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Bienvenu sur ce site consacré à la généalogie de ma famille, le village d’ARROS NAY et ses habitants.

Site créé en mars  2018  qui se construira au fil des années J'espère que vous aurez plaisir à le consulter et y revenir pour le voir grandir et pourquoi pas y collaborer.

*La plupart des articles sur le site ne sont que des premières écritures  susceptibles d'être modifiées, corrigées, aggrémentées par de nouveaux documents ou photos avec le temps.

 Si vous possédez aussi des archives concernant Arros et ses habitants et que vous voulez les faire partager ou simplement m'adresser une remarque ou une  suggestion pour faire grandir ce site, vous pouvez toujours me laisser un message sur ma messagerie   appletobacco09@yahoo.com  

 

 

Les recherches généalogiques qui concernent ma familles sont liées à celles du village dans son ensemble et à son histoire vous trouverez donc dans ce site les résultats de celles ci qui viendront aggrandir l' histoire d'Arros et de ses habitants au fur et à mesure de mes découvertes. Aujourd'hui Arros est un bien tranquille petit village au milieu de la plaine de Nay comme il semble l'avoir toujours été mais les évènements de son histoire vont nous révéler un passé qui s' avère bien plus passionnant que je ne l 'aurais imaginé et au dela de mes espérances. Depuis bientôt trois ans,  j' essaye sur ce site de regrouper le plus possible de documents relatifs avec notre village et ses familles , d'en tirer quelques hypothèses ou quelques fois des conclusions  et vous en faire profiter ainsi jours aprés jours. Les sujets sont multiples  et passionnants pour un si petit village et leur rédaction  peut prendre un certain temps.  Seulement quelques généalogies sont déjà mises en ligne sur les 150 familles présentes au début du 18ème siècle qui feront  l'objet d'une étude particulière et inédite pour chacune d'entre elles dans les mois et  les,années qui viennent. De nombreux d'articles seront aussi complétés au fur et à mesure des découvertes et il y aura  pour longtemps encore de nombreuses anecdotes et révélations toujours aussi étonnantes concernant Arros et ses habitants dans les prochains articles que vous aurez j'espère plaisir à lire.

 

"J'espère que nos ancêtres ne nous en voudront pas de les faire sortir de leur longue léthargie"

                   

La fontaine sur la placeLa fontaine sur la place 

Quel pataquès !

1ère partie : « Le soldat inconnu » d’Arros

    Dans le cadre de la mise en ligne des poilus d’Arros, un soldat de la grande guerre figurant sur le monument aux morts d’Arros mérite de faire ici quelque peu la lumière concernant ses parcours civil et militaire compte tenu que bien qu’il soit né à Nay, il ne fait pourtant pas partie des combattants dans les archives militaires des Basses Pyrénées. Le soldat dont il s’agit s’appelait Jules Henri Riupeyrous dont l’acte de décès a bien été transcrit en 1917 sur le registre d’état civil du village et le nom aussi gravé en lettres d’or dans la pierre du monument aux morts. Il reste cependant un parfait inconnu dans le département et nulle part ailleurs en France non plus, un vrai mystère pour l’état civil qui malgré cela se retrouve étrangement dans la liste les poilus disparus de la commune. Son acte de naissance fait à Nay le 5 décembre 1886 alors qu’il est né deux jours plus tôt mentionne qu’il est le fils naturel de Thérèze Roupeyrous et non Riupeyrous demeurant à Nay, place st Roch, travaillant comme ménagère de la commune d’Arros et âgée de 18 ans…… la suite ici 

 

Relaxé

     Le 4 août 1857, Jean Guichot, un tailleur de pierres demeurant à Arros a été relaxé de la poursuite contre lui dirigée pour vol d'oies.

 

Sursis

    Le 20 novembre 1912 Pierre Edouard Fiol est condamné par le tribunal de Pau à six jours de prison avec sursis et aux dépens pour vol et complicité. 

 

 Rectification de la côte de Couchies

     L’an mil huit cent soixante quatre, le dix huit septembre le conseil municipal réuni par autorisation spéciale de M. le Préfet M. le maire a communiqué au dit conseil le procès verbal de l’enquête à laquelle il a été procédé par M.le juge de paix du canton les 10, 11 et 12 septembre relativement à la rectification projetée de la côte de Couchies faisant partie du chemin d’intérêt commun de Lys à Arros et l’a invité à se bien pénétrer des dispositions que cet acte renferme et des intérêts majeurs que cette rectification comporte pour la circulation dans la nouvelle voie et d’en délibérer..... lire ici (page 3)

cote de Couchies

 

Avis

    Le jeudi 17 mars, il sera procédé à la mairie d’Arros (Nay), à l’adjudication, sur soumissions timbrées et cachetés des travaux d’établissement d’une conduite d’eau. Les plans, devis et cahier des charges sont déposés au secrétariat de la dite mairie, où l’on pourra en prendre connaissance jusqu’au jour de l’adjudication. Mise à prix des travaux……4445f53 Cautionnement à fournir…… 222f28 L’adjudicataire pourra, s’il le préfère, présenter une caution personnelle.

Arros, le 7 février 1870. Le maire, Miramon

 Conduite d'eau très certainement à l'origine du réseau d'alimentation de la fontaine dite 'la Marquise" à la sortie du village et de l'abreuvoir sur la place de la mairie

 

Réclamation

     L’an 1857 et le 4 mai, le conseil municipal de la commune d’Arros réuni en session ordinaire au lieu ordinaire de ses séances, étaient présent : M.M Miramon maire président, Ladebat adjoint, grilhou, Cazaux fils, Juppé, Blanquine, Lirot, Lassus et Pétroix

  M. le maire a communiqué à l’assemblée un mémoire présenté par le sieur Dagues-Bié,propriétaire au hameau de la présente commune adressé à M. le Préfet : Le magistrat s'est aussi adressé à M. le maire dans l’objet de le soumettre au dit conseil afin qu’il délibère sur cette réclamation pour voir s’il est plus avantageux pour la commune de soutenir une action en justice contre le dit Dagues-Bié qui prétend avoir le droit de passage par le bois communal  "Caus de Bié" pour aller abreuver ses bestiaux au ruisseau Luz et puiser l’eau dans une fontaine qui se trouvent l’un et l’autre au nord-ouest du dit bois, ou de lui accorder le passage qu’il réclame.

    Le conseil sus dit, vu le mémoire sus visé et attendu que le bois où le passage est et a été pratiqué par le dit Dagues ne présente pas des essences reproductives qu’en très petite quantité est d’avis à l’unanimité d’accorder au dit Dagues le passage qu’il réclame à la condition qu’il paiera à la commune une indemnité qui sera réglée à l‘amiable entre lui et le conseil municipal et à condition que le passage qui lui sera accordé sera clos et fixé par un fossé à tertre construit par le dit Dagues et à sa charge d’entretien.

 

Curiosité généalogique

    Le samedi dixième jour du mois de messidor an treize à huit heures du matin, par devant moi Joseph Miramon adjoint au maire de la commune d’Arros faisant les fonctions d’officier public de létat civil dans la dite commune est comparu le Sieur Raymond Bie dit Hillou laboureur âgé de trente trois ans domicilié à Arros, lequel nous a déclaré qu’il lui fut confié par un ami sous le sceau du secret il y a environ deux ans un enfant naturel du sexe féminin né de père et mère inconnus lequel lui fut recommandé pour le faire nourrir et soigner son éducation jusqu’à ce que le sus dit enfant soit en état de se conduire par lui même. Le déclarant ayant compris que l’état civil de l’enfant dont s’agit n’avait pas été constaté nous a demandé de le faire et de lui donner le nom de Marie, ce que nous avons fait en présence des témoins Raymond Méniche et Bernard Gesta tous les deux aussi d’Arros.

   Lors de son mariage en décembre 1821 à Arros, elle est dite fille de Raymond Hillou et Madeleine Moussempes entrainant ainsi des confusions pour les généalogistes contemporains.

Monument aux morts

Détail du monument aux mort d'Arros

 

Coups de fusil

     Le 29 octobre 1840 , le nommé Castagné, laboureur à Arros, étant à couper du bois dans un taillis a été atteint de deux coups de fusil chargés à plomb ; la charge de l’un l’a frappé à la figure et celle de l’autre au bras gauche ; ses blessures sont sans gravité. On ignore qui s’est rendu coupable de ces faits.

 

Exode

    L’entrée des troupes allemandes en Belgique le 4 août 1914, au mépris des traités internationaux, provoqua l’exode de centaines de milliers de belges vers la France où dans un premier temps ils furent accueillis en héros. Ils furent répartis dans les villes et les villages  très loin des combats et pour cinq d’entre eux, très certainement des enfants, furent reçus dans notre village où ils fréquentèrent peut être même l’école communal. Ils venaient tous de la même petite ville flamande de Roulers à quelques kilomètres de la frontière française non loin de Lilles et leur nom y étant encore aujourd'hui présent ils est certain qu'ils retournèrent après la guerre dans leur commune pourtant dévastée par les bombardements anglais de 1918 pour repousser les troupes allemandes. Ils s’appelaient: Urbanie Endron, François Gaysoint, Cyrille et Julia Dewaegemacker et Maria Vanderbaege

 

Une vie brisée

    Ils sont plusieurs héros de la grande guerre à figurer sur le monument aux morts face à l’église et la mairie, dont les noms ne font pas partie des familles connues pour s’être installées au village depuis longtemps mais qui se trouvaient à Arros pour diverses raisons au moment de la mobilisation générale au début du mois d’août 1914. Jean Nougarou est un de ces hommes, bien qu’il soit né à Nay en 1888 où vivent ses parents, dont l’ acte de décès a pourtant été transcrit dans le registre de la commune alors qu’il n’y a peut être même jamais vécu ou très peu. Soldat de la classe 1908 il avait été envoyé dans la disponibilité le 24 septembre 1911 avec son certificat de bonne conduite, il est néanmoins rappelé le 2 août 1914 pour rejoindre l’armée trois jours plus tard. Moins de trois mois avant son départ vers le front, Jean s’était marié à Arros avec Marie Luce Laguilhème-Ladessus, une fille du village qui très certainement resta dans sa famille à Arros pendant tous le conflit avec l’angoisse de recevoir un matin une mauvaise nouvelle des tranchées où tant d’arrosiens ont déjà péri depuis le début des hostilités. Nougarou fut blessé et évacué trois fois pendant les combats mais il reprit sa place à chaque fois au 418ème régiment d’infanterie avant d’être finalement tué à l’ennemi le 26 avril 1917 au tristement célèbre « chemin des Dames » à Cerny dans l’Aisne. Son corps repose aujourd’hui peut être dans l’ossuaire du cimetière militaire du village de Cerny avec 2386 autres compagnons d’infortune . Son décès fut naturellement transcrit à Arros le 8 octobre 1917 où vivait sa jeune veuve. Curieusement,en 2007 une certaine Maria Nougarou d’Arros décéda à l’âge de 93 ans et serais donc née en 1914. Serait-ce  une fille de Jean ? Marie Luce aurait alors été enceinte au moment de la mobilisation et Jean n’aura peut être jamais vu son enfant. Un bien triste destin

 

Encore et toujours!

