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Agents municipaux

 

18 septembre 1800

           Séance publique tenue par nous Jean Grilhou fils maire et joseph Miramon adjoint du lieu d’Arros le 21 fructidor an huitième de la république française, nous sus dits maire et adjoint considérant :

      1° Que le nouvel ordre des choses dans l’administration exige de ne rien négliger pour ratifier les élections des sujets comme régent , secrétaire de commune, trésorier, percepteur des revenues du culte et garde champêtres et forestiers jusqu’ a disposer de la confiance et au cas contraire de les remplacer.

        2° Que le citoyen Caballé dit Hourcade de ce lieu a fait les fonctions de secrétaire greffier de la dite commune et qu’en exécution d un traité verbal il a occupé la fonction et doit la continuer jusqu‘au 11 brumaire prochain.

        3° Considérant que le dit Caballé dit Hourcade est digne par ses valeurs et sa vertu de la confiance de ses concitoyens ce qui fait que nous le recevons pour etre secrétaire greffier de notre commune pour une année a compter du sus dit jour 11 brumaire prochain au gage de la somme de soixante francs qui lui sera payée des deniers de la commune en deux payements égaux de six en six mois.

       4° Considérant que les citoyens raymond Méniche et jean Puyau dit Trauqué du présent lieu sont reconnus pour des gens probes de bonne vie et mœurs nous les nommons conjointement pour trésorier et valet communal a la charge par eux de remplir avec équité et obéissance aux ordres qu’ ils leur seront par nous donnés et ce moyennant la somme de trente huit livres qu’ il leur sera aussi payée des deniers de la commune savoir la moitié au bout de six mois et l’autre moitié à la fin de l’année qui commencera le 11 brumaire prochain et finira en pareil jour de l’an dix à la charge du dit trésorier de rendre compte exact des recettes de la commune qui seront mises en leurs mains.

       5° Considérant que les citoyens raymond Méniche et jean Casajus anciens gardes champêtres et pierre Mourilhot sont par nous reconnus digne de la confiance publique et capable de remplir les dites fonctions de garde champêtre pour les propriétés particulières et ainsi que pour les herms communs nous les nommons pour gardes champêtres de la dite commune moyennant la somme de 120 livres par an payable par les particuliers possesseurs de terres en toute nature de la dite commune ainsi que du revenu d’y celle à savoir la somme de 24 livres pour ce qui regarde la commune.

        6° Considérant que la commune est dans l usage depuis des temps immémoriaux de payer pour le traitement d’un monteur de l’horloge ainsi que pour sonner la cloche les jours de décades et fêtes nationales et faire les trous des morts la somme de quarante livres Nous recevons pour servir a cet exercice les citoyens jean Sarty et jean Casaban fils qui ont promis de remplir prudemment à leur mission pendant une année qui commencera ce dit jour 11brumaireet finira en pareil jour an dix Bien entendu que le dit Sarty aura 25 livres pour etre monteur del’horloge et Casaban quinze livres.

       7° Considérant enfin que les citoyens raymond Méniche et paul Bié actuellement gardes forestiers des bois Escalles et Causedebié sont reconnus à tout égard digne de la confiance publique et de notre estime c est pourquoi nous les continuons jusqu‘ au 11 brumaire prochain et ensuite nous les nommons pour tels pour une année en la dite qualité de garde forestier moyennant la somme de cent livres qu’ ils leurs seront payés des deniers de la commune à la charge par eux de remplir à leur devoir avec l’exactitude que la prudence exige.

                   Nous, maire et adjoint avons fait appeler les dits Caballé dit Hourcade, Méniche, Puyau dit Trauqué, Casajus, Bie et Mourilhot aux quels nous avons fait part de leur nomination chacun les concernant et lecture a eux faite du présent procès verbal. Ils ont déclaré a accepter et ont promis après serment a dieu et en nos mains pressées d’en remplir chacun les concernant fidèlement les fonctions faute de quoi ils se soumettent aux rigueurs des lois.  Arros et dans la maison commune le dit jour mois et an que dessus et les sus dits nommés ont signés avec nous.


