1848/1870

 

2ème République

1848/1852

 

Arros 1852

Achat d'un atlas

      Le conseil municipal du 28 novembre 1848 a rejeté à voter les fonds pour l’achat pour le compte de la commune de l ‘atlas départemental rédigé par Mr Perret géomètre en chef. Ayant délibéré le mois auparavant pour le même objet il n’avait pas cru alors que le document fut indispensable ou de quelque utilité pour la commune ou les habitants. Ils en refusèrent à nouveau d’en faire l’acquisition et persistent dans ses dispositions.

 

Second Empire

1852/1870

 

Napoléon III

     Le 6 mars 1853, le maire Jean Miramon et le conseil sollicitent le Préfet pour lui autoriser d’ouvrir un crédit de dix francs pour rembourser celui qui avait avancé la somme pour l’achat d’un buste en plâtre de grandeur nature de l’Empereur Napoléon III qui fut placé à l’endroit le plus apparent de la salle de réunion au premier étage de la mairie. (Il fut très certainement détruit en 1871  par les républicains).

Buste de Napoléon III

Buste Napoléon III

 

 

Elagage 

     Lors du conseil municipal du 13 février 1855 le maire dit : Messieurs, vous devez vous être aperçus tout comme moi que depuis quelque temps les propriétaire qui ont des haies aux bordures du chemin conduisant du village au gave et autres embranchements sur la Cardède négligent entièrement d’élaguer et émonder ces haies malgré l’injonction qui leur est faite tous les ans par l’autorité locale de les élaguer et émonder.

   Je vous propose, messieurs, de prendre une délibération sur cet objet afin de pouvoir obliger ces propriétaires à tenir ces haies avec plus de soin. Prenant en considération l’exposé du maire et convaincu de la nécessité de faire entretenir ces haies avec plus de régularité, est d’avis à l’unanimité d’enjoindre tous les propriétaires riverains de ces chemins de couper ces haies à la hauteur d’un mètre et quinze centimètres du sol et de les élaguer exactement tous les ans du côté du chemin.

    

   

Choléra à Arros

Habitants d'Arros très certainement décédés pendant l'épidémie de choléra entre le 26 septembre et le 25 octobre 1855

Horgue Jean, 30 ans célibataire, conseiller municipal

Moussempez Jean, 55 ans célibataire, conseiller municipal

Laguilheme dit Ladessus Pierre, 33 ans célibataire

Goaillard Anne, 66 ans veuve de Jean Horgue

Horgue Marie, 6 ans fille de Jean et Elisabeth Horgue

Horgue Jean, 40 ans époux d'Elisabeth Sansans

Bauné Marie, 8 ans fille de Jean et Marie Chardi

Juppé Elisabeth, 58 ans épouse de Jean Casenave

St Cricq Jean, 32 ans célibataire, domestique du Baron d'Espalungue

Laborde Jeanne, 69 ans veuve de Pierre Loustaunau

Barraqué Cabarry Bernard, 45 ans

Dame Olympe de Palamini, 68 ans veuve de Jean Baptiste d'Espalungue

Harclup-Loustalot Pierre, 39 ans époux de Salenave

Biedessus Bernard, 68 ans veuf de Jeanne Sassus

Sinceux Jeanne, 46 ans célibataire

Subervielle- Poulit Antoine, 66 ans époux de Anne Bordenave

Guilhourret Jean, 60 ans époux de Jeanne Fiol

Pétroix dit Laborde Dominique, 59 ans

Patdous Jacques, 67 ans veuf

Porte Jean, 68 ans veuf de Marie Danzelot

Blanquine Jeanne, 68 ans célibataire

Porte Jean, 35 ans célibataire

Médevielle Jeanne, 46 ans célibataire

Médevielle Pierre, 71 ans veuf de Jeanne Ladessus

Cabarrecq Marie, 50 ans célibataire

Pétroix Laborde Marie, 61 ans célibatairer

Bourriat Pierre, 52 ans époux de Catherine Arrioulou

Cazamajou Jean, 71 ans célibataire

Larrouy Paule Justine, 44 ans épouse de Jean Pierre Junqua

Carrère Anne, 51 ans célibataire

Massaly Marie, 39 ans épouse de Jacques Narbonne

Barrère Miramonde Alexis, 60 ans époux de Madelaine Grilhou

Bellocq Bouigue Magdelaine, 34 ans célibataire

 

Réclamation

      L’an 1857 et le 4 mai, le conseil municipal de la commune d’Arros réuni en session ordinaire au lieu ordinaire de ses séances, étaient présent : M.M Miramon maire président, Ladebat adjoint, grilhou, Cazaux fils, Juppé, Blanquine, Lirot, Lassus et Pétroix

  M. le maire a communiqué à l’assemblée un mémoire présenté par le sieur Dagues-Bié,propriétaire au hameau de la présente commune adressé à M. le Préfet : Le magistrat s'est aussi adressé à M. le maire dans l’objet de le soumettre au dit conseil afin qu’il délibère sur cette réclamation pour voir s’il est plus avantageux pour la commune de soutenir une action en justice contre le dit Dagues-Bié qui prétend avoir le droit de passage par le bois communal  "Caus de Bié" pour aller abreuver ses bestiaux au ruisseau Luz et puiser l’eau dans une fontaine qui se trouvent l’un et l’autre au nord-ouest du dit bois, ou de lui accorder le passage qu’il réclame.

    Le conseil sus dit, vu le mémoire sus visé et attendu que le bois où le passage est et a été pratiqué par le dit Dagues ne présente pas des essences reproductives qu’en très petite quantité est d’avis à l’unanimité d’accorder au dit Dagues le passage qu’il réclame à la condition qu’il paiera à la commune une indemnité qui sera réglée à l‘amiable entre lui et le conseil municipal et à condition que le passage qui lui sera accordé sera clos et fixé par un fossé à tertre construit par le dit Dagues et à sa charge d’entretien.

 

Chemin de fer

     L’an mil huit cent soixante et le dix huit novembre, le conseil municipal de la commune d’Arros réuni en session ordinaire au lieu habituel de ses séances. Etaient présent : M.M Miramon maire, Ladebat adjoint, Suberbielle Pierre, Lassus, Lirot, Cazaux, Grilhou, Pétroix, Blanquine, Miramon fils, Junquet Jean et Crouseille Jean membres du dit conseil.

   M.le maire a informé l’assemblée que le tracé du chemin de fer de Toulouse à Bayonne n’ayant pas encore été fixé d’une manière définitive mais que cette affaire devant bientôt recevoir une solution et qu’il croit avantageux pour la contrée que cette voie soit dirigée entre Tarbes et Pau par la vallée de Nay a invité le conseil a délibérer afin d’émettre son avis sur cette question.

Le conseil sus dit, oui l’exposé de M.le maire, convaincu que la solution de cette question, il résultera une nouvelle aire de prospérité pour la contrée où cette ligne sera fixée est d’avis à l’unanimité que les démarches soient faites au près du gouvernement ou de qui de droit, pour tacher d’obtenir que cette ligne soit dirigée par la vallée de Nay ainsi que M. le maire en a manifesté l’opinion.