   Tribunal correctionnel de Pau Audience du 2 février 1859 Jean Barrère dit Miramonde demeurant à Arros a été condamné à cinquante francs d’amende pour coups et blessure volontaire.

 

Janvier 1912, morsure

      La jeune Marie Jacoumet d’Arros en sortant de l’école a été mordue cruellement au bras et à la jambe par un chien appartenant à Mme Olibé. Les soins les plus empressés ont été donnés à la jeune victime.

En flamme

     Mars 1867. Encore un sinistre à Arros Le sieur Jean Sarrailh, premier né, fut réveillé vers quatre heures par sa femme qui croyait entendre le crépitement des flammes. Ils sortirent aussitôt et appelèrent au secours, mais pendant ce temps l’incendie, activé par les fourrages qui lui servaient d’aliment, détruisit une grande partie de l’habitation, ainsi que ce qu’elle renfermait. On évalue les pertes occasionnées par ce désastre à 1000 francs. Rien n’était assuré.

    Stand de tir

    Dans sa réunion de janvier 1909, la société de tir de Nay avait décidé l’aménagement de son stand situé à Arros. A cet effet une commission composé de MM. Abadie, Casterot, Montané-Capdeboscq et Bourda fut nommé afin de mettre rapidement ce projet à exécution. Les travaux d’amélioration du stand ont été activement poussés et sont dès à présent terminés. Exécutés par M. Mahy, entrepreneur, sous la direction de M. Abadie architecte à Nay, ils sont de nature à donner satisfaction à tous les tireurs qui voudront bien visiter le stand. Un pas de tir, bien couvert, clôturé et confortablement aménagé met les tireurs à l’abri des intempéries, la butte reconstruite et agrandie permet l’installation d’une nouvelle cible reconnue indispensable en raison du nombre toujours croissant des tireurs. L’inauguration aura lieu le dimanche 18 avril à 1 heure de l’après midi par un concours de tir auquel sont convoqués les réservistes et territoriaux des 2 cantons de Nay ainsi que les jeunes gens de 16 à 20 ans. Le soir à 7 heures un grand banquet réunira MM. Les sociétaires à l’hôtel de France chez Charles Fourcade. L e prix du couvert est fixé à 4 francs et on est prié de se faire inscrire jusqu’au mercredi 14 avril courant chez M. Montané-Caapdeboscq, limonadier à Nay.

Effraction

    Un vol d’une somme de 20 francs à été commis dans la soirée du 26 mai 1851 au préjudice d’un cabaretier d’Arros. On s’est introduit dans sa maison pendant son absence en ouvrant un contrevent et en brisant un carreau de vitre. Les soupçons se portent sur un espagnol qui habite ordinairement Nay et qui a disparu depuis le jour du vol.

 

Route d'Oloron

    L’an 1838 et le 5 août, M.le maire a dit : M.M par délibération du 3 août 1834 le conseil municipal d’Arros offrit de céder gratis le terrain communal nécessaire à la création de la route départementale n°3 qui était étudié à cette époque par M.M les ingénieurs des ponts et chaussées et sur le point d’être établie dans sa traversée sur notre territoire à condition quelle serait fixée dans l’intérieur du village en compensation des avantages qui en auraient pu résultés pour les habitants......lire ici (page 2)

Bienfaisance

    Le 23 ventose, 2ème année républicaine au lieu d’Arros et maison commune, le conseil général étant duement assemblé aux formes ordinaires dans laquelle dite assemblée il a été représenté par le citoyen Jean Sassus maire qui a dit qu’il vient de recevoir un extrait du conseil d’administration du district de Pau dans lequel invite la commune d’Arros de nommer un de ses membres pour prendre des mains du payeur général ou de celles du receveur du district la somme de trois cent vingt livres quinze sous accordées aux vieillards et enfants indigents de notre commune conformément à a loi du 21 juin 1793, vieux style, sur l’organisation des secours accordés annuellement aux enfants, aux vieillards et aux indigents. Sur quoi, le conseil général de la commune d’Arros a nommé le citoyen Jacques Davancens agent national de la dite commune pour aller prendre la sus dite somme de trois cents vingt livres quinze des mains du payeur général ou celle du receveur du district pour en faire la distribution à ceux qui se trouveront les plus indigents conformément aux dites lois, promettant au dit agent de le relever franc quitte et indemne de tous dépens dommages et intérêts et de le payer ainsi qu’il est d’usage. 

 

Effondrement

     Le 25 novembre 1900, à quatre heures de l’après midi, un accident s’est produit à Pardies dans les circonstances suivantes : Les ouvriers de M. Léon Fiol, entrepreneur en construction à Arros, venait de placer la charpente d’une grange qu’ils avaient construite quant tout à coup l’échafaudage où se trouvaient ses ouvriers s’effondrait, tous furent précipités à terre au milieu des matériaux et des planches. M .Léon Fiol qui montait à ce moment à une échelle pour aller rejoindre ses ouvriers au haut de l’échafaudage, entendit un craquement et rapidement sauta de l’échelle qui suivait l’échafaudage dans son écroulement ; il tomba mais heureusement il ne se fit que des contusions légères. Il n’en a pas été de même de ses ouvriers qu’on a dû relever de dessous les décombres; plusieurs ont été sérieusement contusionnés. On a mandé à la hâte les médecins de Nay qui ont donnés des soins aux blessés. L’état de certains de ces ouvriers est très grave mais on a jusqu’à présent aucune mort à enregistrer. Le jeune Casterat de Nay âgé de 14 ans et neveu de M.Fiol a eut le visage abîmé.

Ces ouvriers se préparaient à assister le soir même à un banquet que leur offrait le propriétaire de la grange en l’honneur de la pose de la charpente.

 

Place de la "Louison"

Conseil municipal de Pau, séance du 13 décembre 1895

   M Poyarré donne lecture d’un rapport sur la création d’une place au droit de la maison d’arrêt. Il propose de prendre la délibération suivante qui est adoptée vu les observations présentées par l’administration pénitentiaire.

   Art 4 L’emplacement de l’échafaud sera marqué sur le sol par des pierres sur lesquelles l’instrument de justice pourra être érigé d’aplomb. A cet effet on établira au droit de l’axe du portail de la prison et en bordure du trottoir un passage en gré d’Arros sur mortier de chaux et de sable présentant un carré de quatre mètres de côté.

 

Bastonnade

     Le nommé Cadet, âgé de 22 ans, enfant trouvé de l’hospice de Pau, demeurant depuis son bas âge chez un cultivateur du hameau d’Arros, canton de Nay, revenant le 26 février 1845, entre 7 et 8 heures du soir, de la bénédiction, avec plusieurs de ses voisins, prit à part le nommé Pedagne dit Mourterot, et lui demanda si c’était lui qui l’avait guetté et avait poussé des cris, pendant une des soirées précédentes, lorsqu’il causait avec une fille du village. Pédagne lui répondit que ce n’était pas lui. J’en ai donc menti, objecta Cadet. Oui, dit l’autre et au même moment, ce dernier reçut sur la tête un coup de bâton si fortement appliqué qu’il fut renversé sans connaissance. L’état du blessé est si grave que l’on ne puisse supporter l’opération du trépan qui a été cependant jugée indispensable.

 

Violence  gratuite

     Le 28 mars 1864, vers neuf heures et demi du soir, le nommé Jacques Ladessus, fabricant demeurant à Arros, causait sur la route avec quelques autres personnes, quand un marchand de bétail de la même commune, le nommé Barrère, connu pour un homme violent et querelleur vint se mêler à leur conversation. A la suite d’une discussion qui ne tarda pas à s’élever, Ladessus fut violemment poussé par le nommé B… et reçut en tombant des contusions assez graves.La foudre tomba le soir du 26 mai 1873 sur une grange, sise à Arros, appartenant à M. le Baron d’Espalungue et occasionna un incendie d’une extrême violence. En un instant ce bâtiment fut enveloppé par les flammes et tous les secours devinrent impuissants. On ne put pas même détacher le bétail. 3 boeufs, 2 taureaux, 4 vaches et 2 veaux furent carbonisés dans cette fournaise. On évalue les pertes à 15000 francs. Rien n’était assuré.

 

Incendie au château

    La foudre tomba le soir du 26 mai 1873 sur une grange, sise à Arros, appartenant à M. le Baron d’Espalungue et occasionna un incendie d’une extrême violence. En un instant ce bâtiment fut enveloppé par les flammes et tous les secours devinrent impuissants. On ne put pas même détacher le bétail. 3 boeufs, 2 taureaux, 4 vaches et 2 veaux furent carbonisés dans cette fournaise. On évalue les pertes à 15000 francs. Rien n’était assuré.

 

Voleur étranger

     Un vol d’une somme de 20 francs à été commis dans la soirée du 26 mai 1851 au préjudice d’un cabaretier d’Arros. On s’est introduit dans sa maison pendant son absence en ouvrant un contrevent et en brisant un carreau de vitre. Les soupçons se portent sur un espagnol qui habite ordinairement Nay et qui a disparu depuis le jour du vol.

 

"Petit pains"

 Tribunal correctionnel Audience du mercredi 26 mai 1909 Escroquerie : la femme O… dépositaire de pain à Arros, a mis en vente des pains sur lesquels des manquants ont été constatés. Elle est condamnée à 16 francs d’amende

 

 

 

 

Incendie 1842

    Une grange appartenant au sieur Subercaze, propriétaire du hameau d’Arros a été entièrement la proie des flammes, avec tout ce qu’elle contenait. Le feu a été mis par imprudence ; on faisait ce jour là sécher du lin ; les femmes occupées à ce travail n’avaient pas pris toutes les précautions nécessaires ; on avait fait bon feu et il s’est communiqué au lit qui se trouvait fort près ; la grange contenait beaucoup de paille, en un instant l’incendie s’est étendu de façon qu’il a été impossible de rien sauver. Le bétail, les meubles, le linge, tout a été consumé. La perte s’élève à près de 3000 francs et cette grange n’était pas assurée.

Collation

     L’an 1839 et le 17 septembre, le conseil municipal de la commune d’Arros assemblé en session extraordinaire par autorisation de M. le Préfet en date du 12 du courant dans l’objet de demander l’autorisation de vendre deux arbres au bois communal pour couvrir une dépense qui a été faite à l’occasion du passage de Ses Altesses Royales Monseigneur le Duc et Madame la Duchesse d’Orléans. Le conseil sus dit :

-Vu que le 2 septembre la garde nationale d’Arros au nombre d’environ 140 s’est rendu à Nay pour assister à la réception des dites altesses.