Gardes champêtres, 5 février 1802

Le seize pluviose an dix de la république française, le conseil municipal de la commune d Arros assemble en exécution dument fait par le valet communal, de l ordre du citoyen Grilhou fils maire a représente que les citoyens raymond Méniche, pierre Juppe, pierre Mourilhot et paul Bie ont été nommé garde champêtre et forestier de la commune, et en cette qualité ils ont prêté serment devant le maire et le conseil municipal de bien et fidèlement remplir le devoir de leur charge, les tous aux appointements suivants, à savoir aux sus dits Méniche et Bié soixante francs chacun et aux dits Juppé et Mourilhot quarante francs chacun Les dites sommes payables à la fin de l’année qui fini le 12 brumaire prochain

 

5 septembre 1802

              Le dix huit fructidor an dix de la république française, le conseil municipal de la commune d’Arros assemble de l ordre du citoyen Grilhou ,maire, conformément à l’areté du préfet des basses pyrénées du 19 thermidor dernier a représenté que les citoyens raymond Méniche, pierre Lahilonne dit Mourilhot, paul Bié et jean Casajus debat habitants du même lieu ont été nommés gardes champêtre et forestier de la dite commune et en cette qualité se présentèrent devant le juge de paix pour prêter serment conformément aux lois, de promettre de remplir bien et fidèlement leur devoir de leur charge le tout aux appointements suivants. 150 francs pour la garde forestière et 50 francs pour la garde champêtre, les dites sommes payables à la fin de l’année .


 Sonneur de cloches 1811

    L an mil huit cent onze et le quatorze janvier dans la maison commune d’Arros il a été procédé à l’ adjudication au rabais pour le sonneur de cloches, monteur de l’horloge et faire les trous des sépultures des morts pour la présente année dont l’adjudication en a été délivrée en faveur du sieur jean Casaban fils et avec lui le sieur dominique Laborde troisième né des males pour la somme de cinquante quatre francs cinquante centimes ainsi qu’une bouteille de vin pour chaque bâptème si le parrain est habitant de la commune et d’un pot de vin s’il est étranger et une chopine pour chaque trou des morts s’il est âgé de plus de quinze ans. Les dits sonneurs sont tenus de fournir en leur propre l’huile nécessaire à l’entretien de la dite horloge et clocher et comme il ne s’est trouvé aucune offre aussi avantageuse que la leur, ils ont été admis pour tels à la charge par eux de remplir exactement leur devoir ainsi qu’il a été d’usage de tout temps et ont signés. Arros le jour mois et an que dessus.


 Nominations 1812

      L’an mil huit cents douze et le cinq janvier dans la maison commune d’Arros ou les administrateurs d’icelle se sont assemblés pour procéder à la nomination ou admission du mande commun, gardes champetres, sonneur de cloches, marguillier et gardien des cochons et ce pour l’année courante qui échera le premier janvier mil huit cents treize, en conséquence et d’après l’indication faite a cet effet s’est présenté le Sieur Pierre Lahillone dit Mourilhot et a offert se constituer pour mande commun, au moyen de la somme de quarante huit francs et ne s’étant trouvé personne capable à sur enchérir, ni exercer ces fonctions. Pourquoi la délivrance lui a été adjugée à la charge par lui de remplir ses fonctions avec zèle et prudence et a signé ; Lahillon

     L’an mil huit cents douze et le cinq janvier dans la même commune, au même effet que dessus se sont présentés les sieurs Bernard Cabarrecq, Pierre Lahillone dit Mourilhot et Jean Cazajus lesquels ont offert se constituer gardes champêtres pour l’année courante moyennant la somme de cent vingt francs à la charge par eux de veiller et garder avec soin à la conservation des fruits et récoltes soumise à leur garde faute par eux d’agir avec zèle et prudence, tenus de répondre des dommages qui seront causés pendant la dite année sur les fonds soumis à leur garde, le tout conformément à la loi à ce relative laquelle dite somme leur sera payée à la fin de l’année. Tenus les dits champêtres de prévenir les propriétaires du dommage qui sera causé sur leur fond dans les vingt quatre heures à peine d’en répondre en leur propre et privé nom

