Empire français
Commission de garde champêtre le 14 mars 1866
Le préfet du département des Basses Pyrénées officier de l’ordre Impérial de la Légion d’honneur par arrêté de ce jour nomme le sieur Silas Alexandre, garde champêtre de la commune d’Arros à la charge de veiller à la conservation de toutes les propriétés qui sont sur la loi publique, particulièrement des récoltes, fruits de la terre et propriété rurales de toute espèce.... lire ici
Elagage
Lors du conseil municipal du 13 février 1855 le maire dit : Messieurs, vous devez vous être aperçus tout comme moi que depuis quelque temps les propriétaire qui ont des haies aux bordures du chemin conduisant du village au gave et autres embranchements sur la Cardède négligent entièrement d’élaguer et émonder ces haies malgré l’injonction qui leur est faite tous les ans par l’autorité locale de les élaguer et émonder.
Je vous propose, messieurs, de prendre une délibération sur cet objet afin de pouvoir obliger ces propriétaires à tenir ces haies avec plus de soin. Prenant en considération l’exposé du maire et convaincu de la nécessité de faire entretenir ces haies avec plus de régularité, est d’avis à l’unanimité d’enjoindre tous les propriétaires riverains de ces chemins de couper ces haies à la hauteur d’un mètre et quinze centimètres du sol et de les élaguer exactement tous les ans du côté du chemin.
Effraction
Un vol d’une somme de 195 francs a été commis le 14 de ce mois au préjudice du sieur Cazajus. Les voleurs se sont introduits dans la maison du perdant pendant son absence, à son retour, trouvant le linge que contenait une armoire sur le sol, il s’est aperçu que les malfaiteurs l’avait saccagée. La justice est sur la trace des auteurs de ce crime.
Remplacement militaire
Le 13 décembre 1837, devant Jean Honorat Duclos, notaire royal à la résidence de Nay, chef-lieu de canton et les témoins bas nommés. Ont comparus : Pierre Allemane, lainiers, demeurant à Arros agissant tant en son nom qu’au nom de Raymond Allemane son fils né le 16 mai 1815 pour lequel il se porte fort, d’une part. Jean Laroche, fils second né, d’état de charron, né et demeurant à Nay d’autre part. Lesquels ont dit que le dit Raymond Allemane fils ayant été atteint par le sort pour le service militaire dans la classe de mil huit cents trente cinq. Le dit Allemane père, ayant proposé au dit Jean Laroche de remplacer son fils pour le dit service militaire, ce qu’il a accepté : il a été agréé par le conseil de révision du département des Basses-Pyrénées. Le dit Jean Laroche a contracté l’engagement de remplacer le dit Allemane moyennant une somme de onze cents francs que le dit Allemane père lui a compté et réellement délivrée en espèces du cours, vérifiées et retirées par le dit Laroche à la vue du notaire. Au moen du dit paiement le dit Jean Laroches’oblige de remplir à l’engagement par lui contracté en homme de bien et d’honneur et de mettre ainsi le dit Allemane fils à l’abri d’être rappelé pour le service militaire sous les peines de la loi.
Elections du 11 mai 1902 à Arros
Malgré les réclamations longuement réitérées et pressantes de plusieurs protestataires dont deux membres du bureau de vote, deux bulletins, sur leslquels le nom de M. d’Iriart-Echepare était rayé au crayon et remplacé également au crayon par celui de M.Ariste, n’ont pas été comptés à ce dernier. Le texte de la loi, contraire à cette fausse interprétation et conforme à l’usage constamment pratiqué à Arros, a été longuement expliqué et mis sous les yeux de MM. Dufau, Méniche et Ladebat, président et membre du dit bureau, dont ils composaient la majorité. Mais ces Messieurs, dont le premier est maire, le second adjoint et le troisième, conseiller municipal, n’ont rien voulu entendre à ces observations. Heureusement que la commission de recensement est là et qu’elle réparera la manœuvre de ces scrutateurs.
Lettre d’un électeur d’Arros au journal Le mémorial des Pyrénées en septembre 1889
« Monsieur le Directeur,je vous prie d’insérer dans votre numéro de demain la réunion faite par M.Léon Say mercredi 18 septembre à Arros (canton de Nay). N’ayant trouvé aucun local pour une réunion, ils ont été reçu par l’instituteur dans son écurie dite auberge Cazaban au milieu du fumier, des mules et des porcs, ont été se gorger de vin dans son auberge. Je n’ai jamais vu un instituteur aubergiste. Voilà qui est joli : nous avions déjà l’instituteur sonneur ; il y aurait une nouvelle variété. Décidément de par la République française, les instituteurs sont bons à tout. Quant au local de la réunion, comme cela sent peu l’académie, M.Say ! »on
Léon Say: accadémicien français, député des Basses Pyrénées en 1889, ministre des finances de la 3ème république, président du sénat et ambassadeur au Royaume Uni
Création de la route d'Oloron
M. le maire a dit : M.M, par délibération du trois août 1834, le conseil municipal d’Arros offrit de céder gratuitement le terrain communal nécessaire à la création de la route départementale n°3 (route d’Oloron) qui était étudié à cette époque par Messieurs les ingénieurs des ponts et chaussées et sur le point d’être établi dans sa traversée sur notre territoire à condition qu’elle serait fixée dans l’intérieur du village.....lire ici

Projet de la nouvelle route d'Oloron
Elections municipales de 1790
Extrait du procès verbal de la nomination et replacement de deux officiers municipaux et six notables fait dans la communauté d’Arros le 14 novembre 1790 en conformité des dispositions du décret de l’assemblée nationale du mois de décembre 1789...lire ici
lettre du Baron au journal l’indépendant des basses Pyrénées du 18 janvier 1901
Monsieur, un peu tardivement je lis dans le numéro du 12 janvier de l’Indépendant la narration d’un accident de voiture survenu sur la route de Nay à Arros. Permettez moi de rectifier et de compléter cette narration à seul fin de dégager les responsabilités qui auraient pu être terribles..... lire ici page 3
Inventaire
Le 9 brumaire 3ème année de la république française (30 octobre 1794) fut fait l’inventaire comme suit des effets mobilières qui se trouvaient dans l’église d’Arros.
Un calice et patène, un ciboire d’argent très mince, un encensoir d’argent, quatre chasubles très usées et dépendances, deux pluvials usées , deux aubes, deux surplis. Plus deux nappes et deux serviettes et quelques menus linges servant au culte le tout fort usé. Deux croix de bois doré en mauvais état et une lampe de bois argenté..... lire ici