-Vu qu’au retour elle a fait demander à M. le maire par l’organe de ses chefs qu’une distribution de vin et de comestible lui fut faite.

-Vu que M.le maire adhérant à cette demande leur a fait délivrer 80 pots de vin un quintal de pain et du fromage, le tout pour la somme de 65 francs.

     Et attendu que la commune n’a pas actuellement des fonds libres est d’avis à l’unanimité de demander à M.le préfet l’autorisation de vendre deux arbres au bois communal à prendre parmi ceux de la coupe ordinaire à effectuer cette année afin que le produit de cette vente soit employé au payement de la dite somme de 65 francs due au sieur Miramonde, cabaretier de laquelle il a bien voulu faire l’avance.

 

Chemin de fer

     L’an mil huit cent soixante et le dix huit novembre, le conseil municipal de la commune d’Arros réuni en session ordinaire au lieu habituel de ses séances. Etaient présent : M.M Miramon maire, Ladebat adjoint, Suberbielle Pierre, Lassus, Lirot, Cazaux, Grilhou, Pétroix, Blanquine, Miramon fils, Junquet Jean et Crouseille Jean membres du dit conseil.

   M.le maire a informé l’assemblée que le tracé du chemin de fer de Toulouse à Bayonne n’ayant pas encore été fixé d’une manière définitive mais que cette affaire devant bientôt recevoir une solution et qu’il croit avantageux pour la contrée que cette voie soit dirigée entre Tarbes et Pau par la vallée de Nay a invité le conseil a délibérer afin d’émettre son avis sur cette question.

Le conseil sus dit, oui l’exposé de M.le maire, convaincu que la solution de cette question, il résultera une nouvelle aire de prospérité pour la contrée où cette ligne sera fixée est d’avis à l’unanimité que les démarches soient faites au près du gouvernement ou de qui de droit, pour tacher d’obtenir que cette ligne soit dirigée par la vallée de Nay ainsi que M. le maire en a manifesté l’opinion.

 

Messes à  Arros

Plus qu'un souvenir!

Après les messes, disparu aussi le panneau

Est apparu un autre plus moderne vantant le fleuron touristique du village

......son château "invisible"

 

Vols qualifiés

    Le 6 novembre 1902 la dame Lucine Domecq constatait à son tour, en rentrant chez elle qu’un vol venait d’être commis dans sa demeure à l’aide d’escalade e d’effraction, il lui a été soustrait une somme de 4 fr., divers objets et bijoux, consistant en un porte monnaie, un porte feuille, divers papiers, deux mouchoirs, une paire de sabot, deux boites en carton,deux médailles et deux chaînes dite tour de cou en argent,une broche en métal, un médaillon en argent, une bague et une paire de boucle d’oreille en or...... lire ici

 

Avis (avril 1846)

    Le sieur henri Juppé fils, propriétaire, domicilié à Arros, canton de Nay, prévient le public qu’il possède trois chevaux et deux baudets, savoir 1° un cheval Navarrais, race ancienne et très forte ; le père de ce cheval a sailli, à l’âge de deux ans, plus de quatre vingt juments pendant la saison de monte ; 2° un cheval de sang anglais; 3° un cheval arabe pur sang Les amateurs qui voudrons faire saillir leurs juments pourront s’adresser audit Juppé avec toute sûreté, lequel fera tout son possible pour les satisfaire ainsi que pour mériter leur confiance.

 

"Cheval fou"

    Mars 1927, un cheval emballé fait quatre victimes Vers 16 heures à la fin du marché dans la rue Thiers et à la hauteur du restaurant Arrestouilh, un cheval que l’on attelait dans la cour de cet établissement s’est brusquement emballé renversant son propriétaire d’Arthez d’Asson qui voulait le retenir et qui dans sa chute reçut de fortes contusions au front et à l’oeil. Tournant au portail brusquement à l’angle droit dans la direction du haut de Nay, l’attelage libre a heurté trois jardinières que la violence du choc a projeté à terre dont les occupants furent gravement blessées. Les docteurs Moura et Lacq appelés ont prodigué leurs soins aux blessés Parmi les blessés se trouvent : Mme Espiaube de Lys avec un poignée cassé et des contusions sur le coté droit ; Mme Germaine Arrioulou du Haut de Bosdarros avec de fortes contusions sur tout le corps ; Mme Léonie Laguillon des Labassères d’ Arros la plus sérieusement touchée , resté sans connaissance et qui a dû être transportée chez elle en automobile.

 

Place de la mairie

 

Brèves et faits divers d'Arros

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Curés d'Arros

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"Crimes" et délits

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A l'école d'Arros....

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Tentative d'arnaque

     Mars 1856, un incendie a eut lieu à Arros dans les premiers jours de mars, une maison a été entièrement consumée. Des soupçons graves s’étaient élevés contre le propriétaire de cette maison qui l’avait faite assurée pour une somme plus forte que sa valeur. M. le Procureur Impérial et M. le Juge d’Instruction se sont rendus sur les lieux et après enquête ont ordonné l’arrestation de ce propriétaire. 

 

 Bagarreur

    Tribunal correctionnel de Pau, Audience du 2 février 1859, Jean Barrère dit Miramonde demeurant à Arros a été condamné à cinquante francs d’amende pour coups et blessure volontaire.*

 

 Perte de contrôle

    Février 1912, André Bengué, de la commune de Lys qui avec sa bicyclette a reversé le 19 décembre dernier la femme Hourcade de la commune d’Arros et lui a occasionné des blessures, est puni de 25 francs d’amende.

 

Partage Baccabara devant notaire le 27 février 1836.

Le sieur Jean Bacabara, cultivateur demeurant au hameau d’ Arros, lequel voulant prévenir les contestations qui pourraient intervenir entre les enfants au sujet du partage de ses biens à procédé à cette opération par forme de donation entre vifs pure, simple et irrévocable de la manière qui était entre :

1° Jean Bacabara, premier né, cultivateur , à ce présent

2° François Bacabara, second né, autre cultivateur, à ce présent

3° Jean Bacabara, troisième né, cultivateur, à ce présent, tous les trois demeurant au dit hameau d’Arros 

4° Jeanne Bacabara, femme de Jean Lassère dit Laborde et par lui autorisée aux fins ci après, cultivateur demeurant au hameau de Bosdarros, à ce présent .....lire ici

 

Lettre du Baron au journal l’indépendant des basses Pyrénées du 18 janvier 1901

     Monsieur, un peu tardivement je lis dans le numéro du 12 janvier de l’Indépendant la narration d’un accident de voiture survenu sur la route de Nay à Arros. Permettez moi de rectifier et de compléter cette narration à seul fin de dégager les responsabilités qui auraient pu être terribles. M. d’Espalungue qui n’a pas eu à se « relever indemne » puisqu’il s’est trouvé sur ses pieds et guides en main après le bris de sa voiture, n’a pas « vu les trente-six chandelles » de votre généreux correspondant ébloui, sans doute, par les cent mille bougies de l’éclairage de Nay. M. d’Espalungue se fut d’ailleurs contenté de celui de la lanterne de sa voiture, si cette lanterne n’eut été violemment tordue et éteinte par le choc. Il put heureusement, cependant, voir assez tôt la tête de son compagnon M. Bitaudé étendu de tout son long, menacée par une des quatre roues de la voiture de M. Laborde, laquelle l’effleurait déjà. Ayant vivement saisi les rayons de cette roue, il put arrêter son mouvement de recul et dégager ensuite M.Bitaubé qu’il releva le visage ensanglanté et ses vêtements en lambeaux. M. le docteur Cazaux pourvu à un premier pansement et grâce à se bons soins, le blessé ramené de Nay en voiture fermée au château d’Arros, a pu après huit jours de repos dont deux passés dans son lit, regagner Jerez où il est propriétaire d’une cave importante.

 

 Surveillance du hameau

     A l’occasion d’une séance du conseil municipal du 10 février 1848, le sieur d’Espalungue Maire dit : Messieurs, divers propriétaires du hameau se sont plaint de ce que devant contribuer comme habitants aux charges de la commune et sont néanmoins exclus de fait du bénéfice de l’installation de garde champêtre que leurs propriétés sont souvent parcourus par des maraudeurs qui leur enlèvent toute espèce de produits de leurs biens, qu’ils sont victimes de ces déprédations et qu’il serait juste qu’ils eussent leur part des surveillances des dits fonctionnaires qui ne visitent leurs propriétés qu’à de très long intervalles et pour ainsi dire jamais. Pour faire droit à leurs réclamation, je serais d’avis de leur adjoindre un autre garde champêtre afin que l’un d’eux fut plus spécialement chargé de surveiller le hameau et les deux autres la plaine. A cet effet je vous proposerais le Sieur Jean Horgue fils aîné qui par sa moralité et sa bonne conduite a toujours mérité l’estime et la confiance publique sous tous les rapports

 

 

 

Encore des coups!

Avril 1845, Thomas Larru dit cadet Bourda, âgé de 23 ans, laboureur, enfant de l’hospice de Pau, demeurant à Arros convaincu d’avoir dans la soirée du 26 février porté des coups de bâton et fait des blessures à Pedaigue dit Mourterot d’Arros a été condamné à 10 jours de prison et aux dépens.

 

Arrestation

    Février 1903, AMYF, sujet espagnol, qui avait soustrait une somme de 58 francs au préjudice de la femme Hourcade, aubergiste à Arros, fut arrêté au moment où il venait d’accomplir son vol, par plusieurs personnes lancées à sa poursuite et après quelque résistance restitua l’argent volé. Pour ce vol, il est condamné à 3 mois de prisons avec sursis et à 50 francs d’amende pour défaut de déclaration de résidence.

 

 En flamme

    Mars 1867. Encore un sinistre à Arros Le sieur Jean Sarrailh, premier né, fut réveillé vers quatre heures par sa femme qui croyait entendre le crépitement des flammes. Ils sortirent aussitôt et appelèrent au secours, mais pendant ce temps l’incendie, activé par les fourrages qui lui servaient d’aliment, détruisit une grande partie de l’habitation, ainsi que ce qu’elle renfermait. On évalue les pertes occasionnées par ce désastre à 1000 francs. Rien n’était assuré. 

 

Agent national

    Le 23 nivose 1793, l’an second de la république française, une et indivisible, au lieu d’Arros et dans la maison commune le conseil général étant duement assemblé aux formes ordinaires en exécution de l’adresse du comité de salut public relative à la loi du 14 frimaire et de l’adresse de l’agent national du district de Pau et pour l’agent national de la commune du dit présent lieu d’Arros et subisse une épuration dans la dite commune et poursuivre l’exécution des lois révolutionnaires et enfin pour prendre toutes les mesures générales et sûreté publique de remettre tous les dix jours un tableau du compte des démarches et surveillances de correspondance au directoire du district de Pau, ne franchir jamais le cercle de votre attribution, remplir avec une scrupuleuse religion. Voilà les devoirs des agents nationaux.