      Le sus dit jour cinq janvier se sont présentés les sieur Jean Cazaban et Jean Laborde cadet et ont offert se constituer sonneur de cloches et faire les trous des sépultures des morts pour l’année courante, pour et moyennant la somme de cinquante quatre francs cinquante centimes ainsi que le prix d’une bouteille de vin par chaque baptême, si le parrain est du lieu, et le prix d’un pot s’il est étranger ; tenus les dits sonneur de soigner l’horloge et fournir l’huile nécessaire à ce dernier ainsi que de se conformer aux usages à ce relatif, et n’ayant trouvé aucune offre faite par des personnes capables plus avantageuse, la délivrance leur a été donnée et ont signé

      l’an mil huit cents douze et le cinq janvier en la maison commune, aux formes ordinaires procédant à l’adjudication du gardien des cochons pour la dite année, s’est présenté le sieur Jean Caubios et avec lui Raymond Sabatté, sa caution, et a offert se constituer pour tel moyennant trois boisseaux millocq par tête qui seront livrées à sa garde avant la St Jean prochain et la moitié pour ceux qui lui seront livrés depuis la dite St Jean ; tenu le dit Caubios de répondre des cas accidentels qui pourraient survenir aux dits cochons par sa négligence ou incurie et de mener les dits cochons au pacage à huit heure du matin en temps d’été et à dix heures pendant l’hiver : et ne s’y étant trouvé personne qui ait surenchéri son offre, la délivrance lui en a été faite et le dit Sabatté a signé.


 Gardiens des cochons en 1814

     L’an mil huit cent quatorze et le premier janvier, en la maison commune aux formes ordinaires, l’adjudication des gardes cochons a été délivré à Jean Caubios et avec lui Pierre Lembeye sa caution solidaire, moyennant une mesure milhocq par tête pour toute l’année et demi mesure pour ceux qui lui sont livrés en garde depuis le premier juillet, comme étant ceux qui ont fait les meilleurs conditions. A Arros le jour, mois et ans que dessus.


Les sonneurs d'Arros

 1800 jean Casaban et jean Sarty; 1806 jean Sarty et jacques Loustau;  1811 jean Casaban et dominique Laborde; 1812/ 1813 jean Casaban et jean Laborde cadet,; 1814/ 1818 jean Casaban et bernard Aulibé;  1819 bernard Aulibé; 1821 /1822 jean Casaban et barthélémy Sabatté; 1824 Casaban et Birouste; 1825 Laborde 3ème né; 1826 Birouste; 1837 Pierre Birouste Fils 40 ans; 1838 Casaban Jean 74 ans


 

 
 

Garde champêtre en 1818

              Le onze février 1818, les sieurs pierre Lahillone dit Mourilhot et raymond Pétroix fils premier né de cette commune se sont constitués et en ce ont été accepté pour gardes champêtres de la dite commune pour l’espace d’une année à la charge par ceux-ci de surveiller et éviter avec soin qu’aucun délit et vol ni aucune autre espèce de dommage soient causés sur les fonds particuliers et biens communaux soumis à leur surveillance, d’éviter aussi avec soin qu’aucun malfaiteur n’y cause des enlèvements de fruits, ni récolte, tant sur les plaines, cardedes, prairies, artigues et bois. Ils seront tenus de dresser procès verbaux des contraventions des braconneurs, de remplir les devoirs de leur charge avec toute la prudence et la probité que la confiance qui leur est confiée exige. En indemnité de leur peine et pour leur traitement il leur sera payé la somme de cent francs pour leurs gages cette année, convenu que faute par eux de remplir aux fonctions de leur devoir qu’il y ait quelque plainte de portée sur leur conduite, les habitants donnent qualité et plein pouvoir à Mr le baron d’Espalungue maire de cette commune d’examiner le sujet de ces plaintes et si en supposant, elles sont par celui-ci reconnues justes, ils autorisent le maire à les casser sans autre formalité de justice et sans que le dit garde champêtre puisse exiger aucune indemnité pour le temps passé ni avenir, condition substantielle, toutes les parties ont adhérée. Arros, le jour, mois et an que dessus et les dits Pétroix et Mourilhot ont signé

 

Nomination 1819

     L’an mil huit cent dix neuf et le 14 septembre le conseil municipal réuni, M le maire lui a observé comme dans le second paragraphe de la délibération de l’épuration des comptes de l’exercice 1818 et des recettes pour 1820 que la surveillance des biens communaux et particuliers exigeant la nomination d’un garde champêtre, qui avec ceux déjà nommés et reconnus insuffisant pour faire cesser les abus qui se commettent tous les jours, peut mettre fin à la grande destruction des bois, dont l’étendue exige plus d’un surveillant propose que le Sieur Pierre Capadou fils propriétaire pour remplir les fonctions de garde champêtre dans la commune d’Arros.

