1895

    M. l’abbé Cousté, curé d’Arros, vient de succomber presque subitement aux suites de violentes douleurs d’estomac. Son zèle apostholique ardent, servi par une rare énergie, dissimulait trop, hélas, depuis quelques temps, le mal grave qui l’a emporté ce matin à cinq heures. Hier matin il ne craignait pas d’affronter les fatigues d’une messe de requiem. C’est bien sur la brèche que la mort l’a enlevé à l’ardente affection de tous ceux qui l’ont approché. Il nous est plus facile de joindre nos larmes aux leurs que de vanter les vertus si rares de notre cher défunt.

   M. l’abbé Cousté est né à Herrère en 1831 et ordonné prêtre en 1857 ; il occupait la cure d’Arros depuis 1868 lire ici page 4

 

 Délit mineur    

     Aulibé Jean Baptiste,âgé de 16 ans et demi, né à Cauterets, travaillant à Arros, comparait en novembre 1902 pour délit de chasse. Il est condamné à 10 francs d’amende, à la confiscation de son fusil et aux dépens. Son père Jean Aulibé, 46 ans, charcutier à Arros est déclaré civilement responsable.

     

Médecine gratuite

       L’an 1857 et le 20 juin, le conseil municipal de la commune d’Arros réuni extraordinairement par autorisation spécial de M. le Préfet dans sa circulaire du 23 mai relative à la médecine gratuite pour les indigents des communes rurales. M.le maire (Miramon)a communiqué au conseil la circulaire et l’a invité à se bien pénétrer des dispositions qu’elle renferme particulièrement de celle relative à contracter un abonnement avec un médecin qui sera chargé de donner des soins médicaux aux pauvres de la commune et l’a invité à délibérer sur ces objets.

     Le conseil sus-dit : vu la circulaire sus-visée tendant à faire organiser un service gratuit en faveur des pauvres en état de maladie s’associant de tout son coeur aux vues paternelles de sa Majesté Napoléon III si bien secondées par M.le préfet, est d’avis à l’unanimité que M. le maire contracte un abonnement avec un médecin ou chirurgien qui se chargera de soigner les indigents malades de la commune moyennant un traitement annuel qui sera réglé entre eux.

 

     Nouveau canton

     L’an mil huit cent soixante deux et le vingt deux juin, le conseil municipal d’ Arros réuni extraordinairement dans l’objet de donner son avis sur le changement de dénomination du canton de Nay, désignation comme jusqu’à présent comprenant la même inscription et à l’avenir il sera désigné pour la dénomination de canton de Nay Ouest à laquelle désignation donne lieu la réunion de celui de Claracq qui sera désigné désormais par la dénomination de canton de Nay Est.

 

Bibliothèque

    Le 4 décembre 1864, le maire expose que l’école publique des garçons n’est pas pourvue de livres classiques destinés à l’usage des élèves indigents et que cependant M. l’instituteur en signale le besoin. Il propose en conséquence de voter la somme nécessaire dans cet objet. Le conseil, entendu l’exposé de M. le maire vote à l’unanimité la somme de vingt francs pour l’achat de livres.

 

Place de la mairie

Visite du château en 1794

      Le 25 ventose deuxième année de la République, pendant la Terreur alors que le citoyen Espalungue était sequestré à Condom, les officiers municipaux eurent l'ordre de faire l'inventaire des biens lui appartenant. Ils commencèrent par le rez de chaussée et après avoir gravit les marches d'un des deux perrons, ils entrèrent par une de ces portes-fenêtres dans ce qui devait faire office de salon d'apparat et de réception où les invités du Baron se réunissaient pour discuter ou se divertir après un copieux repas.... lire ici

 

Château d'Arros

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

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