     En conséquence après lecture faite par l’agent national des adresses des comités de salut public et de l’agent national du district de Pau le citoyen Jean Sassus maire a interpellé le citoyen Jacques Dabancens, agent national de la commune d’Arros en présence du peuple et lui a fait la question suivante :

- Qu’a tu fait pour la patrie depuis l’année 1789?  A répondu avoir rempli avec un véritable zèle et exactitude qui m’a pu être possible à l’exécution de toutes les lois des assemblées nationales et me suis comporté en véritable patriote et ai donné en tout temps des preuves d’un véritable civisme.

- As tu rempli avec patriotisme, probité et exactitude les devoirs de ta place ?  A répondu y avoir rempli avec toute l’exactitude possible, avoir négligé bien souvent ses affaires pour remplir aux devoirs de sa charge.

- Quel a été ton vœu sur l’acte constitutionnel lorsqu’il fut présenté à l’acceptation du peuple ? Je le désirais il y a longtemps et lorsque je l’ai vu je l’ai accepté de grand coeur.

- Vois tu avec satisfaction les actes de justice national qui purgent chaque jour les terres de la liberté des hommes méchants qui convoitent sa perte?  Je l’ai vu avec d’autant plus de plaisir que si ces monstres méchants et pervers n’avaient été punis ils auraient perverti la terre de la liberté.

- Es tu pénétré de l’importance des devoirs que la loi du 14 frimaire t’impose et te sent tu assez de capacité et de force pour le bien remplir ? A répondu qu’il est très pénétré des devoirs que la loi du 14 frimaire lui impose qu’il en connaît l’importance et qu’il espère de remplir ses fonctions avec exactitude.

     Lecture faite de tout ce dessus, le conseil général a approuvé les réponses faites par le citoyen Dabancens agent de la commune comme contenant vérité en foi de quoi ont signés Sassus maire ; Bordenave, Laban dit Moussempes, Bonnemasou, Seris et Ladebat officiers municipaux ; Doumecq, Labiste, Petroix, Laplace, Sallenave, Juppé et Porte notables. 

 

Achat d'un atlas

      Le conseil municipal du 28 novembre 1848 a rejeté à voter les fonds pour l’achat pour le compte de la commune de l ‘atlas départemental rédigé par Mr Perret géomètre en chef. Ayant délibéré le mois auparavant pour le même objet il n’avait pas cru alors que le document fut indispensable ou de quelque utilité pour la commune ou les habitants. Ils en refusèrent à nouveau d’en faire l’acquisition et persistent dans ses dispositions.

 

 

Empire français

Commission de garde champêtre le 14 mars 1866

      Le préfet du département des Basses Pyrénées officier de l’ordre Impérial de la Légion d’honneur par arrêté de ce jour nomme le sieur Silas Alexandre, garde champêtre de la commune d’Arros à la charge de veiller à la conservation de toutes les propriétés qui sont sur la loi publique, particulièrement des récoltes, fruits de la terre et propriété rurales de toute espèce.... lire ici

 

Elagage 

    Lors du conseil municipal du 13 février 1855 le maire dit : Messieurs, vous devez vous être aperçus tout comme moi que depuis quelque temps les propriétaire qui ont des haies aux bordures du chemin conduisant du village au gave et autres embranchements sur la Cardède négligent entièrement d’élaguer et émonder ces haies malgré l’injonction qui leur est faite tous les ans par l’autorité locale de les élaguer et émonder.

   Je vous propose, messieurs, de prendre une délibération sur cet objet afin de pouvoir obliger ces propriétaires à tenir ces haies avec plus de soin. Prenant en considération l’exposé du maire et convaincu de la nécessité de faire entretenir ces haies avec plus de régularité, est d’avis à l’unanimité d’enjoindre tous les propriétaires riverains de ces chemins de couper ces haies à la hauteur d’un mètre et quinze centimètres du sol et de les élaguer exactement tous les ans du côté du chemin.

 Effraction

   Un vol d’une somme de 195 francs a été commis le 14 de ce mois au préjudice du sieur Cazajus. Les voleurs se sont introduits dans la maison du perdant pendant son absence, à son retour, trouvant le linge que contenait une armoire sur le sol, il s’est aperçu que les malfaiteurs l’avait saccagée. La justice est sur la trace des auteurs de ce crime.

 

Remplacement militaire

    Le 13 décembre 1837, devant Jean Honorat Duclos, notaire royal à la résidence de Nay, chef-lieu de canton et les témoins bas nommés. Ont comparus : Pierre Allemane, lainiers, demeurant à Arros agissant tant en son nom qu’au nom de Raymond Allemane son fils né le 16 mai 1815 pour lequel il se porte fort,  d’une part. Jean Laroche, fils second né, d’état de charron, né et demeurant à Nay d’autre part. Lesquels ont dit que le dit Raymond Allemane fils ayant été atteint par le sort pour le service militaire dans la classe de mil huit cents trente cinq. Le dit Allemane père, ayant proposé au dit Jean Laroche de remplacer son fils pour le dit service militaire, ce qu’il a accepté : il a été agréé par le conseil de révision du département des Basses-Pyrénées. Le dit Jean Laroche a contracté l’engagement de remplacer le dit Allemane moyennant une somme de onze cents francs que le dit Allemane père lui a compté et réellement délivrée en espèces du cours, vérifiées et retirées par le dit Laroche à la vue du notaire. Au moen du dit paiement le dit Jean Laroches’oblige de remplir à l’engagement par lui contracté en homme de bien et d’honneur et de mettre ainsi le dit Allemane fils à l’abri d’être rappelé pour le service militaire sous les peines de la loi.

 

Elections du 11 mai 1902 à Arros

      Malgré les réclamations longuement réitérées et pressantes de plusieurs protestataires dont deux membres du bureau de vote, deux bulletins, sur leslquels le nom de M. d’Iriart-Echepare était rayé au crayon et remplacé également au crayon par celui de M.Ariste, n’ont pas été comptés à ce dernier. Le texte de la loi, contraire à cette fausse interprétation et conforme à l’usage constamment pratiqué à Arros, a été longuement expliqué et mis sous les yeux de MM. Dufau, Méniche et Ladebat, président et membre du dit bureau, dont ils composaient la majorité. Mais ces Messieurs, dont le premier est maire, le second adjoint et le troisième, conseiller municipal, n’ont rien voulu entendre à ces observations. Heureusement que la commission de recensement est là et qu’elle réparera la manœuvre de ces scrutateurs.

 

Lettre d’un électeur d’Arros au journal  Le mémorial des Pyrénées en septembre 1889

   « Monsieur le Directeur,je vous prie d’insérer dans votre numéro de demain la réunion faite par M.Léon Say mercredi 18 septembre à Arros (canton de Nay). N’ayant trouvé aucun local pour une réunion, ils ont été reçu par l’instituteur dans son écurie dite auberge Cazaban au milieu du fumier, des mules et des porcs, ont été se gorger de vin dans son auberge. Je n’ai jamais vu un instituteur aubergiste. Voilà qui est joli : nous avions déjà l’instituteur sonneur ; il y aurait une nouvelle variété. Décidément de par la République française, les instituteurs sont bons à tout. Quant au local de la réunion, comme cela sent peu l’académie, M.Say ! »on

Léon Say: accadémicien français, député des Basses Pyrénées en 1889, ministre des finances de la 3ème république, président du sénat et ambassadeur au Royaume Uni

 

Création de la route d'Oloron

     M. le maire a dit : M.M, par délibération du trois août 1834, le conseil municipal d’Arros offrit de céder gratuitement le terrain communal nécessaire à la création de la route départementale n°3 (route d’Oloron) qui était étudié à cette époque par Messieurs les ingénieurs des ponts et chaussées et sur le point d’être établi dans sa traversée sur notre territoire à condition qu’elle serait fixée dans l’intérieur du village.....lire ici

 

Route d'Oloron

Projet de la nouvelle route d'Oloron

 

Elections municipales de 1790

    Extrait du procès verbal de la nomination et replacement de deux officiers municipaux et six notables fait dans la communauté d’Arros le 14 novembre 1790 en conformité des dispositions du décret de l’assemblée nationale du mois de décembre 1789...lire ici

 

 

 

 

lettre du Baron au journal l’indépendant des basses Pyrénées du 18 janvier 1901

      Monsieur, un peu tardivement je lis dans le numéro du 12 janvier de l’Indépendant la narration d’un accident de voiture survenu sur la route de Nay à Arros. Permettez moi de rectifier et de compléter cette narration à seul fin de dégager les responsabilités qui auraient pu être terribles..... lire ici  page 3

 

 Inventaire

      Le 9 brumaire 3ème année de la république française (30 octobre 1794) fut fait l’inventaire comme suit des effets mobilières qui se trouvaient dans l’église d’Arros.

Un calice et patène, un ciboire d’argent très mince, un encensoir d’argent, quatre chasubles très usées et dépendances, deux pluvials usées , deux aubes, deux surplis. Plus deux nappes et deux serviettes et quelques menus linges servant au culte le tout fort usé. Deux croix de bois doré en mauvais état et une lampe de bois argenté..... lire ici

 

 

 

 

 

 

 

Côte de Pareilh  

L’an mil huit cent cinquante cinq et le six février, le conseil municipal de la commune d’Arros assemblé en session ordinaire au lieu ordinaire de ses séances ; Etaient présents : M.M Miramon maire président, Ladebat adjoint, Salenave,Grilhou, Casaux fils, Lassus, Juppé, Lirot,et Bordenave membres du dit conseil.

     M. Le maire a communiqué à l’assemblée une pétition présentée par divers habitants d’Arros, Bosdarros, Asson et Nay tendant à faire classer comme vicinal un chemin existant sur la propriété Pareilh située au hameau de cette commune et a invité le conseil a bien réfléchir sur cette demande et d’en délibérer. Vu la pétition susvisée; Vu les dispositions qu’elle renferme; Et considérant que ce chemin qui est établi sur une propriété particulière et uniquement destiné en principe à l’usage et utilité privée du propriétaire. Que depuis sa création ce propriétaire l’a toujours entretenu en bon état, que dès lors un très petit nombre des signataires de la pétition précité (un quart environ, les autres ayant donnés leurs signatures par pur complaisance n’ayant aucun intérêt au classement de ce chemin) ont trouvé plus commode et plus facil de passer par ce chemin pour aller à Nay ou revenir que de pratiquer un autre chemin communal partant du même point (chemin des carrières) et allant également abouti au chemin d’Ossau qui à la vérité n’est pas d’une exploitation si facile que celui établi sur la propriété Pareilh et qui par cette considération se sont imposés le sacrifice de payer une indemnité à ce propriétaire pour le droit de passage. Et attendu que ce chemin conserve le caractère de propriété privée, le conseil croit devoir s’abstenir de se prononcer sur l’avantage vu les inconvénients qui pourraient résulter de son classement jusqu’à ce que les pétitionnaires en soient devenus propriétaires comme ils en manifestent l’intention dans leur pétition et qu’ils lui aient donné un caractère publique.