   Le conseil municipal, ouï les justes représentations de M le maire, est d’avis que Capadou surnommé réuni les qualités nécessaires pour remplir les fonctions dont il s’agit le nomme à cet effet garde champêtre et charge spécialement M le maire de faire approuver sa nomination à M le Préfet. Délibéré à Arros le jour, mois et an que dessus.

 

 Sonneurs de cloches  1829

   Le 1er janvier 1829, prouvant à la nomination des sonneurs de cloches se sont présentés les sieurs Birouste et Casaban, tous le deux habitants et domiciliés de la commune d’Arros et ont offert de servir, de faire toutes la sonnerie, sonner retraite les dimanches, fêtes et tous les mardis, faire les trous de sépultures à 40 centimes chaque. En outre, la commune s’oblige à leur payer pour toute rétribution trente franc à la fin de l’année, en foi de quoi nous avons dressé le présent pour servir et valoir ainsi que de droit.


Gardien des cochons en 1829       

      Procédant ensuite à la nomination du gardien des cochons,dans notre maison commune, s’est présenté le sieur Tourné Pierre 2ème né aux conditions suivantes : Ils enverront les cochons dans le bois appelé Rioucau pendant l’été à huit heures du matin et dans l’hiver à neuf heures, moyennant lui payer chaque particulier trois boisseaux de millocq, pour ceux qui lui seront livrés pendant l’année et la moitié pour ceux qui leur seront livrés après la St Jean. S’est constitué pour sa caution solidaire le sieur Alexis Bonnemaison, ancien gendarme, qui doit garantir et répondre de tous les événements qui pourront arriver aux cochons livrés à leur garde.


Négligence en 1838

     Le 2 février, le Sieur Jean Bonnamazou, négligeant entièrement de remplir ses devoirs en qualité de garde champêtre malgré les injonctions qui lui ont été faites par l'autorité locale de mieux s'acquitter  de sa mission et continuant d'exercer ses fonctions avec la même négligence est révoqué de l'avis du conseil à l'unanimité. La tache est uniquement confié à son collègue Cathalinat qui au contraire semble redoubler de zèle et d'activité et de lui payer annuellement la somme de quatre vingt francs pour son salaire.

 

Surveillance du hameau

     A l’occasion d’une séance du conseil municipal du 10 février 1848, le sieur d’Espalungue Maire dit : Messieurs, divers propriétaires du hameau se sont plaint de ce que devant contribuer comme habitants aux charges de la commune et sont néanmoins exclus de fait du bénéfice de l’installation de garde champêtre que leurs propriétés sont souvent parcourus par des maraudeurs qui leur enlèvent toute espèce de produits de leurs biens, qu’ils sont victimes de ces déprédations et qu’il serait juste qu’ils eussent leur part des surveillances des dits fonctionnaires qui ne visitent leurs propriétés qu’à de très long intervalles et pour ainsi dire jamais. Pour faire droit à leurs réclamation, je serais d’avis de leur adjoindre un autre garde champêtre afin que l’un d’eux fut plus spécialement chargé de surveiller le hameau et les deux autres la plaine. A cet effet je vous proposerais le Sieur Jean Horgue fils aîné qui par sa moralité et sa bonne conduite a toujours mérité l’estime et la confiance publique sous tous les rapports

 

 Nominations 1853 

    Le 6 mars 1853, Jean Miramon le Maire de la commune a procédé en vertu de la circulaire de M.le Préfet et en exécution de l’art.16 du Senatus-consulte du 23 décembre 1852 à la convocation des Sieurs Ladebat, Juppé, Blanquine membres du bureau de bienfaisance, le sieur Gauharou, secrétaire de la mairie, le sieur Birouste mande commun et le sieur Carrère cantonnier, lequels aprés y avoir été invité ont prêté individuellement leur serment dans les termes suivants : « Je jure obéissance à la constitution et fidélité à l’Empereur » Le sieur Ladebat n’ayant pas pu se rendre pour cause de maladie a envoyé son serment par écrit.

 
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