 

Terrier de 1774

(Article en construction)

Mise en ligne du premier cadastre d' Arros  fait par un arpenteur de Beuste en février 1774  lire ici

 

Football en janvier 1928

Arros(1) bat Bourbaki(3) par 1 but ( pénalty) à 0

    Sous une pluie battante, notre club nouvellement formé jouait son cinquième match. Il avait fait appel pour lui donner la réplique à l’équipe 3ème de l’Association Bourbaki dont la renommée avait attiré un grand nombre de spectateurs qui tinrent, malgré le mauvais temps, à applaudir jusqu’au bout l’adresse des palois et l’ardeur des locaux. La seconde mi-temps fut tout à l’avantage des arrosiens qui, par personnalité manquèrent de belles occasions de marquer. A la dernière minute un but récompensa leurs efforts, venant ainsi confirmer les résultats précédents. Arbitrage impartial et pas de brutalité.

 

 

Pont écroulé

Le 24 mars 1856, M. Miramon,le maire a communiqué à l’assemblée la lettre de M. le Préfet qui autorise la réunion et dit :

Messieurs, j’ai été informé que le pont appelé de Pedemelou établi sur le ruisseau Luz, faisant partie de l’ancienne route départementale n°3 et qui sert de communication avec Nay à plusieurs individus de la commune et quelques uns aussi de la commune de Bosdarros, s’est écroulé....lire ici page 2

 

 

Suspension du maire

     Octobre 1896, on nous assure que M. le Préfet vient de suspendre le maire d’Arros, l’honorable baron d’Espalungue dans les circonstances suivantes : M. d’Espalungue ayant eu à se plaindre de façon grave du garde-champêtre de la commune, qui aurait été jusqu’à l’insulter, avait suspendu pour un mois ce fonctionnaire. Le garde champêtre prétendit ne pas accepter cette peine et se vanta de faire à son tour «sauter » le maire. Exagérait-il son crédit ?… Toujours est-il que quelques jours après, M.d’Espalungue était frappé….

 

 

 

La vie de château

Souvenirs d’enfance de Mr de Beauregard de Pau, parent du Baron d’Arros en 1808

       Nous partons donc pour aller à Igon près de Nay nous reposer un peu et au retour nous allâmes dîner à Arros chez le cousin baron et la chère cousine tante de Livron. Il y avait grand train de château ; deux jolies demoiselles et trois gros garçons que le baron faisait volter par un coup de sifflet : Martial, son héritier, était son préféré. lire ici page 3

 

 Patriotisme   

     Le 23 nivose 1793, l’an second de la république française, une et indivisible, au lieu d’Arros et dans la maison commune le conseil général étant duement assemblé aux formes ordinaires en exécution de l’adresse du comité de salut public relative à la loi du 14 frimaire et de l’adresse de l’agent national du district de Pau et pour l’agent national de la commune du dit présent lieu d’Arros.... lire ici

 

 Nomination d'un garde champêtre

  A l’occasion d’une séance du conseil municipal du 10 février 1848, le sieur d’Espalungue Maire dit :

               Messieurs, divers propriétaires du hameau se sont plaint de ce que devant contribuer comme habitants aux charges de la commune et sont néanmoins exclus de fait du bénéfice de l’installation de garde champêtre que leurs propriétés sont souvent parcourus par des maraudeurs qui leur enlèvent toute espèce de produits de leurs biens, qu’ils sont victimes de ces déprédations et qu’il serait juste qu’ils eussent leur part des surveillances des dits fonctionnaires qui ne visitent leurs propriétés qu’à de très long intervalles et pour ainsi dire jamais. Pour faire droit à leurs réclamation, je serais d’avis de leur adjoindre un autre garde champêtre afin que l’un d’eux fut plus spécialement chargé de surveiller le hameau et les deux autres la plaine. A cet effet je vous proposerais le Sieur Jean Horgue fils aîné qui par sa moralité et sa bonne conduite a toujours mérité l’estime et la confiance publique sous tous les rapports

 

Contribution patriotique  du 6 octobre 1789

Contribution 1789

   A noter trois donateurs particuliers; Miramon le premier jurat du village au moment de la révolution et Barrère du hameau, le plus gros propriétaire foncier, ont offert chacun 12 livres, le curé Navera offre quant à lui 24 livres

 

     Le conseil municipal du 28 novembre 1848 a rejeté à voter les fonds pour l’achat pour le compte de la commune de l ‘atlas départemental rédigé par Mr Perret géomètre en chef. Ayant délibéré le mois auparavant pour le même objet il n’avait pas cru alors que le document fut indispensable ou de quelque utilité pour la commune ou les habitants. Ils en refusèrent à nouveau d’en faire l’acquisition et persistent dans ses dispositions.

Dscn2736 Une bien étrange tombe au cimetière d'Arros! 

     Lors du dernier transfert du cimetière d’Arros autour de l’église à la fin des années 60 vers son emplacement actuel, quelques familles seulement avaient fait le choix d’y transporter leur tombe et monument funéraire....

    Au milieu des sépultures en marbre lisse et coloré et quelques anciennes pierres tombales grises usées par le temps, se détache de l’ensemble une curieuse stèle funéraire remarquable par ses dimensions et ses bas reliefs surmontée d’une croix en pierre.....

    La stèle de la tombe dite "d'Arros" provient en effet de l'ancien cimetière autour de l'église qui n'avait alors pas été récupérée par son propriétaire au moment du transfert en 1970 vers le lieu actuel de sépultures et probablement conservée pendant des années par l'entrepreneur qui en avait fait la démolition.......

lire ici


Innondations en 1791 

      L'an 1791 et le 13 avril au lieu d'Arros et maison commune le conseil général duement assemblé aux formes ordinaires en laquelle assemblée il a été représenté par le Sieur Pierre Bernis Miramon, maire du dit lieu que pour prévenir la ruine des habitants qu'ils ne seraient trop s'empresser de faire leurs très humbles remontrances à M.M les commissaires du département et du directoire sur le danger imminent de vers leurs plaines enlevées par la rivière du Gave... lire ici



Route Royale

Empierrement de la route Royale entre le Hameau d'Arros et le haut de Nay


Visite du château en 1794

(Fin de la visite )

      Le 25 ventose deuxième année de la République, pendant la Terreur alors que le citoyen Espalungue était sequestré à Condom, les officiers municipaux eurent l'ordre de faire l'inventaire des biens lui appartenant. Ils commencèrent par le rez de chaussée et après avoir gravit les marches d'un des deux perrons, ils entrèrent par une de ces portes-fenêtres dans ce qui devait faire office de salon d'apparat et de réception où les invités du Baron se réunissaient pour discuter ou se divertir après un copieux repas.... lire ici

 

Château d'Arros


Le rameau oublié

1ère partie: l'enquête

        Mai 1756, la Dame Marthe Catherine Forcade Biaix, veuve de Messire Henry d'Espalungue Baron d'Arros s'était adressée au Sieur de Marsan le curé de Nay dans le but d'obtenir l'extrait baptistaire pour son fils Pierre Henry d'Espalungue lieutenant dans le régiment d'infanterie de Bruxelles en Espagne qui naquit et fut baptisé dans l'église de Nay le 8 septembre 1733 par l'abbé Dupoux. lire ici page 3 


 


Visite du clocher d'Arros

1ère partie

       L'église Saint Jacques d'Arros, comme tous les édifices religieux construits au 19ème siècle ne présente guère d'intérêt architectural ou historique excepté, peut être, les tableaux du peintre Subercaze dont un manque aujourd'hui et les vitraux du début du 20ème. Lors du transfert de l'église primitive dans le parc du château il semble que bien peu de choses aient pu prendre place dans la nouvelle construction si ce n'est un ancien retable du 18ème ayant depuis disparu.... lire ici page 5

 

Eglise Saint Jacques d'Arros

Eglise Saint Jacques (ancienne carte postale)


Les armes du Baron d'Espalungue

     Le 10 avril 1793, l'an 2 de la république française, nous Jean Sassus maire et Pierre Bonnemaison officier municipal de la commune d'Arros secondés des citoyens Méniche fils commandant du bataillon d'Arros, Bernis Miramon commandant en second, Poulit fils lieutenant des grenadiers et Doumenjolle cadet officier des grenadiers que nous avons pris pour commissaires...  lire ici


Je m'appelle Marie

J'ai été baptisée  à Arros il y a 348 ans

Depuis tout ce temps, j'ai  rythmé chacun des grands moments de la vie des arrosiens

 Je suis là tout en haut des escaliers

Escalier du clocher d'Arros


 


 

                        

 

 Lavoir de la Nogarette

    Le trente juillet 1866, le maire et le  conseil municipal sont assemblés au lieu habituel des séances par autorisation spéciale du préfet pour délibérer au sujet du lavoir de la "Nogarette" situé au fond de l'impasse du lavoir....      lire ici page 2 

Lavoir de la nogarette 2


Bienfaisance

   Le 29 avril 1838, le maire a donné communication au conseil municipal de la commune d'Arros réuni par autorisation de Mr le Préfet, de la circulaire relative à la célébration de la fête du roi (Louis Philippe 1er).... lire ici

   

Rapport du maire d'Arros du 12 mai 1853 

    M. le maire s'est exprimé en ces termes
Messieurs,

      En jetant un coup d'oeil  sur les budgets et sur les comptes administratifs des années antérieures à 1848 et ceux des  années 1851 et 1852, j'ai vu avec peines que les ressources de la commune diminuent considérablement.....lire ici


 Echange de terrains

         Le 7 février 1841 Mr Miramon fils, le maire a communiqué à l'assemblée une demande qui lui a été adressée par le Baron d'Espalungue tendant à obtenir l'échange de trois lopins de terre appartenant à la commune comme biens nationaux depuis 1792 qu'il désirerait joindre à sa propriété contre quatre lots de terre lui appartenant provenant de terrains communaux vendus par la commune ....... lire ici


      Les quartiers d'Arros en 1791         

       L'an mil sept cents quatre vingt onze et le trente mars au lieu d'Arros et maison commune, le conseil général étant duement convoqué aux formes ordinaires dans laquelle convocation il a été fait lecture par Jean Caballé dit Hourcade secrétaire greffier de la communauté du décret de l'assemblée nationale ..... lire ici (page 6)


Propriétés et impôts en 1787

(Article en construction)

   Sous l'Ancien Régime, la taille était l' impôt direct sur les propriétés et la principale ressource de l'état jusqu'au 17ème siècle. Il était très impopulaire, car les bourgeois des grandes villes, le clergé et la noblesse en étaient affranchis mais aussi par son mode de calcul suivant un système ne tenant pas compte de la nature des terrains ni de l'importance de l'habitation contrairement à la prémice pacaire........

lire ici


 

Rectifications 

Dscn0001 copie

Extrait du panneau n°1 du parcours d'Arros nay devant les grilles du château 

 

     - Rectification historique: Il y eut dans la deuxième moitié du 16ème siècle huit conflits opposant les catholiques et protestants qui ravagèrent le royaume de France. La première de ces guerres de religion commence le 1er mars 1562, soit trois ans après la mort accidentelle du roi Henri II et le Béarn ne pris part qu'à la troisième entre aout 1568 et aout 1570 avec comme fait d'arme le plus connu, dont il est fait référence dans l'article en question, la défense de la place forte de Navarrenx par Bernard d'Arros en 1569 contre les armées catholiques du roi Charles IX. Après un long siège ou mourut un de ses fils, il fut secouru par les troupes protestantes commandées par Gabriel de Montgomery celui-là même qui, curiosité de l'histoire, avait blessé mortellement à l'oeil au cours d'un tournoi le roi Henri II en 1559.

   - Rectification architecturale: Le corps de logis du château d'Arros a été construit vers le milieu du 17ème siècle par le Baron Jacques de Gontaut Biron dans le style Louix XIII. Ceci étant confirmé par la base Mérimée et son inscription aux monuments historiques.

     - Rectification généalogique: lire ici 

Chateau d'Arros


 Qu’on nous tue ! mais nous ne paierons pas !!

    Par jugement rendu par le tribunal correctionnel de Pau le 20 octobre 1848, cinq citoyens d'Arros ont été déclarés coupable de délit de rebellion envers le sieur Malaureille, huissier à Nay et condamnés à une peine de prison.

     Leur identité enfin retrouvée après de longues recherches et dévoilée  ici page 2


Entretien du moulin

      Malgré l'article 14 des doléances des habitants en 1789 qui demandaient à en être déchargés, les privilèges des Barons ne furent pour autant pas tous abandonnés tout au long du 19ème siècle ayant traversé quasiment sans encombre la période révolutionnaire  en se maintenant très souvent à la tête des affaires communales. lire ici (page 2)

 

Moulin d arros

Moulin d'Espalungue


Jean François d'Arros dit le "Baron d'Arros"

Officier de marine et esclavagiste

.     Aristocrate et officier de marine, comme son père Jean, il fut certe un grand serviteur de l'état et un navigateur comblé d'honneurs mais les tablettes ont cependant oublié la part bien moins glorieuse de ce personnage......lire ici (page 2)


Les anciens hameaux d'Arros

Hameaux d'Arros

 

Chateau d arrosChateau d'Arros 

"Con comme Biron"


Gontaut  Biron 1562 1602

      Il se  trouve devant l'entrée du chateau d'Arros le panneau de départ pour une visite touristique des curiosités de notre village expliquant sommairement les familles qui se sont succédées dans la baronnie. Une des photographies présente ce portrait comme étant celui d'un Gontaut Biron, deuxième famille des barons d'Arros au 17ème siècle. Il sagit bien d'un membre de cette illustre famille originaire du Périgord dont la branche dite de salignac était venu s'implanter en Béarn mais ce portrait est celui du très catholique  Charles de Gontaut Biron et très éloigné cousin des Barons d'Arros qui n'avait très certainement jamais mis les pieds dans notre commune. Il est connu pour l'amitié que lui portait Henry IV qui le combla d'honneurs mais Charles qui n'en avait jamais assez  conspira contre son roi. Malgré le pardon royal pour une première traitrise il fut accusé à nouveau, reconnu coupable  de haute trahison, il est condamné à mort et décapité dans la cour de la bastille en 1602. Son orgueil et son suicidaire entêtement à ne pas reconnaitre devant Henry IV son ultime trahison aurait inspiré l'expression populaire de "con comme Biron"


Correction

   C’est peut être une simple coïncidence mais quelques jours seulement après la mise en ligne d’un article relatif aux Barons d’Arros et l’étrange tombe au cimetière du village portant les armoiries de cette famille, la République des Pyrénées du samedi 9 janvier fait paraître un long papier d’une demi page traitant de la baronnie d’Arros. Le texte n’est pas vraiment nouveau puisque c‘est en fait le copié collé de la page concernant l’histoire d’Arros sur le site officiel de la commune où sont rappelés les différents personnages propriétaires de l’ancien fief béarnais mais surtout insistant par deux fois sur la supposée descendance d’une branche cadette des premiers Barons jusqu’à aujourd’hui. Rien ne peut pourtant prouver un quelconque lien entre les d’Arros contemporains et les illustres membres de cette vieille famille du Béarn qui s’est éteinte depuis déjà bien longtemps. Il est donc pure fantaisie que de faire la relation entre le Préfet et Député de la Meuse et les industriels marseillais rapportés dans l’article qui sont sans aucun doute possible à l’origine de la famille d’Arros au village de nos jour. Retrouvez ici une plus sérieuse et complète généalogie de cette famille que dans l’article du site arrosdenay.fr. Puissent aussi un jour ces inexactitudes, très certainement dues à l’ignorance de leur rédacteur, être enfin corrigées.

 

 

 

 

L'avenue du château

       Il est une rue à Arros pas comme les autres qui semble avoir été ouverte il y a très longtemps et  dont l’histoire peut être en grande partie retracée grâce aux archives municipales et notariales  jusqu' sa création plutôt surprenante....... lire ici

 

l'avenue du château


Réunion des Bouscassés à Arros

       Le 14 août 1791 se sont présentés dans la maison commune d'Arros, Jean Bouzom, Pierre Pareilh, Jean Juppé, Jean Lacrouts, Jean Ourthe, Jean Palocq, Raymond Lourau Lème, Pierre Habarna, Jean Brousses, Pierre Blanquet, Jean Bigne dit Clédou, Guilhem Castera, Jean Courales, Guillaume Bèes, Jean Meignou, Jean Lombre Plaa et Bertrand Labernadie, tous habitants les Bouscassés d'Arros.... lire ici


Chefs de famille en 1749

    Bordenave Jean: 1er jurat, Ramongassié Bernard: jurat, Bonnemaison Jean: jurat, Suberbielle  Pierre: jurat,  Massaly Daniel,Gassedat dit Ladebat Pierre, Mounicou Jean: députés, Poulit Pierre, Harclup Jean: gardes, Lembeye Daniel, Guirautanne Isaac, Grilhou Blaise ... la suite ici

Signatures des habitants d'Arros sachant écrire en 1749

Signatures 1749

Liste des déserteurs d'Arros entre 1806 et 1815 

lire ici


Soldats de l'Empire

(Article en construction)

        Après la mise en ligne de tous les poilus d'Arros, vous trouverez ici jour après jour la longue liste et quelques détails du parcours militaire des soldats de notre village engagés dans les Armées napoléoniennes. 

Jean Pareilh dit Montauban  lire ici

Barbé Henry, garde nationale d'élite

Ourthe Jean, garde nationale

Jean Narbonne dit Barbé, déserteur

Domecq Jean, chasseur

Domecq Jean, artilleur

François Bonnaville  lire ici  (page 2)

Pierre Birouste  lire ici (page3) 

Jean François  Laragnouet, déserteur  lire ici

Jean laragnouet

 

 Les impôts du Baron  en  1793

      L ‘an mil sept cent quatre vingt treize et le 9 août ,l’an second de la république française au lieu d’Arros et dans la maison commune, le conseil général étant assemblé aux formes ordinaires dans laquelle dite assemblée il a été représenté par le citoyen Jean Sassus maire qui a dit qu’il lui a été signifié deux différentes pétitions le treize juin par Hourcade le greffier de la commune de la part du citoyen Espalungue.... lire ici


Université Impériale

Académie de Pau

         Le recteur de l’académie, vue l’article 193 du décret impérial en date du 15 novembre 1811.

 Vu les instructions de Son Excellence le grand maître de l’université

 Vu les attestations délivrées par les personnes compétentes desquels il paraît que le sieur Davancens Alexis natif d’Arros âgé de 33 ans est de bonne vie et mœurs, et qu’il a de l’intelligence et la capacité nécessaire pour remplir dignement le devoir d’instituteur primaire. Le dit Sieur Davancens exercera les fonctions dans la commune d’Arros, à la charge par lui de se conformer aux décrets impériaux et aux réglementations de l’université, et de faire enregistrer préalablement la présente autorisation au secrétariat de la mairie ; à cet effet il en en sera délivré un extrait revêtu du sceau de l’académie.

   Le présent arrêté sera soumis à l’approbation de Son Excellence le grand maître. Fait à Pau le 8 mars 1813 et signé Eliçagaray.

 Les Croix de mission

        Plusieurs croix implantées sur la commune font partie du paysage local depuis le 19ème siècle. Elle furent érigées à la fin de missions ayant pour but de ranimer la ferveur des catholiques après la période révolutionnaire est restaurer ainsi la pratique religieuse.....lire ici


Mariage d'Espalungue

 Menu du repas de noce du 27 aout 1925 entre Julia Caroline Géraldine Joseph "Marie d'Espalungue, fille de Henry Charles Marie "Arnaud  Baron d'Espalungue d'Arros et René-Marie Joseph Castaing


Nominations d' agents municipaux en 1829  et 1853

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Patriotisme

    Le 2 octobre 1792, le Sieur Naberra Jean curé du lieu s'est présenté devant le maire et les officiers municipaux de la commune d'Arros et a prêté serment d'être fidèle à la nation et de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir en la défendant. 


Mondanités

        Le 14 novembre 1891, Mr le Baron et Mme la Baronne d'Espalungue ont en leur château d'Arros donné  une délicieuse fête automnale à leurs amis. Chasse, collation et cotillons ont été les moindres menus de cette charmante journée.

 

Prètre assermenté

   Le 30 janvier 1791 le conseil général de la commune s ‘est assemblé dans l’église d’Arros où a l’issue de la messe , en compagnie des paroissiens le dit sieur Nabera s’est présenté pour prêter le serment .... lire ici


 Automne 1793 

      L’église d’Arros est converti en temple de la Raison et du culte de l’Etre suprême pour y faire lecture des lois et décrets tous les jours de décades au peuple et y tenir aussi les séances de la société populaire.


Tranfert de la mairie 

       Le 1er germinal de l’an 2 de la république française (21 mars 1794), le conseil général de la commune s’était assemblé au lieu ordinaire de ses sessions où l’agent municipal lui fit part de l’état de délabrement dans lequel se trouvait la maison commune.... lire ici


Rénovation du presbytère

      Le 2 février 1841, Mr Miramon le maire d'Arros fit observer à l'assemblée que l'intérieur du presbytère était dans un état de délabrement tel qu'il menaçait de tomber en ruine......lire ici

Traitement du curé en 1806, 1809, 1817 et 1818

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Sépultures des Barons d’Arros

      On trouve, aujourd’hui encore, deux tombes au cimetière du village portant l’inscription  gravée dans la pierre: « Baronnie d’Arros ». Laissons de côté dans un premier temps celle présumée être la sépulture des d’Arros descendants des premiers Barons pour s’intéresser à celle de la famille d’Espalungue ... lire ici (Page 2)

Tombe d espalungue

Détail de la tombe d'Espalungue


Echange 

        M.M, par contrat passé devant maitre Duclos, notaire à Nay le 26 juin 1826 entre feu le Baron d’Espalungue propriétaire du terrain appelé Pétrique et le sieur Bordenave adjoint d’Arros, faisant et agissant pour le compte de la commune, il fut fait l’échange de l’ancien local de l’église et cimetière.... lire ici (page 3) 


Buste de Napoléon IIIBuste Napoléon III    

     Le 6 mars 1853, le maire Jean Miramon et le conseil sollicitent le Préfet pour lui autoriser d’ouvrir un crédit de dix francs pour rembourser celui qui avait avancé la somme pour l’achat d’un buste en plâtre de grandeur nature de l’Empereur Napoléon III qui fut placé à l’endroit le plus apparent de la salle de réunion au premier étage de la mairie. (Il fut très certainement détruit en 1871  par les républicains).


Conseils municipaux de 1834 à 1855

Elections sous la 3ème République

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 Secours  

    Le 12 juin 1856 le maire a communiqué au conseil la circulaire de Mr le Préfet qui autorisait la réunion et l’invitait à prendre connaissance des dispositions qu’elle renfermait relatives à voter les fonds pour venir en aide aux victimes des inondations.... lire ici


Dette

 Audience correctionnelle de la cour d’appel du 3 novembre 1900

      La cour est appelée à trancher une question de droit des plus intéressante concernant la destruction d’un billet à ordre de 900 francs. Dans l’année 1899 le nommé Pierre Dalayde, propriétaire à Arros, avait emprunté à Jourdaa...lire ici 


Le 14 juillet 1800

      En conséquence de la lettre du préfet en date du 12 messidor an 8, le maire et adjoint ont convoqué les habitants d’Arros qui se sont réunis autour de l’arbre de la liberté pour célébrer une fête si chère aux français... lire ici


 

Pénurie de pierre

    Le 4 aout 1839, le sieur Jean Labaylesse- Mandrou l'entrepreneur des travaux à faire pour la construction de la maison commune se trouve embarrassé pour se procurer la pierre nécessaire à cette construction ....lire ici


Trois tableaux signés Subercaze

    Le 10 aout 1852, le président de l'assemblée communale fait remarquer que lors de la formation du budget supplémentaire de l'exercice 1852, le conseil municipal avait proposé l'ouverture d'un crédit de 800 francs pour achever le prix d'achat des trois tableaux.... lire ici (page 4)

 

 

 Retraite méritée 

     "Personne d'entre nous ignore l'état déplorable dans lequel se trouve notre école communale, aussi Mr Vaucher, inspecteur primaire lors de sa dernière tournée a été profondément ému en faisant l'inspection de cette école. Mr le Préfet par sa lettre du 4 juillet m'autorisant à vous convoquer extraordinairement, m'annonce après avoir vu le rapport de Mr Vaucher et s'être informé de l'âge, de la conduite et de la position du citoyen Dabancens notre instituteur communal....."  lire ici 

.....et le remplacement de Dabacens le 24 octobre 1849


Ecolières "étrangères" 

     Le 10 aout 1851, Jean Grilhou, le maire d'Arros fait part  à ses conseillers  des revenus à peine suffisant face à des dépenses annuelles de plus en plus importantes et que la position du budget empèche d'exécuter les nécessaires réparations des bâtiments destinés à la tenue de l'école...  lire ici


Traitements de l'instituteur en 1840 et de l'institutrice en 1839 et 1852

Soeur St Saturnin, institutrice 

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Ecole privée

   Le 4 novembre 1838, le conseil municipal s'est réuni autour du maire M.Miramon fils afin de statuer sur le remplacement de l'institutrice communale  Mlle Jeanne Peres décédée fin avril qui remplissait ces fonctions. Malgré les sollicitudes de l'administration locale, ils ne sont pas parvenus à la remplacer et la nommée Hélène Petroix-Laborde d'Arros, à peine âgée de dix huit ans, a été autorisée à l'ouverture d'une école privée.... lire ici page 3


Le choléra à Arros en 1855

    Venant de Bayonne le choléra surgit dans la plaine de Nay vers la fin septembre et disparut un mois plus tard sans explication mais laissant derrière lui dans tous les villages  la mort qu'il avait semée. Durant ces trente jours on put constater à Arros trente trois décès..lire ici

 


Bal au chateau en 1811

    Annonce de la fête à la naissance du Roi de Rome par le maire à ses administrés.... lire ici (page 2)


Ecole gratuite

     Le quinze mai 1855, le conseil  municipal de la commune d'Arros s'est réuni sous la présidence du maire Miramon qui s'addresse aux conseillers en ce qui concerne la  plainte d'un grand nombre de pères de famille pour avoir établi un taux unique de rétribution mensuelle pour les enfants qui fréquentent l'école communale...lire ici


A l'école de la 1ère république

     Le 2 germinal an II de la république (22 mars 1794), le citoyen Raymond Méniche cadet s'est présenté au conseil d'Arros pour lui déclarer son voeu de participer à l'enseignement public. lire ici


 fournitures scolaires

   Le 20 aout 1860, le conseil municipal de la commune d'Arros s'est réuni à la mairie sous la présidence de Mr Miramon le maire qui a donné lecture d'une lettre du Préfet daté du 31 juillet par laquelle il fait connaitre que le mobilier de l'école communale des garçons est incomplet.... lire ici

       

 

Arros17991ère République

 

 

 

Arros 1810

1er Empire

                                               

Arros 1852

2ème République

 

Arros 1911

3ème République (1880)

3ème République

3ème République (1921)

Couvre feu

    Le 26 décembre 1810, Jean Baptiste Espalungue, maire d'Arros, s'est rendu à neuf heures du soir au domicile du sieur Mounet cabaretier ou il retenait chez lui des gens à boire au mépris des lois et différents arrêtés du Préfet. L'ayant déjà surpris l'avant veille ou il lui avait donné connaissance de l'arrêté du dix pluviose an dix qui ordonne à tout cabaretier de fermer leur auberge à sept heures du soir dans les campagnes et à neuf heures dans les villes depuis le premier octobre jusqu'au premier avril, il fut dressé un procés verbal pour punir le déliquant suivant la rigueur de la loi.


Croix de Saint Louis

Remise de la Croix de Saint Louis par le citoyen Espalungue

 

Construction de la mairie et de l'école en 1840

    C'est l'entrepreneur Jean Labaillesse d'Arros qui fut choisi pour construire le batiment devant recevoir l'école et la mairie dont  l'adjudication  fera un article ultérieur. De nombreux détails concernant la dite construction nous sont parvenus comme les plans détaillés  et les différent devis qualitatifs et quantitatifs provenant des archives municipales déposées  aux archives départementales. ...... lire ici


Galériens pour la foi

     Il y eut à la fin du 17 ème siècle dans notre petit village deux hommes qui tentèrent de fuir le royaume pour aller servir Dieu en paix dans un pays protestant et éviter la fureur des dragons que le roi de France avait mis en place dans les villes et villages sous l’autorité et la répression de l’intendant Foucault afin d’y convertir les derniers calvinistes du Béarn par tous les moyens.....lire ici


Moulin de pierrette

Le moulin de Pierrette (voir ici page 3)


Fake news en 1797

     Vers la fin de l’année 1797 se répandit dans  les campagnes de certains départements et en particulier celui des basses Pyrénées le bruit d’une levée de 100000 hommes à la veille de la 2ème coalition et qui eut pour conséquence  à Arros la célébration de huit mariages considérés comme « ridicules »..... lire ici 

Trouvailles néolithiques à Arros en 1998

    Pierre Lafoeste, agriculteur aux Labassères à Arros -Nay a découvert en labourant son champ deux petites pierres qui se sont avérées être des outils néolithiques datant d'environ 8000 ans: une petite meule à grains en granite et une hache basaltique. Ces pièces pourraient provenir d'un tumulus naguère détruit par un bulldozer.


Le moulin disparu

    Les anciennes cartes dites de Cassini au 18ème siècle dans leur première édition en 1778 et faites à partir des relevés de 1771 révèlent la présence d’un moulin à Arros aujourd’hui disparu sur la propriété même du Baron et surement utilisé par les habitants du village avant ceux construits sur l’Escourre. voir page 3

 

Cassini 108 extrait ed 1 nat congress copie 1Carte de cassini  1771 (1ère édition)

Emmanuel Macron a assisté aux obsèques de Mireille Knoll

mireille knoll

Lire ici  le lien entre ce sordide fait divers qui a ému le monde entier et le village d'Arros


Ferme Dagues Bié

La ferme Dagues- Bié  en 2018  après 30 ans d'abandon

                                         D’un Birouste à un autre

      Il reste encore aujourd’hui à Arros quelques habitants descendants des plus anciennes  familles installées au village depuis plusieurs siècles. Les propriétés  ont parfois changé de mains, les familles ayant disparu, mais le nom de l’enclos d’origine  est souvent resté étant  pris par les  nouveaux occupants selon la tradition béarnaise jusqu’à la fin du 19ème siècle...lire ici


Four à chaux d'Arros

        Le four à chaux construit récemment dans les carrières de pierres calcaires du Baron d'Arros fonctionne d'une façon constante depuis le 20 février 1897. D'un acces on ne peut plus  facile à 3 kilomètres de Nay et 7 d'Assat la chaux utilisée de tous temps sur les lieux est propre à la construction et à l'agriculture.

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     Faute de charbon anglais le four à chaux d'Arros propriétée du Baron d'Espalungue sera éteint à partir du 5 mai 1898 

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    Le four à chaux d’Arros sera remis en activité le 25 février 1899. Une très vieille expérience renouvelée d’essais récents a déjà permis d’apprécier les sérieuses qualités de la chaux hydraulique d’Arros. Son foisonnement abondant la rend relativement très économique pour la construction et indique sa supériorité  comme engrais.

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Vente spéciale

 Mai 1899,  vente et livraison de dix quintaux de chaux d'Arros au prix de six sous le quintal à qui les utilisera pour amendement de terres

Articles de l’indépendant des Basses Pyrénées 


Décoration intérieure de l’église d’Arros

      Ce n’est que vingt cinq ans après sa construction que le projet dressé par l’architecte Poeyarré, fils, pour la décoration de l’église d’Arros fut approuvé par le préfet des Basses Pyrénées suite à une délibération du conseil municipal du  10 avril 1862... lire ici


Signé,  Adolphe Thiers

   A de nombreuses reprises depuis le milieu du 18ème siècle,  la reconstruction de l’église paroissiale sur un terrain plus accessible aux habitants d’Arros avait été à l’ordre du jour des assemblées de jurats d’abord sous l’ancien régime puis des conseils municipaux post révolutionnaires  et chaque fois les tractations avaient échouée et les projets avaient été repoussés à cause de la mésentente entre les diverses parties, des changements de régime ou plus tard  par le manque de crédits. Après les premiers plans, devis estimatifs et l’adjudication des travaux en 1832 et alors que tout le projet semblait enfin en passe d’être mis en œuvre, le début du chantier est une fois encore retardé  suite au rejet du devis quantitatif et qualitatif par le ministre du commerce et des travaux publiques de Louis Philippe 1er qui deviendra plus tard le 1er président de la Troisième république,  Adolphe Thiers. Lire ici


LES BOUSCASSES

      Le quartier de ce nom, appartient au Bosdarros, mais il en est très éloigné. Il y a 15 ou 16 paysans qui se sont établis dans ce désert qu’on a extirpé et qu’on extirpe et cultive de jour en jour de sorte que ce terroir sera bientôt presqu’entièrement cultivé. Il est assez étendu et ceux qui l’habitent, à cause de l’éloignement de la paroisse vont à la messe à Arros ou à Nay. Ils sont au moins à deux heures de leur église. Ils eurent autrefois un procès avec leur curé, ils le gagnèrent et obtinrent le droit d’être secourus en santé ou en maladie pour le spirituel par le curé d’Arros. 

       Article tiré des particularités des villages de l'abbé Bonnecaze en 1772

lire l'article ici


 L'ancienne fontaine-lavoir de la Peyrère

(.......enfin ce qu'il en reste)

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  L' ancien lavoir dit de Peyrère, construit en 1839 (lire ici), aujourd'hui abandonné au bord de la petite route rurale en direction du Mont du Roi est envahi   depuis longtemps déjà par la végétation et surement.toujours alimenté en eau par sa fontaine. Il reste toujours la base des trois murs qui l'entouraient autrefois et qui tendent à prouver son importance avec trés certainement une couverture . Il semblerait qu'il y ait encore des plans de construction de l'édifice alors pourquoi  ne pas imaginer qu'il soit rebâti un jour avant sa disparition complète comme le sont de nombreux lavoirs dans la région.


Les moulins d'Espalungue en 1717 sur le canal de l'Escourre à Bourdettes,Arros et Saint-AbitCarte de Roussel 1717

Extrait de la carte de Roussel représentant l'ensemble des Pyrénées commandée par le Régent à des fins militaires, levée à partir de 1716 par Roussel, ingénieur du roi, et La Blottière, un autre ingénieur géographe, et gravée en 1730, à l'échelle du 1/330000.

 

Laragnouet, soldats de l’Empire

    Dans les registres militaires de la période du 1er Empire  on peut retrouver la trace de nombreux arrosiens qui  furent enrôlés dans les   différents régiments ayant participés aux guerres napoléoniennes. Il y a aussi  au village une famille certainement plus touchée  par les conscriptions que les autres......lire ici


Les Gontaut-Biron

Barons et Marquis d’Arros

1ère partie

     Si les généalogies des Barons D’Arros  historiques et celle des d’Espalungue sont passées à la postérité par les récits des  exploits et faits d'armes de leurs membres à toutes les époques en Béarn essentiellement, il est fait très peu de place jusque dans la mémoire collective pour la troisième famille ayant pourtant possédée  pendant près d’un siècle la baronnie d’Arros, les Gontaut-Biron........lire ici 

 

Pierre de Gontaut Biron seigneur d'Arros

 Signature de Pierre de Gontaut-Biron Baron d'Arros en 1597


Chiens de guerre

      Le service des chiens de guerre fut créé par le ministre de la guerre Alexandre Millerand. Réquisitionnés dans les fourrières ou donnés par leur maitre ils ont aussi participé au conflit comme messager, sentinelle, garde, secouriste et même simplement comme mascotte ou 26000 d’entre eux furent tués. En mai 1915 il fut donné et expédié de nombreux animaux dont certains venaient d’Arros et appartenaient à Juppé, Cachou, Laguilheme, Larousse, Labarrère, Porte, Badiedebat, Lacrouts, Latapie et Bordenave Celestin.


Les Labassères d’Arros

   On peut lire parfois sur certains sites quelques lignes  présentant le quartier d’Arros des Labassères comme très ancien et  dont la notoriété aurait été amplifiée au cours du XIXème siècle par l’exploitation des carrières. Tous laisse pourtant penser qu’il n’en était rien  jusqu’au nom même du lieu qui n’apparait pour la première fois dans les archives (selon mes recherches) qu’au moment du projet de la construction de l’école  mixte dans les premières années du XXème siècle   lire ici

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L’âne « cague dineros »

Cette histoire  à été rapportée dans un journal en 1925

    Le quartier Labassères n’a pas de poule aux œufs d’or mais le citoyen Estournecu avait jadis un âne qui pondait des pièces de cent sous. Le fait est assez rare pour qu’il mérite de le faire revivre.  lire ici


Contrat d'affiefement de terres au Bourdalat d'Arros par le Baron en faveur de Bernard Cazenave le 10 juillet 1597 (extrait)

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 Au drapeau !

  Le dimanche 27 avril 1930, Arros était en fête à l’occasion de la remise solennelle d’un superbe fanion brodé à la section communale de l’U.N.C nouvellement constituée. A dix heures, une cinquantaine d’anciens combattant se sont pressés sur la place de la mairie où Mr porte, le jeune maire, entouré de plusieurs membres du conseil municipal a prononcé cette allocution..... lire ici


     L’avenue du château 

   Il est une rue à Arros pas comme les autres qui semble avoir été ouverte il y a très longtemps et  dont l’histoire peut être retracée grâce aux archives municipales et notariales  jusqu'à sa création plutôt surprenante. lire ici


L'église Saint Jacques d'Arros

 

      Les 8, 9 et 10 mars 1838 l'entrepreneur en batiment Jean Maysonette et son fils "Pieranou" mirent en place le bénitier dans la nouvelle église . D'autres détails de sa construction ici 

 

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        Cimetières d'Arros

Sous l’ancien régime, l’église et son cimetière tout autour situés dans le parc du château n’appartenaient pas au Baron d’Arros mais bien aux  Livron de Saint Abit, sa belle famille (voir l’article sur l’abbaye laïque d’Arros. ) qui possédaient en outre d’autres terres dites abbatiales qui s’étendaient alors  jusqu’au village.....lire ici

Cimetière 1861

Plan d'agrandissement en 1861

Destruction du  cimetière.......démolition en 1970


Dans les rues d'Arros.... 

  Des les premières mises en ligne des documents concernant notre village et ses habitants et afin de reconstituer plus précisément leur vie, la question de la localisation de chaque maison me fut posée. Il est certain que la connaissance de l’endroit exact où nos ancêtres habitaient et dans quel type d’habitat, permet de mieux comprendre comment ils vivaient avant les grandes transformations au 19ème siècle... lire ici


 Maisons d'Arros en 1827 (et 1881)

Retrouver ici la maison de vos ancêtres

(dernières mises à jour le 5 aout)

Route de pau (1ère , 2ème et 3ème parties) lire ici

Propriétés du Baron et de la commune lire ici

L'impasse du lavoir et rue de Larroundade lire ici

Rue des Pyrénées (1ère et  2ème partie)  lire ici

 Carrerot et Plantier lire ici

Chemin Miramon, du cimetière et des carrières  lire ici


 

 Reconnaissance et honneur

à nos poilus oubliés

    Cent ans que les canons de la Grande Guerre se sont tus et le Sous Lieutenant Edouard Lanusse Médebielle poilu d'Arros et unique officier Chevalier de la Légion d’Honneur, mort au chemin des Dames le 25 juillet 1917 n’est toujours pas retranscrit sur les registres d’état civil de la commune et ceci malgré son nom gravé dans la pierre du monument aux morts. Oublié pour la seconde  fois dans l’article du bulletin municipal de novembre 2018 rendant hommage aux disparus d’Arros au même titre que l’abbé Monrepos notre vicaire jusqu'à sa mobilisation et mort aussi aux champs d’honneur. Vous trouverez ici quelques mots à propos de notre curé apparemment méconnu de l’auteur de l’article et toute l’histoire peu banale d’Edouard Lanusse , un enfant d’Arros mort pour la France. Oublié aussi  Jean Barrère  soldat au 140ème RI  le véritable dernier  poilu mort pour la France à l'hôpital  de Sens suite de maladie contracté en service le 18 aout 1919 en contradiction avec le même dit article.  lire ici

 

 

 

La prison d'Arros

     Lors de la construction de l'école et nouvelle maison commune en 1839, l'architecte Bareille dans ses plans avait prévu non seulement les appartements de l'instituteur et de l'institutrice au dessus de leur classe respective mais aussi une prison située au rez de chaussé derrière l'escalier côté garçon. Des précisions ici bientôt sur ce batiment.

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Extrait des plans de la nouvelle école et mairie en 1839


Arros au temps  

des barons d'Espalungue 

     Si l’article concernant la généalogie  de la famille d’Arros avait apporté son lot de curiosités révélant  ainsi au passage  quelques inexactitudes voir même des arrangements avec la véritable descendance des premiers Barons d’Arros, celle de la troisième et dernière famille à s’installer au château, les d’Espalungue qui depuis la fin du 17ème siècle jusqu’au début du 20ème est bien connu des historiens et généalogistes mais va pourtant être complété par une information inédite intéressant directement quelques habitants  du village et   absente de la généalogie officielle de l’Armorial de Béarn commandé par Louis XIV  réalisée entre 1696 et 1701. Une grande partie des détails de cet article provient donc de ce document et de ses suppléments où sont étudiés  toutes les alliances, titres et possessions des grandes familles nobles de la province dont celle particulièrement riche des d’Espalungue d'Arros.

1ère partie: Daniel d'Espalungue premier baron d'Arros et la fin du protestantisme officiel à Arros   Lire ici


 

Maison commune

      Avant la construction de l’actuelle mairie en 1839, il y avait à Arros un autre bâtiment (visible ci contre sous la cote A 107 du cadastre napoléonien), plus petit, qui sous l’ancien régime était la maison commune d'Arros puis à partir de la révolution la première mairie de notre village. D’autres informations ici bientôt sur cette édifice qui servit aussi de salle de classe jusqu’à la fin du 19ème siècle.

Maison commune

Extrait du cadastre napoléonien section A dite du village

 

 

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